ses, avant de faire leurs vœux. Elle [Salammbol n'est qu'à demi prêtresse, ou plutôt elle n'est que dévote, et comme qui dirait, ayant le petit voile, STE-BEUVE, Nouv. lundis, t. Iv (Salammbo, par M. Flaubert, 1). || 13° Terme de photographie. Défectuosité de la couche sensible qui ne permet pas à la lumière d'agir sur elle. Ces cristaux d'iodure d'argent réduit, quelquefois très-abondants, constituent le voile, cause de fréquents insuccès [en photographie); ils se répandent souvent à la surface de la couche sensible comme un nuage impénétrable à la lumière, L. GIRARD, Journ. offic. 6 oct. 1876, p. 7350, 2o col. VOIR. Ajoutez: || 41° Fig. Ne voir qu'un étang, ne plus savoir où l'on en est; comme qui dirait: ne voir qu'un brouillard. D'Aguesseau, dans sa surprise [quand il reçut du régent les sceaux, aux Tuileries], ne vit qu'un étang, et ne se remit que dans son carrosse en allant chez lui avec les sceaux, ST-SIMON, dans Scènes et portraits choisis dans les Mém. du duc de Saint-Simon, par Eug. de Lanneau, Paris, 1876, t. II, p. 147. Le maréchal d'Estrées avait l'air stupéfait et de ne voir qu'un étang, ID. ib. t. II, p. 201. + VOIREMENT (voi-re-man), adv. D'une manière vraie (tombé en désuétude). Ils [les dévots] usent voirement de ce monde et des choses mondaines, SAINT FRANÇOIS de sales, Introd. à la vie dévote, 1, 2 (1641). Vous dites que je ne suis point tenu à un batelier qui m'aura passé l'eau et n'aura rien pris de moi? je le dis voirement, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne. Tout est bien aux dieux voirement; mais tout ne leur est pas dédié, ID. ib. ÉTYM. Anc. franç. voire, vrai (voy. VOIRE), et le suffixe ment. VOIRIE. Ajoutez : || 4° Cour, dite aussi coche (voy. ce mot au Supplément), placée dans les abattoirs et destinée à recevoir la vidange des estomacs et des intestins des animaux. + VOIR-VENIR (voir-ve-nir), s. m. Action, état de celui qui voit venir, qui laisse les choses se faire pour se décider en conséquence. Considéré sous cet aspect de l'expectative, du voir-venir..., Louis XIII offre à l'imagination une physionomie particulière, HENRI BLAZE DE BURY, Rev. des DeuxMondes, 15 août 1876, p. 939. ETYM. Voir, et venir (voy. VOIR n° 2). † VOITURÉE (voi-tu-rée), s. f. Ce que porte et contient une voiture. Une voiturée de gens, de blé, de foin, de bois, DELBOULLE, Gloss. de la vallée d'Yères, p. 342. 4. VÓL. Ajoutez: || 12° En vol, s'est dit des volées des cloches. Elle [la Georges-d'Amboise) fut sonnée en vol par seize hommes le 16 février 1502; et, à ce sujet, le Journal de Normandie du 25 juin 1762 fait cette réflexion: on y met à présent trente et même quarante hommes, qui n'ont pas la force de la sonner en vol, Extr. du Journ. de Rouen, dans Journ. offic. 16 juill. 1864, p. 4959, 3o col. 1. VOLANT. Ajoutez : || 12° Dans la marine, gardien volant, gardien qui n'est pas à poste fixe. Périneau (Timothée), gardien volant, mort (le 16 avril 1874) titulaire d'une pension de retraite, Bullet. des lois, XII série, partie supplém. 2o sem. 4874, no 735, p. 1392. || 13° Dans le département de la Mayenne, terres volantes, terres qui n'appartiennent pas à un corps de ferme, les Primes d'honneur, p. 220, Paris, 1874. || 14° S. m. Un volant, une feuille détachée d'une souche. Deux carnets, l'un donnant le détail par nature des valeurs existant matériellement en caisse à la fin de chaque journée, l'autre présentant sur une souche et un volant, destiné à servir de bordereau, la composition de chaque versement, Douanes, 2o div. 4o bur. Lettre commune du 19 juin 1873, no 402. Il se procurait des quittances ou volants, extraites du registre à souche; et, à l'aide de ces quittances ou volants, il donnait à des débitants illettrés ou inexpérimentés décharge des sommes que ceux-ci lui avaient payées sur sa demande et qu'ils ne devaient pas, Gaz. des Trib. 24 janv. 1877, p. 78, 3o col. || 15° Terme de construction. Portée, longueur comprise entre les supports. Un vaste grenier dont on a jeté les murs de refend par terre pour en faire une seule pièce, si grande maintenant, si disproportionnée, que le plancher a trop de volant, et qu'il s'effondrerait sur l'étage inférieur, si les enfants, toujours surveillés, n'étaient forcés de modérer leurs ébats, MAXIME DU CAMP, Rev. des Deux-Mondes, 15 févr. 1873, p. 803. † 3. VOLANT. Ajoutez : || 2° Dans la Haute-Garonne, fer volant, sorte de faucille. Le gendarme T.... s'assurait de F.... qui était armé d'un fer convives [repas] qu'on leur fait, II Pierre, II, 13, Nouv. Test. éd. Lefebvre d'Étaples, Paris, 1525. volant..., enfin F.... s'avança vers lui en l'inju- | Et eux.... qui reputent à volupté les delices du riant et en le menaçant de son fer volant; F.... se jour, qui sont souillures et macules, abondans en dirigea vers le garde particulier B.... et, portant delices, voluptueusement vivans avec vous aux la pointe de son fer volant sur sa poitrine, il lui dit..., Gaz. des Trib. 9-10 mars 1874, p. 237, 1re col. || 3° Haut volant, instrument de boucherie. Ils arrachent le vieillard de son lit, et lancent vers lui, l'un [boucher] plusieurs coups de son haut volant, l'autre de sa plane de sabotier, Gaz. des Trib. 14 févr. 1877, p. 153, 1re col. † VOLANTE, (vo-lan-t'), s. f. Voiture en usage à la Havane. 6000 voitures de place y circulent; la fameuse volante, avec ses grandes roues et ses longs brancards, disparaît promptement et fait place à la victoria plus moderne, traînée par un seul cheval, Journ. offic. 11 mars 1873, p. 1687, 2a col. Dans beaucoup de rues.... les ordures sont amoncelées à tel point qu'une volante ou une victoria n'oserait s'y aventurer, ib. p. 1688, 1re col. VOLÉE. || 3° Ajoutez: || Etre le premier de sa volée, être au premier rang parmi les gens de même âge, de même condition. Il [Prévost-Paradoll en vint sans trop d'effort, au bout d'un an, à être le premier de sa volée, comme on disait autrefois, STE-BEUVE, Nouv. iundis, t. 1 (M. Prévost-Paradol). VOLET. HIST. XIV s. Ajoutez : Au cherpentier qui a refait.... le pignon de la porcherie et le volet (pigeonnier] (1336), VARIN, Archives administ. de la ville de Reims, t. II, 2o part. p. 749. VOLIGE. Ajoutez : || Planche de chêne, de 0,22 à 0,24 largeur, et 0,013 à 0-015 épaisseur, NANQUETTE, Exploit. débit et estim. des bois, Nancy, 1868, p. 75. † VOLINS ou VOLIS. Ajoutez : || Plus particulièrement, dans les chablis, la partie de l'arbre qui gît brisée sur le sol, BAGNERIS, Manuel de sylviculture, p. 6, Nancy, 1873. + VOLKSTING (volk-stingh'), s. m. Nom de l'assemblée nationale en Danemark. Le volksting a voté en troisième lecture le budget de la marine et de la guerre, Journ. offic. 7 févr. 1872, p. 877, tre col. ÉTYM. C'est une fausse orthographe pour folkething (voy. ce mot aux Additions). † VOMER. Ajoutez: || 2° Genre de poissons acanthoptérygiens. † VOMISSEUR (vo-mi-seur), s. m. Celui qui vomit. Que trouvez-vous de libéral en ces vomisseurs de matin, qui ont le corps aussi gras et potelé comme l'esprit tabide et léthargique? MALH. Lexique (au mot tabide), éd. L. Lalanne. † VOMITO NEGRO (vo-mi--to-ne-gro) ou, simplement, VOMITO (vo-mi-to), s. m. Expression espagnole qui signifie vomissement noir, et qui désigne la fièvre jaune. † VONTAC (von-tak), s. m. Arbre fruitier de Madagascar. Le vontac, arbre rameux haut de trois à quatre mètres, portant des fruits de la grosseur des coings, revêtus d'une enveloppe dure, ayant une chair de saveur douce très-prisée des Malgaches, E. BLANCHARD, Rev. des Deux-Mondes, 1er sept. 1872, p. 215. + VORDRE (vor-dr'), s. m. Nom vulgaire du saule marsault. VOTIF. Ajoutez: || 2o Fète votive, fête patronale, fête du patron à qui la localité est vouée. A la fête votive des Bessons [Lozère), Gaz. des Trib. 31 mars 1876, p. 318, 3o col. VÔTRE. || 2° Le vôtre, ce qui vous appartient Ajoutez un exemple: Et quand la faim les poind, se prenant sur le vôtre, RÉGNIER, Sat. 1. † VOUGE. ÉTYM. Ajoutez: Ce paraît être le même mot que gouge 1 (voy. ce mot au Dictionnaire). 1. VOULOIR. - REM. Ajoutez : || 4. Avec le prétérit indéfini de vouloir, et un que suivant, Mme de Sévigné a mis le verbe de la proposition subordonnée au prétérit indéfini du subjonctif: Elle n'a jamais voulu qu'il ait été saigné, 5 août 1674; Ils n'ont pas voulu que nous soyons partis plus tôt, 25 mai 1689. On dirait plutôt qu'il fût saigné; que nous partissions; mais il n'y a rien à redire à ces phrases de Mme de Sévigné. VOULU. || 2° Ajoutez: On donnera aux figures d'un tableau ou d'un groupe l'expression propre à l'action et voulue par la situation des personnages, BOUTARD, Dict. des arts du dessin, verbo passion. Des erreurs tantôt voulues, tantôt commises VOLONTAIRE. Ajoutez : || 7° Aujourd'hui, d'après la nouvelle loi militaire, jeune homme qui, passant avec succès un examen et versant une certaine somme, fait un an de service dans un régiment; après quoi il appartient à la réserve. de bonne foi.... les erreurs voulues, autrement + VOLONTARIANISTE (vo-lon-ta-ri-a-ni-st'), s. m. Partisan de la doctrine métaphysique qui admet que tout dans l'univers est subordonné à une volonté. Leibnitz était intellectualiste, Kant est volontarianiste; l'un mettait l'entendement audessus de la volonté, l'autre met la volonté audessus de l'entendement, Rev. critique, 23 sept. 1876, p. 203. † VÕLSELLE (vol-sè-l'), s. f. Terme d'anatomie. Nom donné par Léon Dufour à l'une des parties constituantes de l'armure copulatrice [chez les éphémères), JOLY, Acad. des sc. Comptes rend. t. LXXXIII, p. 811. - ETYM. Lat. volsella, petite pince, de vulsum, supin de vellere, arracher. + VOLTAIRIUSCULE (vol-tè-ri-u-sku-l'), s. m. Diminutif de Voltaire, un émule de Voltaire en petit. Le voltairiuscule du xxx siècle, Journal de la Meuse du 20 juill. 4876. + VOLUBILE. Ajoutez: || 2° Fig. Qui se tourne suivant toutes les influences. Les Grecs, déchus, privés de l'exercice des vertus publiques, iques, devenaient, sauf de rares exceptions, plus légers, plus volubiles, plus sophistiques, STE-BEUVE, Causeries du lundi, t. xv, La morale et l'art. + VOLUCELLE (vo-lu-sè-l'), s. f. Terme d'entomologie. Genre d'insectes diptères, comprenant une espèce qu'on nomme la mouche du rosier. † VOLUMETTE (vo-lu-mè-t'), s. m. Petit volume. Je lui adresserais dans peu de jours mon Cléophon..., qui peut faire un volumette exquis et être divisé en neufchapitres raisonnables, BALZAC, Lett. inédites, xxi, éd. Tamizey-Larroque. ETYM. Diminutif de volume. Balzac se sert plusieurs fois de ce mot, qui pourtant n'est pas dit les iniquités qui surchargent les uns pour décharger les autres, HORN, l'Écon. pol. avant les physiocr. ch. XI. || 4° Bien voulu. Ajoutez: Après tout, une personne bien voulue a toujours de quoi vous contenter, LA MOTHE LE VAYER, Dial. d'Orat Tubero, t. 11, p. 387. VOUS. REM. Ajoutez: || 4. Avec un verbe à l'impératif, vous ne se met pas. Cependant Régnier a écrit: Il me dit: vous soyez, monsieur, le bien venu! Sat. x. Cela n'est plus usité. † VOUSSÉ, ÉE (vou-sé, sée), adj. Qui présente une voussure. On ne voit plus guère de ces hideux animaux [porcs] plats, au dos voussé, aux longues jambes, à la tête monstrueuse, au squelette volumineux, à la chair sèche et rare, GUYOT, Bullet soc. centr. d'agric. t. xxxvi, p. 408. + VOUSSOL s. m. Nom vulgaire du myrica gale. VOÛTÉ. || 1o Ajoutez: Il [le prince Orlof a fait creuser en automne les fondements d'une porte cochère, et, pendant les plus fortes gelées de l'hiver, il a fait remplir d'eau ces fondements, afin qu'elle se convertit en glace. ace... au printemps on éleva dessus une porte cochère voûtée en briques et très-solide; elle existe depuis quatre ans, et elle existera, je crois, jusqu'à ce qu'on l'abatte, Lett. de Catherine II à Voltaire, 20 févr. (3 mars) 1773. VOYAGE. Ajoutez: || 8° Autrefois, dans certains couvents, un voyage à Jérusalem, la prison perpétuelle à laquelle les religieux condamnaient un de leurs confrères, ainsi dit parce que, si on venait le demander, ils répondaient qu'il était allé faire un voyage à Jérusalem, Biblioth. critique, Amsterdam, 1740, t. Iv, p. 294. VOYAGEUR. Ajoutez: || 5° Arbre du voyageur, bien fait; car il est du masculin, bien que la dé-le ravenala madagascariensis, BAILLON, Dict. de sinence soit féminine. VOLUPTUAIRE. Ajoutez : || 2° Qui ne se fait que pour le plaisir. Les lieutenants de louveterie ne peuvent se livrer à une chasse purement voluptuaire, A. ROUSSET, Dict. des forêts, verbo louveterie. VOLUPTUEUSEMENT. HIST. XVI s. Ajoutez: bot. p. 248. Sonnerat, le premier, a décrit le ravelana, l'arbre du voyageur, de nos jours presque poétisé par une sorte de légende, E. BLANCHARD, Rev. des. Deux-Mondes, 1er juill. 4872, p. 73. || 6° Nom donné par les enfants aux graines de cha don que le vent meut dans l'air. Pareils à ces vaporeuses graines des chardons que les enfants nomment des voyageurs, A. THEURIET, Rev. des Deux-Mondes, 1er oct. 1874, p. 553. REM. Au XVIIe siècle, on prononçait souvent, au pluriel, voyageux. Les dieux prennent quelquefois la figure des voyageux, RAC. Lexique, éd. P. Mesnard. † 2. VRAI (vrè), s. m. Nom vulgaire du varech. + VRANCELLE (vran-sè-l') ou VRONCELLE (vron-sè-l'), s. f. Noms du liseron soldanelle. † VREILLE. Ajoutez: || Dans l'Aunis, on dit vreillée et vrillée, Gloss. aunisien, p. 159. ÉTYM. Vrille, parce que les tiges des liserons s'entortillent en forme de vrille autour des tiges ou des branches voisines. VRILLE. ETYM. Ajoutez: Le Dictionnaire, établissant que la forme primitive est viille, visle, veille, s'en sert pour rejeter les étymologies proposées et ne conclut pas. Mais M. Bugge, Romania, no 10, p. 160, pense que viille répond précisément au latin viticula (comp. cheville, lat. clavi lue, fringale pour faimvalle. Il ajoute qu'il faut accepter comme signification primaire de vrille, cirre de la vigne. La démonstration de M. Bugge est pleinement satisfaisante. Remarquons que le lat. vitis a donné le français vis, qui signifie un instrument à hélice et autrefois un escalier tournant. + VULCAIN. Ajoutez: || 4° Petite planète, qu'on croit exister entre Mercure et le soleil, et qui ferait sa révolution en quarante-deux jours et une demi-heure. VULGAIRE. Ajoutez: || 11° Terme de droit romain. Substitution vulgaire, substitution d'un héritier, faite par le testateur, à l'héritier institué, † VRILLER. || 2° V. n. Il se dit aussi d'un cor-au cas qu'il ne se présente pas pour recueillir dage, d'un cordonnet qui se tortille. Cette ralin- † VU-ARRIVER (vu-a-ri-vé), s. m. Terme d'ad- VUE. Ajoutez : || 33° À vue d'oiseau, de loin et de haut, comme voit l'oiseau qui plane dans l'air. Il ne laissa pas de peindre à vue d'oiseau l'aspect de la chartreuse de Bourg-Fontaine et du pays des environs..., on l'employa aussi à peindre le couvent à vue d'oiseau, GUILLET DE ST-GEORGES, Mém. cula), petite vigne, cirre de la vigne, diminutif inéd. sur l'Acad. de peint. publiées par Dussieux, de vitis, vigne. L'épenthèse de l'r a ses analogies etc. t. II, p. 68. || On dit communément à vol dans fronde pour fonde, franfreluche pour fanse-d'oiseau. l'hérédité; vulgaire signifie ici ordinaire, par opposition à la substitution pupillaire, dans laquelle le testateur substitue un héritier éventuel à son héritier réel, si ce dernier meurt impubère et avant d'avoir eu la capacité de tester lui-même (la substitution vulgaire est encore, sauf le nom, usitée en droit français; la substitution pupillaire ne l'est plus). Qu'à cet effet, elle [la testatrice] en avait institué deux [légataires] successivement, avec substitution vulgaire, le second devant éventuellement lui succéder à la place du premier..., les conditions jointes à la substitution vulgaire doivent être comprises lato sensu, Gaz. des Trib. 18 nov. 1874, p. 1405, 2o et 4o col. W WAL + WACAPOU (oua-ka-pou), s. m. Bois de la Guyane française. Pour ne nous occuper en ce moment que des essences propres à l'ébénisterie, nous signalerons le wacapou; cette magnifique essence, dit le rapport, plus belle que nos vieux chênes et si propre aux sculptures et à l'ébénisterie de luxe, est demandée à 230 francs le stère, Journ. offic. 3 avril 1876, p. 2384, 2o et 3o col. + WACKE. Ajoutez: ÉTYM. Angl. wacke; de l'all. Wacke, même sens. † WACOUA (oua-koua), s. m. Le même que vaquois (voy. ce mot au Dictionnaire). Comme le wacoua et autres feuilles du même genre, telles que celles du latanier, par exemple, sont trèsabondantes à Cuba, il n'y a aucun motif pour qu'on n'en fasse pas des nattes ou sacs, Journ. offic. 6 août 1872, p. 5398, 2o col. + WADDY (ouad-di), s. m. Sorte de tomahawk court qui se lance à la main; c'est une arme des Australiens, Journ. offic. 19 juill. 1872, p. 4935, 1o col. + WAGAGE (oua-ga-j'), s. m. Limon de rivière. Elle [la région du N.-O] fait aussi usage de tourteaux..., de limon de rivière ou wagage, de colombine, HEUZé, la France agricole, carte no 7. † WAGNERISME (vagh-né-ri-sm'), s. m. Musique, manière musicale de Wagner, musicien allemand contemporain. M. Gounod a tiré du wagnerisme tout ce qu'il avait de bon à nous donner, DE LAGENEVAIS, Rev. des Deux-Mondes, 15 juin 1874, p. 951. † WAGONNETTE (va-go-nè-t'), s. f. Sorte de voiture. Voitures, coupé, landau, calèche, phaéton, wagonnette, victoria, Journ. offic. Ann. 9 déc. 1871. † WAGONNIER (va-go-nié), s. m. Voy. vagon nier au Dictionnaire. + WAHABITE. Ajoutez: - ETYM. Ouahbab (Mohammed ben Abd-el-Ouahbab), auteur de la secte, DEVIC, Dict. étym. + WAKOUF (oua-kouf), s. m. Nom, dans l'Algérie, des biens appartenant aux mosquées. On écrit plus souvent vacouf. † WALHALLA. Ajoutez : || 2° Temple de mémoire élevé par le roi Louis Ier de Bavière, sur le Brauberg, à deux lieues de Ratisbonne, et consacré aux illustrations de l'Allemagne. + WALRUS (oual-rus', ou, à l'anglaise, oualreus'), s. m. Sorte de cétacé, le morse. Le walrus est un véritable monstre; sa longueur est de trois à cinq mètres, il pèse vingt quintaux, le Tour du monde, livraison du 15 août 1874, p. 107. Au moment de l'abandon [de la flotte baleinière du North Pacific], la cargaison totale de ces douze navires se composait de 12000 barils d'huile, de 2300 gallons de spermaceti, de 64 000 livres de fanons et des 48 000 livres d'ivoire du walrus, Journ. offic. 23 nov. 1876, p. 8603, 2o col. ETYM. Anglais, walruss, qui est l'allemand Wallross, morse, de Wall, baleine, et Ross, cheval. WAS † WAMPOUM (ouan-poum'), s. m. Nom donné, parmi les tribus de l'Amérique du Nord, à des ceintures auxquelles étaient enfilés des coquillages de diverses formes et de diverses couleurs, et qui, par leurs combinaisons emblématiques, étaient destinées à éveiller dans l'esprit telle ou telle notion; c'est l'analogue des quipos, A. MAURY, De l'origine de l'écriture, Journ. des savants, août 1875, p. 467. M. de Vesly passe en revue les images memento: quipos des Chinois et des Péruviens, wampoums et tatouages des tribus de l'Amérique, Journ. offic. 22 avril 1876, p. 2860, tre col. † WAPITI (oua-pi-ti), s. m. Sorte de cerf de l'Amérique du Nord. Dans les nouveaux États et territoires de par delà le Mississipi, on parle de ladisparition rapide non-seulement de l'élan et du cerf, mais encore des moufflons et des wapitis, Rev. britan. août 1876, p. 474. † WARIE. Ajoutez : REM. On le trouve aussi au masculin, sous la forme wary. On écrit de Saint-Pierre Miquelon : Les inquiétudes augmentent en ce qui concernait les sieurs.... pêcheurs de l'île aux Chiens, partis à la chasse des oiseaux de mer, le 30 décembre dernier, dans un wary, Avranchin, 6 févr. 1876. † WARNETTE. Ajoutez: On le trouve écrit aussi warnète. Les bateaux de dix tonneaux et au-dessous, qui se livrent à la pêche dite aux warnètes et qui ne rapportent que du poisson frais, seront exemptés des conditions d'armement exigées..., Décret du 7 juin 1852, pêche du hareng, art. 12. † WARRANTER (oua-ran-té), v. a. Terme de commerce. Munir d'un warrant. Le règlement de l'indemnité pour les marchandises warrantées brûlées par la Commune est encore entravé, mais le résultat peut être apprécié, Journ. offic. 5 avril 1874, p. 2598, 3o col. Il [un négociant] peut hypothéquer ses magasins, warranter ses marchandises, donner en garantie son portefeuille, ib. 28 juin 1874, p. 4413, 2o col. Objectera-t-on que le récépissé peut être négocié, peut être warranté ? Gaz. des Trib. 8 avril 1876, p. 346, 4re col. † WARROTS. Ajoutez: || On trouve aussi warats. La vesce et les warats se sèment dans le courant de ventose, J. F. HENRY, Essai sur l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer, p. 174, Boulogne, 1816. + WASTE (oua-st'), s. f. Terrain nu et sans culture. Avant de pénétrer dans le village, j'ai traversé des wastes; ce mot s'est trouvé au bout de mon crayon; il appartenait à notre ancienne langue franque; il peint mieux l'aspect d'un pays désolé que le mot lande, qui signifie terre, CHATEAUB. Mém. d'outre-tombe (éd. de Bruxelles), t. vi, Weissenstadt, la Voyageuse, etc. ÉTYM. Angl. waste, terre inculte, de l'anc. franç. guaste, écrit dans la région du nord waste (voy. GATER), et qui a des attaches au germanique wastjan. Notre ancienne langue franque, qui si WOO gnifie ici l'ancien français, montre que Chateaubriand ignorait complétement ies origines de notre idiome. La langue franque est un dialecte germanique qui fut parlé par les Francs en Gaule tant qu'ils ne furent pas assimilés par la population indigène; mais elle ne fut jamais la langue des Gaules, qui était le latin au moment de l'invasion barbare, et qui devint peu à peu le français. † WATERCLOSET (oua-tèr-klô-zèt'), s. m. Nom anglais des lieux d'aisance, qui est passé dans notre langue. ETYM. Angl. water, eau, et closet, cabinet, closet dérive du français clos, fermé. † WATERIE (oua-te-rie), s. f. Nom, dans le Pasde-Calais, d'un mélange de fèves et de pois, les Primes d'honneur, Paris, 1869, p. 81. † WATERINGUE. Ajoutez : || 2° Se dit quelquefois pour désigner la direction qui administre une wateringue. || Dans l'étymologie, au lieu de wateringen, lisez watering. + WÉGA. Ajoutez: ETYM. Arabe, ouagi, tombant, l'oiseau tombant, par rapport à altaïr, situé non loin de là, qui est l'aigle volant. † WEHRGELD (ver-ghèld), s. m. Terme germanique appartenant à la période barbare. Prix qu'on payait pour le meurtre d'un homme. Ils [les antrustions] avaient droit au triple wehrgeld, en d'autres termes, la liberté et la vie d'un antrustion étaient estimées au triple de celles d'un Franc de condition ordinaire, F. ROCQUAIN, Revue polit. et litt. 27 mai 1875. - ETYM. All. Wehr, défense, et Geld, argent. + WETTERLI (vè-tèr-li), s. m. Nouveau fusil perfectionné, ainsi dit du nom de son inventeur La landwehr sera progressivement armée du wetterli, Journ. offic. 20 oct. 1873, p. 6461, 3o col. † WILLELMITE (vil-lèl-mi-t'), s. f. 'Terme de minéralogie. Silicate de zinc, incolore ou jaunâtre. + WILLKOMM (vil-kom'), s. m. Sorte de verre à boire allemand. Willkomm en verre de Bohême. ÉTYM. All. willkommen, bien venu. † WINTER (ouin-tèr), s. m. Écorce de winter, écorce du wintera aromatica, qui est employée en pharmacie. Les écorces.... de winter, d'yèble, etc. Tarif des douanes de 1844, note 194. ÉTYM. Winter, marin anglais du xvi siècle. † WÖHLERITE (veu-lé-ri-t'), s. f. Terme de minéralogie. Minéral complexe, brun jaunâtre, † WOLLASTONITE (ou-la-sto-ni-t'), s. f. Terme de minéralogie. Silicate de chaux, incolore, translucide. † WOOMERA (ou-mè-ra), s. m. Chez les Australiens, bâton à lancer la zagaie. La zagaie se lance avec une merveilleuse précision à cinquante pas avec la main, et jusqu'à cent cinquante avec le woomera, Journ. offic. 9 juill. 1872, p. 4935, 1er col. || C'est une autre forme de bommerang (voy. ce mot au Supplément). X XÉN XYL XYL † XANTHIPPE (gzan-ti-p'), s. f. La 156o planète | se trouvaient des atriums, des palais, des monas- | 80 000 balles de coton dans le seul district de télescopique, découverte en 1875 par M. Palisa. ΕΤΥΜ. Ξανθίππη, nom de femme, Ξάνθιππος, nom d'homme, de ξανθός, jaune, et ἵππος, cheval. + XÉNIE (ksé-nie), s. m. Épigramme littéraire ou philosophique, ordinairement en deux vers; mot très-connu en Allemagne à cause du recueil de xénies qu'ont donné en commun Schiller et Gœthe. ÉTYM. Lat. xenia, titre du XVIIe livre d'épigrammes de Martial, ainsi nommé, parce qu'il y décrit en distiques les choses qu'on donne d'ordinaire à ses hôtes, du lat. xenium, présent fait à un hôte, de ξένιον, même sens, de ξένος, hôte, étranger. + XÉNODOQUE (ksé-no-do-k'), s. m. Terme d'antiquité. Local destiné à recevoir et à loger les étrangers. A côté [des ruines romaines de Merida] tères, des hôpitaux, des xénodoques, des basiliques, Memphis, Journ. offic. 20 août 1875, p. 7005, ΕΤΥΜ. Ξενοδοχεῖον, de ξένος, étranger, et † XÉROPHILE (ksé-ro-fi-l'), adj. Qui aime les ΕΤΥΜ. Ξηρός, dur, et φίλος, qui aime. REM. On trouve xyliculture. Les hommes ÉTYM. Mot hybride fait de ξύλον, bois, e: culture. + XYLOFER (ksi-lo-fèr), s. m. Terme de gymnastique. Instrument nouveau conseillé par le docteur Tissot en 1870, pour ouvrir et développer la poitrine des enfants, composé par M.. Laisné, en 1873. Des xylofers; le fusil avec sa bayonnette garnie de son fourreau peut très-bien remplacer cet instrument pour les militaires, N. LAISNÉ, Notions pratiq. sur les exercices du corps, p. 28. † XYLONITE (ksi-lo-ni-t'), s. m. Synonyme d'ivoride (voy. ce mot au Supplément), Lettre commune des douanes, 20 déc. 1876, no 334. ÉTYM. Dérivé irrégulier de ξύλον, bois. YED Y YEN YOH 2. Y. - REM. Ajoutez: || 12° Dans une construc- | bras; cette étoile est ainsi nommée à cause de sa | + YEOMAN (io-man'), au pluriel YEOMEN (io tion commençant par où, et le membre principal de la phrase venant après, on ne répugnait pas autrefois à mettre un y pléonastique dans ce membre. Où il n'y a rien, le roi y perd ses droits, et la nature aussi, VOLT. Lett. en vers et en prose, 162. Aujourd'hui ce pléonasme n'est plus admis. + YACNA (i-a-sna), s. m. Nom d'un des livres sacrés des Parses (avec un grand Y). Agni [le dieu du feu] est représenté avec la ceinture en plusieurs endroits des Védas, et, dans le Yaçna, Ormusd présente la première ceinture à Haoma, F.DELAUNAY, Journ. offic. 24 sept. 1872, p. 6168, 2o col. + YAM (iam'), s. m. Nom, à la Nouvelle-Guinée, d'une racine analogue à la pomme de terre. Les indigènes donnèrent des marques de confiance en venant à bord eten cédant leurs yams en échange d'autres objets, Journ.offic. 21 mars 1876, p. 1970,1re col. † YED. Ajoutez : ÉTYM. Arabe, yed, main, position, DEVIC, Dict. étym. mèn), s. m. Membre de la yeomanry (voy. ce mot au Dictionnaire). Robin Hood, c'est le héros national.... compatissant d'ailleurs et bon envers le pauvre monde, recommandant à ses gens de ne pas faire de mal aux yeomen ni aux laboureurs, H. TAINE, Hist. de la littér. anglaise, t. 1, livre 1, les Origines, ch. 1, et ix. † YÉMÉNIQUE (ié-mé-ni-k'), adj. Qui est relatifau Yémen. La majeure partie des tribus yéméniques, subsistantes à la naissance de l'islamisme, tiraient leur origine de l'un ou de l'autre de ces deux personnages (Himyar et Cahlân), CAUSSIN DE PERCEVAL, Hist. des Arabes avant l'islamisme.|| On dit aussi yéménite. Les monuments de la civilisation abyssine, qui + YLANG-YLANG (i-lan-gh'-i-langh'), s. m. Végétal se voient encore à Axum, offrent la plus grande analogie avec les débris de la civilisation yéménite qui se voient à Mareb, F. LENORMANT, Manuel d'hist. ancienne de l'Orient, liv. vII, t. III, p. 279, 4a édit. † YENOTTE (ié-no-t'), s. m. Sorte de gazelle. Sur tout le littoral [mers du Japon et Manche de Tartarie]..., on rencontre des quantités considérables de chèvres sauvages, de cerfs, de chevreuils, de yenottes et de martres zibelines, Journ. offic. 8 mai 1876, p. 3150, 4tre col. des îles Philippines qui donne un parfum. C'est dans l'île de Luçon que croît l'ylang-ylang, dont l'arome exquis est devenu dans ces derniers temps à la mode en France et en Angleterre, PLAUCHUT, Rev. des Deux-Mondes, 15 mars 1877, p. 456. † YOGHI (io-ghi), s. m. Nom, dans l'Inde, des ascètes suivant le système de dévotion appelé yoga, c'est-à-dire, union avec la divinité. ÉTYM. Le sanscrit yoga est de même racine que le latin jungere, joindre. ZÉB ZAIN. Ajoutez: || Il se dit aussi des chiens. Braques zains, marrons, noirs, blancs, marqués de feu, de toute taille, Journ. offic. 27 sept. 1877, p. 6519, tre col. + ZAMENIS (za-me-nis'), s. f. Zamenis verte et jaune, sorte de couleuvre, coluber atro-virens, Schl. † ZÁMORIN (za-mo-rin), s. m. Nom donné par les voyageurs portugais au souverain de Calicut. + ZAOUIA (za-ou-ia), s. f. Établissement religieux où les docteurs de l'islamisme enseignent particulièrement la doctrine, la jurisprudence et la grammaire, charbonneau, Dict. franç.-arabe. † ZAPTIEH (za-ptiè), s. m. Nom des gendarmes chez les Turcs, Journ. offic. 10 juin 1876, p. 4053, 2o col. † ZÉBRURE. Ajoutez: || Par extension. Les flammes jaillissant au dehors ont crevé les fenêtres et tracé de larges zébrures noires le long des murailles, TH. GAUTIER, Journ. offic. 5 août 1874. Z ZÉL ÉTYM. Arabe, zān, nom de † ZÉEN. Ajoutez : ZÉL + ZÉDARON. Ajoutez. ÉTYM. Zédaron est | zélote fougueux [Pseudo-Esdras] d'un Josèphe trai- ZÈLE. HIST. Ajoutez : xvs. Zele d'amours ΕΤΥΜ. Ζηλωτής, celui qui a du zèle, de ζῆλος zèle (voy. ZÈLE). † ZÉLOTISME. Ajoutez: || 2° Terme d'histoire ancienne. Parti de ceux des Juifs qui, sous la domination romaine, voulaient à tout prix secouer le joug étranger. † ZEMB (zamb'), s. m. Nom d'un taon de l'Abyssinie, si insupportable qu'il force des tribus entières à émigrer, CORTAMBERT, Cours de géographie, Paris, 1873, p. 593. + ZÉMINDAR (zé-min-dar), s. m. Nom, dans l'Inde, de fonctionnaires qui perçoivent l'impôt dans les villages et qui en transmettent le produit au souverain, après en avoir conservé une partie comme rémunération de leur peine. Lord Cornwallis considéra les zémindars comme des propriétaires touchant la rente de leurs tenanciers et payant sur cette rente un fort impôt à l'État; il transforma ainsi les villageois, jadis propriétaires sous le domaine éminent de l'État, en fermiers des zémindars, et il créa du coup la grande propriété féodale avec l'hérédité des bénéfices, E. DE LAVELEYE, Rev. des Deux-Mondes, 1er août 1872, p. 530. ÉTYM. Persan, zemindār, de zemin, terre, et dār, possédant. ZÉPHIRE. Ajoutez: || 5° Sorte de laine. En mars dernier, les laines zéphire, pour tapisserie, qu'on appelle en France laines Ternaux, se vendaient en couleurs ordinaires 15 francs le kilo à Berlin, tandis qu'à Paris il serait impossible de les établir au-dessous de 20 à 22 francs, Enquête, Traité de comm. avec l'Anglet. t. II, p. 517. || On dit de même casimir zéphire, casimir fait avec la laine zéphire. †ZEUZÈRE (zeu-zè-r'), s. f. Lépidoptère de la famille des nocturnes. Zeuzère du marronnier, zeuzera æsculi, d'après Lucas; d'après d'autres, cossonus æsculi, papillon de nuit. †ZÉZAYER. Ajoutez: || Activement. Arnoux, jurant qu'il n'y avait pas de danger, continuait et même zézayait des caresses en patois marseillais, G. FLAUBERT, l'Éducation sentimentale, t. 1, p. 189. + ZIG (zigh), s. m. Terme populaire. Celui qui a de l'entrain, de la gaieté dans le caractère, de la rondeur et de la simplicité dans les allures. Un bon zig. ÉTYM. Suivant M. Maxime Du Camp, le peuple dit un bon zig comme synonyme d'un bon bougre; or, quand les Bulgares (Bougres) envahirent le nord de l'empire d'Orient, ils étaient accompagnés d'une tribu nommée les Zigs. † ZIL (zil), s. m. Mot ture qui désigne un instrument de musique militaire, analogue aux cymbales. † ZOOTROPE (zo-o-tro-p'), s. m. Instrument qui fait défiler devant l'œil une série d'images figurant un être animé dans les diverses attitudes qui correspondent aux phases successives d'un même mouvement; et la rapidité avec laquelle ces images se succèdent produit l'illusion d'un être vivant, R RADAU, Rev. des Deux-Mondes, 15 sep. 1873 p. 479. ΕΤΥΜ. Ζῶον, animal, et τρέπω, tourner. † ZOUIDJA (zou-i-dja), s. f. Terme d'administration, en Algérie. Mot arabe qui signifie l'étendue de terre que deux bœufs peuvent labourer dans la saison, CHERBONNEAU, Dict. franç.-arabe. + ZURNA (zur-na), s. m. Nom d'un instrument de musique des Tures qui, par sa forme et la qualité de ses sons, ressemble à notre hautbois. FIN DU SUPPLÉMENT |