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ses, avant de faire leurs vœux. Elle [Salammbo] |
n'est qu'à demi prêtresse, ou plutôt elle n'est que
dévote, et comme qui dirait, ayant le petit voile,
STE-BEUVE, Nouv. lundis, t. IV (Salammbo, par
M. Flaubert, 1). || 13° Terme de photographie. Dé-
fectuosité de la couche sensible qui ne permet
pas à la lumière d'agir sur elle. Ces cristaux d'io-
dure d'argent réduit, quelquefois très-abondants,
constituent le voile, cause de fréquents insuccès
[en photographie]; ils se répandent souvent à la
surface de la couche sensible comme un nuage
impénétrable à la lumière, L. GIRARD, Journ. offic.
6 oct. 1876, p. 7350, 2. col.

volant..., enfin F.... s'avança vers lui en l'inju- | Et eux.... qui reputent à volupté les delices du
riant et en le menaçant de son fer volant; F.... se jour, qui sont souillures et macules, abondans en
dirigea vers le garde particulier B.... et, portant delices, voluptueusement vivans avec vous aux
la pointe de son fer volant sur sa poitrine, il lui convives [repas] qu'on leur fait, п Pierre, II, 13,
dit..., Gaz. des Trib. 9-10 mars 1874, p. 237, 1re col. Nouv. Test. éd. Lefebvre d'Étaples, Paris, 1525.
|| 3° Haut volant, instrument de boucherie. Ils + VOMER. Ajoutez : || 2° Genre de poissons acan-
arrachent le vieillard de son lit, et lancent vers thoptérygiens.
lui, l'un [boucher] plusieurs coups de son haut
volant, l'autre de sa plane de sabotier, Gaz. des
Trib. 14 févr. 1877, p. 153, 1re col.

+ VOLANTE, (vo-lan-t'), s. f. Voiture en usage
à la Havane. 6000 voitures de place y circulent;
la fameuse volante, avec ses grandes roues et ses
VOIR. Ajoutez 41° Fig. Ne voir qu'un étang, longs brancards, disparaît promptement et fait
ne plus savoir où l'on en est; comme qui di- place à la victoria plus moderne, traînée par un
rait: ne voir qu'un brouillard. D'Aguesseau, dans seul cheval, Journ. offic. 11 mars 1873, p. 1687,
sa surprise [quand il reçut du régent les sceaux, 2° col. Dans beaucoup de rues.... les ordures sont
aux Tuileries], ne vit qu'un étang, et ne se remit amoncelées à tel point qu'une volante ou une vic-
que dans son carrosse en allant chez lui avec les toria n'oserait s'y aventurer, ib. p. 1688, 1 col.
Sceaux, ST-SIMON, dans Scènes et_portraits choisis VOLÉE. || 3° Ajoutez : || Etre le premier de sa
dans les Mém. du duc de Saint-Simon, par Eug. volée, être au premier rang parmi les gens de
de Lanneau, Paris, 1876, t. II, p. 147. Le maré-même âge, de même condition. Il [Prévost-Para-
chal d'Estrées avait l'air stupéfait et de ne voir dol] en vint sans trop d'effort, au bout d'un an,
qu'un étang, ID. ib. t. II, p. 201.
à être le premier de sa volée, comme on disait
autrefois, STE-BEUVE, Nouv. iundis, t. 1 (M. Pré-
vost-Paradol).

+VOIREMENT (voi-re-man), adv. D'une manière vraie (tombé en désuétude). Ils [les dévots] usent voirement de ce monde et des choses mondaines, SAINT FRANÇOIS DE SALES, Introd. à la vie dévote, I, 2 (1641). Vous dites que je ne suis point tenu à un batelier qui m'aura passé l'eau et n'aura rien pris de moi? je le dis voirement, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne. Tout est bien aux dieux voirement; mais tout ne leur est pas dédié, ID. ib.

ETYM. Anc. franç. voire, vrai (voy. VOIRE), et le suffixe ment.

VOIRIE. Ajoutez || 4° Cour, dite aussi coche (voy. ce mot au Supplément), placée dans les abattoirs et destinée à recevoir la vidange des estomacs et des intestins des animaux.

ETYM. Voir, et venir (voy. VOIR no 2).

VOLET.

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·HIST. XIve s. Ajoutez : Au cherpen-
tier qui a refait.... le pignon de la porcherie et le
volet (pigeonnier] (1336), VARIN, Archives administ.
de la ville de Reims, t. 1, 2o part. p. 749.
VOLIGE. Ajoutez : || Planche de chêne, de 0,22
à 0,24 largeur, et 0,013 à 0015 épaisseur, NAN-
QUETTE, Exploit. débit et estim. des bois, Nancy,
1868, p. 75.

|

+ VOMISSEUR (vo-mi-seur), s. m. Celui qui vomit. Que trouvez-vous de libéral en ces vomisseurs de matin, qui ont le corps aussi gras et potelé comme l'esprit tabide et léthargique? MALH. Lexque (au mot tabide), éd. L. Lalanne.

+ VOMITO NEGRO (vo-mi-to-nè-gro) ou, simplement, VOMITO (vo-mi-to), s. m. Expression espagnole qui signifie vomissement noir, et qui désigne la fièvre jaune.

+ VONTAC (von-tak), s. m. Arbre fruitier de Madagascar. Le vontac, arbre rameux haut de trois à quatre mètres, portant des fruits de la grosseur des coings, revêtus d'une enveloppe dure, ayant une chair de saveur douce très-prisée des Malgaches, E. BLANCHARD, Rev. des Deux-Mondes, 1 sept. 1872, p. 215.

VORDRE (Vor-dr'), s. m. Nom vulgaire du saule marsault. VOTIF. Ajoutez: || 2° Fête votive, fête patronale, fête du patron à qui la localité est vouée. A lá fête votive des Bessons [Lozère], Gaz. des Trib. 31 mars 1876, p. 318, 3 col.

VÔTRE. || 2o Le vôtre, ce qui vous appartient Ajoutez un exemple : Et quand la faim les poind, se prenant sur le vôtre, RÉGNIER, Sat. п.

1

+ VOUGE. ETYM. Ajoutez Ce paraît être le même mot que gouge (voy. ce mot au Dic+ VOLINS ou VOLIS. Ajoutez : || Plus particu- tionnaire). lièrement, dans les chablis, la partie de l'arbre 1. VOULOIR. REM. Ajoulez || 4. Avec le préqui gît brisée sur le sol, BAGNERIS, Manuel de syl-térit indéfini de vouloir, et un que suivant, Mme viculture, p. 6, Nancy, 1873. de Sévigné a mis le verbe de la proposition subordonnée au prétérit indéfini du subjonctif : Elle n'a jamais voulu qu'il ait été saigné, 5 août 1671; Ils n'ont pas voulu que nous soyons partis plus tôt, 25 mai 1689. On dirait plutôt qu'il fût saigné; que nous partissions; mais il n'y a rien à redire à ces phrases de Mme de Sévigné.

+ VOLKSTING (volk-stingh'), s. m. Nom de + VOIR-VENIR (voir-ve-nir), s. m. Action, état l'assemblée nationale en Danemark. Le volksting de celui qui voit venir, qui laisse les choses se a voté en troisième lecture le budget de la marine faire pour se décider en conséquence. Considéré et de la guerre, Journ. offic. 7 févr. 1872, p. 877, sous cet aspect de l'expectative, du voir-venir..., | 1re col. Louis XIII offre à l'imagination une physionomie ETYM. C'est une fausse orthographe pour particulière, HENRI BLAZE DE BURY, Rev. des Deux-folkething (voy. ce mot aux Additions). Mondes, 15 août 1876, p. 939. VOLONTAIRE. Ajoutez :||7° Aujourd'hui, d'après la nouvelle loi militaire, jeune homme qui, passant avec succès un examen et versant une certaine somme, fait un an de service dans un régiment; après quoi il appartient à la réserve. † VOLONTARIANISTE (vo-lon-ta-ri-a-ni-st'), s. m. Partisan de la doctrine métaphysique qui admet que tout dans l'univers est subordonné à une volonté. Leibnitz était intellectualiste, Kant est volontarianiste; l'un mettait l'entendement audessus de la volonté, l'autre met la volonté audessus de l'entendement, Rev. critique, 23 sept. 1876, p. 203.

+ VOITUREE (voi-tu-rée), s. f. Ce que porte et contient une voiture. Une voiturée de gens, de blé, de foin, de bois, DELBOULLE, Gloss. de la vallée d'Yères, p. 342.

+ VOLSELLE (vol-sè-l'), s. f. Terme d'anatomie. Nom donné par Léon Dufour à l'une des parties constituantes de l'armure copulatrice [chez les éphémères], JOLY, Acad. des sc. Comptes rend. t. LXXXIII, p. 811.

ETYM. Lat. volsella, petite pince, de vulsum, supin de vellere, arracher.

+ VOLTAIRIUSCULE (vol-tè-ri-u-sku-l'), s. m. Diminutif de Voltaire, un émule de Voltaire en petit. Le voltairiuscule du xix siècle, Journal de la Meuse du 20 juill. 1876.

1. VOL. Ajoutez : || 12° En vol, s'est dit des volées des cloches. Elle [la Georges-d'Amboise] fut sonnée en vol par seize hommes le 16 février 1502; et, à ce sujet, le Journal de Normandie du 25 juin 1762 fait cette réflexion : on y met à présent trente et même quarante hommes, qui n'ont pas la force de la sonner en vol, Extr. du Journ. de Rouen, dans Journ. offic. 16 juill. 1864, p. 4959, 3° col. 1. VOLANT. Ajoutez || 12 Dans la marine, gardien volant, gardien qui n'est pas à poste fixe. Périneau (Timothée), gardien volant, mort (le 16 avril 1874) titulaire d'une pension de retraite, Bullet. des lois, xi série, partie supplém. 2° sem. 1874, no 735, p. 1392. || 13° Dans le département de la Mayenne, terres volantes, terres qui n'appartiennent pas à un corps de ferme, les Primes d'honneur, p. 220, Paris, 1874. || 14° Š. m. Un volant, une feuille détachée d'une souche. Deux carnets, l'un donnant le détail par nature des valeurs existant matériellement en caisse à la fin de chaque journée, l'autre présentant sur une souche et un volant, destiné à servir de bordereau, la composition de chaque versement, Douanes, 2o div. 4 bur. Lettre commune du 19 juin 1873, n° 102. Il se procurait des quittances ou volants, extraites + VOLUCELLE (vo-lu-sè-l'), s. f. Terme d'entodu registre à souche; et, à l'aide de ces quittan-mologie. Genre d'insectes diptères, comprenant ces ou volants, il donnait à des débitants illettrés une espèce qu'on nomme la mouche du rosier. ou inexpérimentés décharge des sommes que ceux-ci lui avaient payées sur sa demande et qu'ils ne devaient pas, Gaz. des Trib. 24 janv. 1877, p. 78, 3° col. || 15° Terme de construction. Portée, longueur comprise entre les supports. Un vaste grenier dont on a jeté les murs de refend par terre pour en faire une seule pièce, si grande maintenant, si disproportionnée, que le plancher a trop de volant, et qu'il s'effondrerait sur l'étage inférieur, si les enfants, toujours surveillés, n'étaient forcés de modérer leurs ébats, MAXIME DU CAMP, Rev. des Deux-Mondes, 15 févr. 1873, p. 803. 3. VOLANT. Ajoutez || 2 Dans la Haute-Garonne, fer volant, sorte de faucille. Le gendarme T.... s'assurait de F.... qui était armé d'un fer

† VOLUBILE. Ajoutez :|| 2° Fig. Qui se tourne suivant toutes les influences. Les Grecs, déchus, privés de l'exercice des vertus publiques, devenaient, sauf de rares exceptions, plus légers, plus volubiles, plus sophistiques, STE-BEUVE, Causeries du lundi, t. xv, La morale et l'art.

+ VOLUMETTE (vo-lu-mè-t'), s. m. Petit volume. Je lui adresserais dans peu de jours mon Cléophon..., qui peut faire un volumette exquis et être divisé en neuf chapitres raisonnables, BALZAC, Lett. inédites, xxII, éd. Tamizey-Larroque.

ETYM. Diminutif de volume. Balzac se sert plusieurs fois de ce mot, qui pourtant n'est pas bien fait; car il est du masculin, bien que la désinence soit féminine.

VOLUPTUAIRE. Ajoutez : || 2° Qui ne se fait que pour le plaisir. Les lieutenants de louveterie ne peuvent se livrer à une chasse purement voluptuaire, A. ROUSSET, Dict. des forêts, verbo louveterie.

VOLUPTUEUSEMENT.

HIST. XVI s. Ajoutez:

VOULU. || 2° Ajoutez: On donnera aux figures d'un tableau ou d'un groupe l'expression propre à l'action et voulue par la situation des personnages, BOUTARD, Dict. des arts du dessin, verbo passion. Des erreurs tantôt voulues, tantôt commises de bonne foi.... les erreurs voulues, autrement dit les iniquités qui surchargent les uns pour décharger les autres, HORN, l'Econ. pol. avant les physiocr. ch. XI. || 4° Bien voulu. Ajoutez : Après tout, une personne bien voulue a toujours de quoi vous contenter, LA MOThe le vayer, Dial. d'Orat Tubero, t. II, p. 387.

VOUS. REM. Ajoutez || 4. Avec un verbe à l'impératif, vous ne se met pas. Cependant Régnier a écrit: Il me dit: vous soyez, monsieur, le bien venu! Sat. x. Cela n'est plus usité.

† VOUSSÉ, ÉE (vou-sé, sée), adj. Qui présente une voussure. On ne voit plus guère de ces hideux animaux [porcs] plats, au dos voussé, aux longues jambes, à la tête monstrueuse, au squelette_volumineux, à la chair sèche et rare, GUYOT. Bullet soc. centr. d'agric. t. xxxvi, p. 408.

+ VOUSSOL s. m. Nom vulgaire du myrica gale. VOÛTE. || 1° Ajoutez Il [le prince Orlof] a fait creuser en automne les fondements d'une porte cochère, et, pendant les plus fortes gelées de l'hiver, il a fait remplir d'eau ces fondements, afin qu'elle se convertit en glace... au printemps on éleva dessus une porte cochère voûtée en briques et très-solide; elle existe depuis quatre ans, et elle existera, je crois, jusqu'à ce qu'on l'abatte, Lett. de Catherine II à Voltaire, 20 févr. (3 mars) 1773.

VOYAGE. Ajoutez : || 8° Autrefois, dans certains couvents, un voyage à Jérusalem, la prison perpétuelle à laquelle les religieux condamnaient un de leurs confrères, ainsi dit parce que, si on venait le demander, ils répondaient qu'il était allé faire un voyage à Jérusalem, Biblioth. critique, Amsterdam, 1740, t. IV, p. 294.

VOYAGEUR. Ajoutez || 5° Arbre du voyageur, le ravenala madagascariensis, BAILLON, Dict. de bot. p. 248. Sonnerat, le premier, a décrit le ravelana, l'arbre du voyageur, de nos jours presque poétisé par une sorte de légende, E. BLANCHARD, Rev. des Deux-Mondes, 1er juill. 1873, p. 73. || 6° Nom donné par les enfants aux graines de cha don que le vent meut dans l'air. Pareils à ces vaporeuses graines des chardons que les en

.

fants nomment des voyageurs, A. THEURIET, Rev. | lue, fringale pour faimvalle. Il ajoute qu'il faut
des Deux-Mondes, 1er oct. 1874, p. 553.
accepter comme signification primaire de vrille,
cirre de la vigne. La démonstration de M. Bugge
est pleinement satisfaisante. Remarquons que le
lat. vitis a donné le français vis, qui signifie un
instrument à hélice et autrefois un escalier tour-
nant.

REM. Au xvII° siècle, on prononçait souvent, au pluriel, voyageux. Les dieux prennent quelquefois la figure des voyageux, RAC. Lexique, éd. P. Mesnard.

† 2. VRAI (vrè), s. m. Nom vulgaire du varech. + VRANCELLE (vran-sè-l') ou VRONCELLE (vron-sè-l'), s. f. Noms du liseron soldanelle. + VREILLE. Ajoutez : || Dans l'Aunis, on dit vreillée et vrillée, Gloss. aunisien, p. 159.

ETYM. Vrille, parce que les tiges des liserons s'entortillent en forme de vrille autour des tiges ou des branches voisines.

+VRILLER. || 2° V. n. Il se dit aussi d'un cordage, d'un cordonnet qui se tortille. Cette ralingue vrille toujours.

† VU-ARRIVER (vu-a-ri-vé), s. m. Terme d'administration. Certificat constatant qu'une fourniture administrative a été exécutée, ou qu'un objet quelconque a été livré.

+ VULCAIN. Ajoutez: || 4° Petite planète, qu'on croit exister entre Mercure et le soleil, et qui ferait sa révolution en quarante-deux jours et une demi-heure.

VULGAIRE. Ajoutez : || 11° Terme de droit romain. Substitution vulgaire, substitution d'un héritier, faite par le testateur, à l'héritier institué, au cas qu'il ne se présente pas pour recueillir | l'hérédité; vulgaire signifie ici ordinaire, par opposition à la substitution pupillaire, dans laquelle le testateur substitue un héritier éventuel à son héritier réel, si ce dernier meurt impubère et avant d'avoir eu la capacité de tester lui-même (la substitution vulgaire est encore, sauf le nom, VRILLE. ETYM. Ajoutez : Le Dictionnaire, VUE. Ajoutez || 33° A vue d'oiseau, de loin et de usitée en droit français; la substitution pupilétablissant que la forme primitive est viille, visle, haut, comme voit l'oiseau qui plane dans l'air. Illaire ne l'est plus). Qu'à cet effet, elle [la testaveille, s'en sert pour rejeter les étymologies pro- ne laissa pas de peindre à vue d'oiseau l'aspect de trice] en avait institué deux [légataires] succesposées et ne conclut pas. Mais M. Bugge, Roma- la chartreuse de Bourg-Fontaine et du pays des sivement, avec substitution vulgaire, le second nia, n° 10, p. 160, pense que viille répond précisé environs..., on l'employa aussi à peindre le cou- devant éventuellement lui succéder à la place ment au latin vilicula (comp. cheville, lat. clavi- vent à vue d'oiseau, GUILLET DE ST-GEORGES, Mém. du premier..., les conditions jointes à la subcula), petite vigne, cirre de la vigne, diminutif | inéd. sur l'Acad. de peint. publiées par Dussieux, stitution vulgaire doivent être comprises lato de vitis, vigne. L'épenthèse de l'r a ses analogies etc. t. II, p. 68. || On dit communément à vol sensu, Gaz. des Trib. 18 nov. 1874, p. 1105, 2o et dans fronde pour fonde, franfreluche pour fanfe- d'oiseau." 1o col.

WAL

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W

WAS

WAMPOUM (ouan-poum'), s. m. Nom donné, parmi les tribus de l'Amérique du Nord, à des ceintures auxquelles étaient enfilés des coquillages de diverses formes et de diverses couleurs, et qui, par leurs combinaisons emblématiques, étaient destinées à éveiller dans l'esprit telle ou telle notion; c'est l'analogue des quipos, A. MAURY, De l'origine de l'écriture, Journ. des savants, août 1875, p. 467. M. de Vesly passe en revue les images memento: quipos des Chinois et des Péruviens, wampoums et tatouages des tribus de l'Amérique, Journ. offic. 22 avril 1876, p. 2860, e col.

WOO

gnifie ici l'ancien français, montre que Chateau-
briand ignorait complétement ies origines de
notre idiome. La langue franque est un dialecte
germanique qui fut parlé par les Francs en Gaule
tant qu'ils ne furent pas assimilés par la population
indigène; mais elle ne fut jamais la langue des
Gaules, qui était le latin au moment de l'invasion
barbare, et qui devint peu à peu le français.
† WATERCLOSET (oua-tèr-klô-zèt'), s. m. Nom
anglais des lieux d'aisance, qui est passé dans
notre langue.

WACAPOU (oua-ka-pou), s. m. Bois de la Guyane française. Pour ne nous occuper en ce moment que des essences propres à l'ébénisterie, nous signalerons le wacapou; cette magnifique essence, dit le rapport, plus belle que nos vieux chênes et si propre aux sculptures et à l'ébénisterie de luxe, est demandée à 230 francs le stère, Journ. offic. 3 avril 1876, p. 2384, 2o et 3° col. WACKE. Ajoutez: ETYM. Angl. wacke; de l'all. Wacke, même sens. + WACOUA (oua-koua), s. m. Le même que vaquois (voy. ce mot au Dictionnaire). Comme le wacoua et autres feuilles du même genre, telles + WAPITI (oua-pi-ti), s. m. Sorte de cerf de l'Aque celles du latanier, par exemple, sont très-mérique du Nord. Dans les nouveaux États et ter- † WATERIE (oua-te-rie), s. f. Nom, dans le Pasabondantes à Cuba, il n'y a aucun motif pour ritoires de par delà le Mississipi, on parle de la dis-de-Calais, d'un mélange de fèves et de pois, les qu'on n'en fasse pas des nattes ou sacs, Journ. parition rapide non-seulement de l'élan et du Primes d'honneur, Paris, 1869, p. 81. offic. 6 août 1872, p. 5398, 2o col. cerf, mais encore des moufflons et des wapitis, Rev. britan. août 1876, p. 474.

de l'Ile aux Chiens, partis à la chasse des oiseaux
de mer, le 30 décembre dernier, dans un wary,
Avranchin, 6 févr. 1876.

WADDY (ouad-di), s. m. Sorte de tomahawk court qui se lance à la main ; c'est une arme des Au- WARIE. Ajoutez : — REM. On le trouve aussi straliens, Journ. offic. 19 juill. 1872, p. 4935, re col. au masculin, sous la forme wary. On écrit de † WAGAGE (oua-ga-j'), s. m. Limon de rivière. Saint-Pierre Miquelon Les inquiétudes augmenElle [la région du N.-O] fait aussi usage de tour-tent en ce qui concernait les sieurs.... pêcheurs teaux..., de limon de rivière ou wagage, de colombine, HEUZé, la France agricole, carte no 7. † WAGNERISME (vagh-né-ri-sm'), s. m. Musique, manière musicale de Wagner, musicien al- + WARNETTE. Ajoutez: On le trouve écrit aussi lemand contemporain. M. Gounod a tiré du wa-warnète. Les bateaux de dix tonneaux et au-desgnerisme tout ce qu'il avait de bon à nous donner, sous, qui se livrent à la pêche dite aux warnètes DE LAGENEVAIS, Rev. des Deux-Mondes, 15 juin et qui ne rapportent que du poisson frais, seront 1874, p. 951. exemptés des conditions d'armement exigées..., Décret du 7 juin 1852, pêche du hareng, art. 12. † WARRANTER (oua-ran-té), v. a. Terme de commerce. Munir d'un warrant. Le règlement de † WAGONNIER (va-go-nië), s. m. Voy. vagon-l'indemnité pour les marchandises warrantées nier au Dictionnaire. brûlées par la Commune est encore entravé, mais le résultat peut être apprécié, Journ. offic. 5 avril 1874, p. 2598, 3o col. Il [un négociant] peut hypothéquer ses magasins, warranter ses marchandises, donner en garantie son portefeuille, ib. 28 juin 1874, p. 4413, 2° col. Objectera-t-on que le récépissé peut être négocié, peut être warranté ? Gaz. des Trib. 8 avril 1876, p. 346, re col.

† WAGONNETTE (va-go-nè-t'), s. f. Sorte de voiture.Voitures, coupé, landau, calèche, phaéton, wagonnette, victoria, Journ. offic. Ann. 9 déc. 1871.

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† WAHABITE. Ajoutez : ETYM. Ouahbab (Mohammed ben Abd-el-Ouahbab), auteur de la secte, DEVIC, Dict. étym.

+WAKOUF (oua-kouf), s. m. Nom, dans l'Algérie, des biens appartenant aux mosquées. On écrit plus

souvent vacouf.

+ WALHALLA. Ajoutez : || 2° Temple de mémoire élevé par le roi Louis Ier de Bavière, sur le Brauberg, à deux lieues de Ratisbonne, et consacré aux illustrations de l'Allemagne.

WALRUS (oual-rus', ou, à l'anglaise, oualreus'), s. m. Sorte de cétacé, le morse. Le walrus est un véritable monstre; sa longueur est de trois à cinq mètres, il pèse vingt quintaux, le Tour du monde, livraison du 15 août 1874, p. 107. Au moment de l'abandon [de la flotte baleinière du North Pacific], la cargaison totale de ces douze navires se composait de 12 000 barils d'huile, de 2300 gallons de spermaceti, de 64 000 livres de fanons et des 48 000 livres d'ivoire du walrus, Journ. offic. 23 nov. 1876, p. 8603, 2o col.

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WARROTS. Ajoutez : || On trouve aussi warats. La vesce et les warats se sèment dans le courant de ventôse, J. F. HENRY, Essai sur l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer, p. 174, Boulogne, 1816.

WASTE (oua-st'), s. f. Terrain nu et sans culture. Avant de pénétrer dans le village, j'ai traversé des wastes; ce mot s'est trouvé au bout de mon crayon; il appartenait à notre ancienne langue franque; il peint mieux l'aspect d'un pays désolé que le mot lande, qui signifie terre, CHATEAUB. Mém. d'outre-tombe (éd. de Bruxelles), t. vi, Weissenstadt, la Voyageuse, etc.

- ETYM. Angl. waste, terre inculte, de l'anc. franç. guaste, écrit dans la région du nord waste (voy. GATER), et qui a des attaches au germanique wastjan. Notre ancienne langue franque, qui si

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† WATERINGUE. Ajoutez || 2° Se dit quelquefois pour désigner la direction qui administre une wateringue. || Dans l'étymologie, au lieu de wateringen, lisez watering.

+ WEGA. Ajoutez: ETYM. Arabe, ouagi, tombant, l'oiseau tombant, par rapport à altaïr, situé. non loin de là. qui est l'aigle volant.

† WEHRGELD (vêr-ghèld), s. m. Terme germanique appartenant à la période barbare. Prix qu'on payait pour le meurtre d'un homme. Ils [les antrustions] avaient droit au triple wehrgeld, en d'autres termes, la liberté et la vie d'un antrustion étaient estimées au triple de celles d'un Franc de condition ordinaire, F. ROCQUAIN, Revue polit. et litt. 27 mai 1875.

- ETYM. All. Wehr, défense, et Geld, argent. WETTERLI (vè-tèr-li), s. m. Nouveau fasil perfectionné, ainsi dit du nom de son inventeur La landwehr sera progressivement armée du wetterli, Journ. offic. 20 oct. 1873, p. 6461, 3o col. + WILLELMITE (vil-lèl-mi-t'), s. f. 'Terme de minéralogie. Silicate de zinc, incolore ou jaunâtre. † WILLKOMM (vil-kom'), s. m. Sorte de verre à boire allemand. Willkomm en verre de Bohême. ETYM. All. willkommen, bien venu.

+ WINTER (ouin-tèr), s. m. Écorce de winter, écorce du wintera aromatica, qui est employée en pharmacie. Les écorces.... de winter, d'yèble, etc. Tarif des douanes de 1844, note 194.

ETYM. Winter, marin anglais du xvi⚫ siècle. + WÖHLERITE (veu-lé-ri-t'), s. f. Terme de minéralogie. Minéral complexe, brun jaunâtre,

+ WOLLASTONITE (ou-la-sto-ni-t'), s. f. Terme de minéralogie. Silicate de chaux, incolore, translucide.

+ WOOMERA (ou-mè-ra), s. m. Chez les Australiens, bâton à lancer la zagaie. La zagaie se lance avec une merveilleuse précision à cinquante pas avec la main, et jusqu'à cent cinquante avec le woomera, Journ. offic. 9 juill. 1872, p. 4935,

col. || C'est une autre forme de bommerang |(voy. ce mot au Supplément).

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† XANTHIPPE (gzan-ti-p'), s. f. La 156° planète télescopique, découverte en 1875 par M. Palisa. ETYм. Éαvбíляη, nom de femme, Eάventos, nom d'homme, de Ɛavoòc, jaune, et innоs, cheval. + XÉNIE (ksé-nie), s. m. Épigramme littéraire ou philosophique, ordinairement en deux vers; mot très-connu en Allemagne à cause du recueil de xénies qu'ont donné en commun Schiller et Goethe.

XYL

XYL

se trouvaient des atriums, des palais, des monas- | 80 000 balles de coton dans le seul district de tères, des hôpitaux, des xénodoques, des basiliques, Memphis, Journ. offic. 20 août 1875, p. 7005, des baptistères, toute sorte de constructions som- re col. Mais xyliculture est un barbarisme, tous ptueuses, enrichies des produits les plus précieux les mots composés de úλov ont un o. de l'art et de l'industrie wisigothe, Journ. des Débats, 7 août 1876, 3° page, 5o col.

ÉTYM. Eεvodoxεiov, de évoc, étranger,. et déxouat, recevoir.

+ XEROPHILE (ksé-ro-fi-l'), adj. Qui aime les terrains compactes. Plantes xérophiles, Bulletin de la société botanique, 1874, session extraordi

ETYM. Mot hybride fait de úlov, bois, et

culture.

+ XYLOPER (ksi-lo-fèr), s. m. Terme de gymnastique. Instrument nouveau conseillé par le docteur Tissot en 1870, pour ouvrir et développer la poitrine des enfants, composé par M..Laisné, en 1873. Des xylofers; le fusil avec sa bayonnette garnie de son fourreau peut très-bien remplacer cet instrument pour les militaires, N. LAISNÉ, No| tions pratiq. sur les exercices du corps, p. 28. † XYLONITE (ksi-lo-ni-t'), s. m. Synonyme REM. On trouve xyliculture. Les hommes d'ivoride (voy. ce mot au Supplément), Lettre comversés dans la xyliculture, jugeant les choses d'a-mune des douanes, 20 déc. 1876, no 334. près leur aspect actuel, prédisent une perte de ETYM. Dérivé irrégulier de túkov, bois.

ETYM. Lat. xenia, titre du xvine livre d'épigrammes de Martial, ainsi nommé, parce qu'il y décrit en distiques les choses qu'on donne d'ordinaire, p. LX. naire à ses hôtes, du lat. xenium, présent fait à un hôte, de Eévcov, même sens, de évos, hôte, étranger.

+ XÉNODOQUE (ksé-no-do-k'), s. m. Terme d'antiquité. Local destiné à recevoir et à loger les étrangers. A côté [des ruines romaines de Merida]

ETYM. Enpòs, dur, et çíλos, qui aime.

+ XYLOCULTURE (ksi-lo-kul-tu-r'), s. f. Culture des bois, et, en particulier, culture du coton.

Y

2. Y.

YED

REM. Ajoutez || 12° Dans une construc- | tion commençant par où, et le membre principal de la phrase venant après, on ne répugnait pas autrefois à mettre un y pléonastique dans ce membre. Où il n'y a rien, le roi y perd ses droits, et la nature aussi, VOLT. Lett. en vers et en prose, 162. Aujourd'hui ce pléonasme n'est plus admis. † YAÇNA (i-a-sna), s. m. Nom d'un des livres sacrés des Parses (avec un grand Y). Agni [le dieu du feu] est représenté avec la ceinture en plusieurs endroits des Védas, et, dans le Yaçna, Ormusd présente la première ceinture à Haoma, F.DELAUNAY, Journ. offic. 24 sept. 1872, p. 6168, 2o col. YAM (iam'), s. m. Nom, à la Nouvelle-Guinée, d'une racine analogue à la pomme de terre. Les indigènes donnèrent des marques de confiance en venant à bord eten cédant leurs yams en échange d'autres objets, Journ. offic. 21 mars 1876, p. 1970,1 col. +YED. Ajoulez : ETYM. Arabe, yed, main,

|

YEN

bras; cette étoile est ainsi nommée à cause de sa position, DEVIC, Dict. étym.

+YEMENIQUE (ié-mé-ni-k'), adj. Qui est relatifau Yémen. La majeure partie des tribus yéméniques, subsistantes à la naissance de l'islamisme, tiraient leur origine de l'un ou de l'autre de ces deux personnages (Himyar et Cahlân), CAUSSIN DE PERCEVAL, Hist. des Arabes avant l'islamisme.|| On dit aussi yéménite. Les monuments de la civilisation abyssine, qui se voient encore à Axum, offrent la plus grande analogie avec les débris de la civilisation yéménite qui se voient à Mareb, F. LENORMANT, Manuel d'hist. ancienne de l'Orient, liv. ví, t. ш, p. 279, 4o édit. +YENOTTE (ié-no-t'), s. m. Sorte de gazelle. Sur tout le littoral [mers du Japon et Manche de Tartarie]..., on rencontre des quantités considérables de chèvres sauvages, de cerfs, de chevreuils, de yenottes et de martres zibelines, Journ. offic. 8 mai 1876, p. 3150, 4oo col.

YOH

+ YEOMAN (io-man'), au pluriel YEOMEN (iomèn), s. m. Membre de la yeomanry (voy. ce mot au Dictionnaire). Robin Hood, c'est le héros national.... compatissant d'ailleurs et bon envers le pauvre monde, recommandant à ses gens de nc pas faire de mal aux yeomen ni aux laboureurs, H. TAINE, Hist. de la littér. anglaise, t. 1, livre 1, les Origines, ch. п, et ix.

+YLANG YLANG (i-lan-gh'-i-langh'), s. m. Végétal des îles Philippines qui donne un parfum. C'est dans l'ile de Luçon que croit l'ylang-ylang, dont l'arome exquis est devenu dans ces derniers temps à la mode en France et en Angleterre, PLAUCHUT, Rev. des Deux-Mondes, 15 mars 187, p. 456. †YOGHI (io-ghi), s. m. Nom, dans l'Inde, des ascètes suivant le système de dévotion appelé yoga, c'est-à-dire, union avec la divinité.

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ZÉB

ZAIN. Ajoutez | Il se dit aussi des chiens. Braques zains, marrons, noirs, blancs, marqués de feu, de toute taille, Journ. offic. 27 sept. 1877, p. 6519, 1 col.

+ZAMENIS (za-me-nis'), s. f. Zamenis verte et jaune, sorte de couleuvre, coluber atro-virens, Schl. † ZAMORIN (za-mo-rin), s. m. Nom donné par les voyageurs portugais au souverain de Calicut. +ZAOUIA (za-ou-ia), s. f. Établissement religieux où les docteurs de l'islamisme enseignent particulièrement la doctrine, la jurisprudence et la grammaire, CHERBONNEAU, Dict. franç.-arabe. † ZAPTIEH (za-ptiè), s. m. Nom des gendarmes chez les Turcs, Journ. offic. 10 juin 1876, p. 4053, 2 col.

†ZERRURE. Ajoutez : || Par extension. Les flammes jaillissant au dehors ont crevé les fenêtres et tracé de larges zébrures noires le long des murailles, TH. GAUTIER, Journ. offic. 5 août 1871.

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+ZÉDARON. Ajoutez. ETYM. Zédaron est | zélote fougueux [Pseudo-Esdras] d'un Josèphe trai placé sur la poitrine de Cassiopée, et vient de tant de scélérats les défenseurs de Jérusalem ! E. l'arabe sade, poitrine, DEVIC, Dict. étym. RENAN, Rev. des Deux-Mondes, 1er mars 1875, p. 144. + ZEEN. Ajoutez : ETYM. Arabe, zan, nom de || 3° Nom donné aux Juifs qui, sous la domination ce chêne, DEVIC, Dict. élym. romaine, voulaient tout tenter pour secouer le ZELE. joug étranger; ce fut ce parti (d'après Josèphe, Guerre des Juifs) radical et fanatique qui, parmi les pharisiens patriotes, décida une guerre d'extermination contre les Romains, et qui, à l'époque du siége par Titus et de la destruction finale de Jérusalem, devint intransigeant et terroriste. || 4° Aujourd'hui, dénomination appliquée, d'une manière générale, aux hommes emportés par un zèle religieux excessif et touchant au fanatisme. La papauté condamne ces zélotes qui, de leur côté, déclarent que l'Église de Rome, avec ses ambitions de puissance séculière et de richesses terrestres, était déchue du Christ, CH. BERTHOUD, François d'Assise, d'après K. Hase, ch. xiv, Paris, 1864.

HIST. Ajoutez xv s. Zele d'amours ayons au redempteur Qui l'Eglise conduit tant saigement, JEAN JORET, le Jardrin salutaire, p. 133. + ZELOTE (zé-lo-t'), s. m. || 1° Surnom donné à l'un des douze disciples de Jésus, appelé tour à tour dans le Nouveau Testament (Math. x, 4; Maro, III, 18; Luc, VI, 15; Act. I, 13) Simon le Zélote ou le Cananite (de l'hébreu chaldéen kannai, zélateur). On nomme aussi parmi les disciples un Simon le Zélote, peut-être disciple de Juda le Gualonite, RENAN, Vie de Jésus, IX. || 2° Nom donné, en général, dans le Nouveau Testament, aux sectateurs ardents de la loi mosaïque et des traditions des pères (Gal. 1, 14). Que nous sommes loin avec ce

ETYM. Znλwins, celui qui a du zèle, de Cnoc zèle (voy. ZÈLE).

+ZÉLOTISME. Ajoutez: || 2° Terme d'histoire ancienne. Parti de ceux des Juifs qui, sous la domination romaine, voulaient à tout prix secouer le joug étranger.

ETYM. Persan, zemindār, de zemin, terre, et där, possédant.

ZEPHIRE. Ajoutez ; || 5° Sorte de laine. En mars dernier, les laines zéphire, pour tapisserie, qu'on appelle en France laines Ternaux, se vendaient en couleurs ordinaires 15 francs le kilo à Berlin, tanZEMB (zamb'), s. m. Nom d'un taon de l'Abys- dis qu'à Paris il serait impossible de les établir sinie, si insupportable qu'il force des tribus en-au-dessous de 20 à 22 francs, Enquête, Traité de tières à émigrer, cortambert, Cours de géographie, comm. avec l'Anglet. t. I, p. 517. || On dit de Paris, 1873, p. 593. même casimir zéphire, casimir fait avec la laine zéphire.

† ZEMINDAR (zé-min-dar), s. m. Nom, dans l'Inde, de fonctionnaires qui perçoivent l'impôt dans les villages et qui en transmettent le produit au souverain, après en avoir conservé une partie comme rémunération de leur peine. Lord Cornwallis considéra les zémindars comme des propriétaires touchant la rente de leurs tenanciers et payant sur cette rente un fort impôt à l'État; il transforma ainsi les villageois, jadis propriétaires sous le domaine éminent de l'Etat, en fermiers des zémindars, et il créa du coup la grande propriété féodale avec l'hérédité des bénéfices, E. de LAVELEYE, Rev. des Deux-Mondes, 1er août 1872, p. 530.

†ZEUZÈRE (zeu-zè-r'), s. f. Lépidoptère de la famille des nocturnes. Zeuzère du marronnier, zeuzera esculi, d'après Lucas; d'après d'autres, cossonus æsculi, papillon de nuit.

†ZEZAYER. Ajoutez : || Activement. Arnoux, jurant qu'il n'y avait pas de danger, continuait et même zézayait des caresses en patois marseillais, G. FLAUBERT, l'Éducation sentimentale, t. 1, p. 189.

+ ZIG (zigh), s. m. Terme populaire. Celui qui a de l'entrain, de la gaieté dans le caractère, de la rondeur et de la simplicité dans les allures. Un bon zig.

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ETYM. Suivant M. Maxime Du Camp, le peuple dit un bon zig comme synonyme d'un bon bougre; or, quand les Bulgares (Bougres) envahirent le nord de l'empire d'Orient, ils étaient accompagnés d'une tribu nommée les Zigs.

†ZIL (zil), s. m. Mot turc qui désigne un instrument de musique militaire, analogue aux cymbales.

+ ZOOTROPE (zo-o-tro-p'), s. m. Instrument qui fait défiler devant l'œil une série d'images figurant un être animé dans les diverses attitudes qui correspondent aux phases successives d'un même mouvement; et la rapidité avec laquelle ces images se succèdent produit l'illusion d'un être vivant, R RADAU, Rev. des Deux-Mondes, 15 sep. 1873 p. 479.

- ÉTYM. Zwov, animal, et τpéra, tourner. + ZOUIDJA (zou-i-dja), s. f. Terme d'administration, en Algérie. Mot arabe qui signifie l'étendue de terre que deux bœufs peuvent labourer dans la saison, CHERBONNEAU, Dict. franç.-arabe.

+ ZURNA (zur-na), s. m. Nom d'un instrument de musique des Turcs qui, par sa forme et la qualité de ses sons, ressemble à notre hautbois.

FIN DU SUPPLÉMENT

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