Page images
PDF
EPUB

pâte que l'on juxtapose et que l'on comprime pour | thasar, festin somptueux et abondant, ainsi dit du | bancoulier. || Noix de bancoule, noix oléagineuse. les souder ensemble, P. POIRÉ, Notions de chimie, festin que donnait Balthasar, dernier roi de Baby- Les noix de bancoule ont été i'objet d'expériences

p. 192. Paris, 1869. || 4° Terme de métallurgie. Sy- lone, au moment où les Perses de Cyrus prirent la qui permettent de leur faire jouer un rôle imnonyme de loupe. Les balles ou loupes peuvent être extraites pour être soumises au cinglage, si c'est du fer forgé qu'on se propose de produire, Journ. offic. 12 mai 1873, p. 3064, 2 col.

† 2. BALLER (ba-lé), v. n. Terme de métallurgie. Se former en balle ou loupe. Dans ces conditions de marche, le fer métallique est bientôt précipité du minerai fondu qui enveloppe la scorie; on donne alors un mouvement plus rapide au rotator pour faire baller le fer, Journ. offic. 12 mai 1873, p. 3064, 2o col.

+ BALLETANT (ba-le-tan), s. m. Celui qui prend part à un ballet. Nous vîmes jeudi soir le ballet attendu si longtemps.... ce fut un désordre le plus grand du monde, de quoi toutefois les balletants ont occasion de remercier Dieu, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.

ville et le tuèrent. || Familièrement. Un balthasar, un grand repas. Le logement de Marcel, qui luiservait d'atelier, étant le plus grand, fut choisi pour la salle du festin, et les amis y firent en commun les apprêts de leur balthasar intime, MÜR GER, SC. de la vie de Bohême, ch. xxi.

BALUSTRE, ÉE (ba-lu-stré, strée), par 1. passé. Garni d'une balustrade. Le pont [de batea ux pour traverser un fleuve] a quatre petites guérites aux quatre coins, et le reste est balustré, PELLISSON, Lett. hist. t. 1, p. 125.

† BALYK (ba-lik'), s. m. Dos d'esturgens salés et séchés, Journ. offic. 23 juill. 1874, p. 5158, 3o col. Après 15 ou 20 jours de sel, on lave le balyk, on le met un peu au soleil, puis à l'ombre et dans un courant d'air, à l'abri d'un toit, ib. p. 5159, 1re col.

+BALZAC (bal-za), s. m. Balzac blanc, balzac noir,

† BALLIÈRE (ba-llè-r', Il mouillées), s. f. Nom, à Saint-Brieuc, de paillasses faites de balle d'a-noms, dans l'Angoumois, d'un cépage blanc et

voine (et aussi dans l'Aunis, Gloss. aunisien, La Rochelle, 1870, p. 68).

1. BALLON. Ajoutez : || 6° Globe en verre et en forme de ballon qu'on met aux lampes. Fabricant de ballons pour lampes, Tarif des patentes, 1858. || 7° On dit qu'une danseuse de l'Opéra a du ballon, lorsqu'elle danse en arrondissant gracieusement les bras, et en faisant ballonner ses jupes.

- HIST. XVI s. Ajoutez: Ballon de drap [drap empaqueté]; ballon d'acier [s'entendait d'une certaine quantité d'acier, soit d'un seul morceau, soit en plusieurs morceaux réunis et mis en paquet arrondi], MANTELlier, Gloss. Paris, 1869, p. 14.

† 3. BALLON. Ajoutez: || Chant des ballons, bruit qu'on entend parfois dans les montagnes. Il nous paraît plus probable que les bruits entendus étaient produits par ce phénomène bien connu des voyageurs sous le nom de chant des ballons, bruit de roche, H. DE PARVILLE, Journ. offic. 29 nov. 4874, p. 4695, 2o col.

† 4. BALLON (ba-lon), s. m. Nom, dans le département de la Somme, d'une voiture destinée au transport du poisson.

+ BALLONNER. Ajoutez : || 2° V. rést. Se ballonner, devenir bombé, en parlant d'un mur. A chaque agitation de la lame, la mer déferlait par-dessus le quai; d'énormes crevasses se sont produites, en même temps que la muraille en pierre de taille s'est ballonnée de la façon la plus inquiétante, Extr. du Journ. du Havre, dans Journ. offic. 11 déc. 1874, p. 8493, 3o col.

† BALLONNET (ba-lo-nè), s. m. Petit ballon, petit vase en verre. Il [M. Bert] a respiré un mélange artificiel d'oxygène et d'azote dans la proportion de 40 pour 100 contre 60 pour 100 renfermé dans de petits ballonnets, H. DE PARVILLE, Journ. offic. 3 avr. 1874, p. 2568, 3o col.

† BALNÉAIRE (bal-né-é-r'), adj. Qui concerne les bains. Température balnéaire. || Station balnéaire, lieu où l'on prend des bains d'eau minérale ou des bains de mer.

ÉTYM. Lat. balnearis, de balneum, bain. + BALNÉATION (bal-né-a-sion), s. f. Adminis tration des bains en général.

ÉTYM. Lat. balneum, bain. + BALNÉATOIRE (bal-né-a-toi-r'), adj. Qui a rapport aux bains. Appareils balnéatoires et hydrothérapiques, Journ. offic. 9 sept. 1876, p. 6852,

3o col.

BALOURD. Ajoutez: - REM. Voici un exemple plus ancien que ceux qui sont cités: Il est grand dommage que je ne sois imprimeur; je disputerais de gloire avec les Elzeviers et effacerais celle des Plantins; pour le moins ne ferais-je pas comme les balourds qui d'une ligne ne font qu'un mot, BALZAC, Lettr. inéd. xxxvui, éd. Tamizey-Larroque. + BALSAMITE (bal-sa-mi-t'), s. m. Sectateur de Cagliostro (Joseph Balsamo), Mém. de la marq. de Créquy, t. II, ch. XI.

+ BALSE (bal-s'), s. m. Radeau du Chili, formé de deux outres, Journ. offic. 23 fév. 1874, p. 1457. + BALTADJI (bal-ta-dji), s. m. Officier du sérail préposé à la garde des princes et du harem.

ÉTYM. Turc, bāltadji, de balta, hache, et dji, terminaison qui indique les noms de métier; dénomination qui vient, dit-on, de ce que, les baltadjis étant chargés d'approvisionner de bois les appartements du Grand Seigneur, leur hache représentait la cognée du bûcheron, DEVIC, Dict. étym.

† BALTHASAR (bal-ta-zar), s. m. Festin de BalDICT. DE LA LANGUE FRANÇAISE.

d'un cépage noir, les Primes d'honneur, Paris, 1869, p. 319. || Le balzac noir, sorte de cépage du Limousin, les Primes d'honneur, p. 511, Paris, 1874.

BALZAN. - ETYM. Ajoutez: A côté de l'étymologie, consultez cette note remise par M. Marcel Devic: Anc. franç. beaucent, beauceant, baucant (Les costés a beaucans et fauve le crespon, Roman d'Alex. dans Lacurne); bas-lat. baucennus, baucendus, bauchantus, dans Du Cange, qui explique: albo et nigro interstinctus vel bipartitus.... de equis quorum pelles nigro et albo interstinctæ sunt; de l'arabe ablaq, fém. balqua', plur. bolq, que Freytag explique: nigro alboque colore variegatus; usque ad femora albis præditus equus; faras balqa', jument balzane; ainsi cet adjectif arabe a à la fois le sens de marqué de blanc et de noir, et le sens de qui a une bande blanche aux pieds de sorte que la forme et la signification font tout à fait préférer l'arabe à l'ital. balza, proposé par Diez.

BAMBOCHE. || 2° Ajoutez: En voyant ces bamboches titrées [des officiers de naissance), rien ne m'amusait davantage, L. du P. Duchêne, l'Ami des soldats, p.

7.

BAMBOU. Ajoutez: - ETYM. Malais, bambou ou mambou, DEVIC, Dict. étym.

+ BANALISER (ba-na-li-zé), v. a. Néologisme. Rendre banal. Types tant de fois réalisés par toutes les écoles et un peu banalisés par l'abus de la mythologie dans la décoration, Journ. offic. 23 mars 1874, p. 2233, 3o col. .... époque terrible et grandiose que tant de livres, de tableaux, de lithographies, de romances, de mélodrames ne sont pas encore parvenus à banaliser, ALPH. DAUDET, Journ. offic. 1er mai 1876, p. 3034, 2o col.

BANALITÉ. Ajoutez: || 3° Caractère banal d'une chose. Une mode.... dénaturée par la bizarrerie ou la banalité de ses applications, GUIZOT, Vies des poëtes français, 1re édit. p. 103.

BANC. Ajoutez: || 8° Banc d'épreuve, banc sur lequel sont placés les canons des armes à feu portatives, lorsqu'on les éprouve. Il y a un banc d'épreuve à Saint-Étienne; il n'y en a pas à Paris.... ce n'est pas pour 2000 canons qu'on aurait pu établir un banc d'épreuve; il ne se serait pas soutenu, Enquête, Traité de comm. avec l'Anglet. t. II, p. 36. || Banc de forerie, table qui porte les couteaux et les forets nécessaires au tournage et au forage des bouches à feu.

+ BANCABLE (ban-ka-bl'), adj. Se dit d'un effet de commerce qui a la condition nécessaire pour être escompté par la banque de France, ou même par des banques d'autres pays. || Ce mot, trèsmauvais, s'introduit par le besoin d'abréger. BANCAL. ÉTYM. Ajoutez: À propos de bancal, on pense naturellement à cette expression populaire: il a les jambes en pied de banc, pour il est bancal, les pieds d'un banc étant rapprochés par le haut et éloignés par le bas (Note communiquée par M. B. M. Petilleau).

+ BANCELLE. Ajoutez Pour éviter la honte qu'on nous vit [les évêques] dans l'église même sur une méchante bancelle de bois, tandis que M. le baron de Léon et messieurs les commissaires des états avaient de grands et magnifiques fauteuils à s'asseoir, Lett. de l'évêque de St-Malo, dans sév. t. XI, p. XLI.

portant dans l'éclairage et la parfumerie; les îles de la Société et la Nouvelle-Calédonie les fournissent avec assez d'abondance, Journ. offic. 27 juin 1874, p. 4400, 1o col.

1. BANDE. Ajouez: || 9° Nom donné par quelques-uns au comma, papillon de jour, papilio comma, plus exactement hesperia comma.

2. BANDE. Ajoutez: || Bande noire s'est dit, pendant la période révolutionnaire, du parti contrerévolutionnaire, des robins, des prètres. Quelquesuns de ces cavaliers.... s'avisèrent de boire à la santé de messire Condé et autres chefs de la bande noire, LE P. DUCHÊNE, 263° lettre, p. 2.

+ BANDINGUE. Ajoutez: - REM. La bandingue qui sert à fixer le quart à poche sur le halin ou aussière, est un cordage de 16 millimètres de diamètre environ; ce cordage est plus souvent nommé martingale. A Fécamp on dit badingue.

+ BANDIOTE (ban-di-o-t'), s. m. Nom, dans le comté de Nice, des propriétaires des terrains dits bandites. Durante a proposé le rachat de la vaine pâture et des droits de bandite.... mais il faudrait des sommes considérables pour rembourser aux propriétaires ou bandiotes la valeur capitalisée de ces droits abusifs.... L. GUIOT, Mém. Société centrale d'agricult. 1874, p. 287.

+ BANDITE (ban-di-t'), s. f. Dans le comté de Nice, terrain réservé et grevé d'un droit d'usage spécial en pâturage, au profit d'un ou plusieurs particuliers, A. ROUSSET, Dict. des forêts. Un grand nombre de bois communaux [sur le littoral du comté de Nice] sont grevés de servitudes de pâturage connues dans le pays sous le nom de droit de bandite, L GUIOT, Mém. Société centrale d'agricult. 1874, p. 282. L'usage s'est introduit.... de vendre paradjudication à des bergers étrangers, embarrassés, pendant l'hiver, de leurs nombreux troupeaux de menu bétail, ce droit de vaine pâture par grands lots ou bandites, mot qui vient de l'expression italienne bandita, laquelle veut dire: endroit clos, réservé, renfermé, expression juste, puisque le pâturage des bandites est réservé à un acquéreur déterminé.... ID. ib. p. 324. Le droit de bandite est un droit de copropriété créé du consentement des communes et des habitants, à prix d'argent, en faveur d'acquéreurs déterminés, de leurs héritiers.... ID. ib. p. 346.

ÉTYM. Ital. bandita, de bandire, le même que notre mot bannir.

+ BANDITISME (ban-di-ti-sm'), s. m. Néologisme. L'ensemble des bandits, leurs mœurs et leur organisation.

BANDOULIÈRE. Ajoutez : HIST. XVI S. Et n'avions point encore de charges de bandollieres, mais de nos fournimens seulement, BRANT. M.de Strozze.

BANG. Ajoutez : ÉTYM. Portug. bango, de l'arabe bendj, ou plutôt du persan beng, prononcé bang par les Hindous, DEVIC, Dict. étym.

+BANGARD (ban-gar), s. m. Nom donné, dans le nord et l'est de la France, au territoire ou finage d'une commune quelconque.

BANIANS. Ajoutez: || Arbre des banians, le sicus bengalensis et plusieurs autres figuiers de l'Asic tropicale, BAILLON, Dict. de bot. p. 247. || On dit aussi arbre banian.

+ BANK (bank), adj. Papier bank, sorte de papier parchemin pour actions, obligations, mandats, factures, etc. Alm. Didot-Bottin, 1871-1872, p. 1177, 2o col.

- ÉTYM. Angl. bank, banque.

+ BANKOUL (ban-koul), s. m. Voy. BANCOULE au

Supplément.

† BANKOULIER (ban-kou-lié), s. m. Voy. BANCOULIER au Dictionnaire.

+ BANKS (bank'), s. m. Rosier banks, et, absolument, un banks, sorte de rosier. Au Japon, le rosier banks escalade la cime des plus grands arbres.... le troisième groupe se compose de rosiers multiflores, à la suite desquels il faut placer le rosier banks, Journ. offic. 13 janv. 1873, p. 233, 2o et 3o col.

BANLIEUE. Ajoutez: || 2° Se dit, dans le nord et l'est de la France, du territoire, ou finage, ou district d'une commune quelconque.

BANNEAU (ba-nô), s. m En Normandie, tom

HIST. XVI s. Table garnie de bancselles, MAN-
ÉTYM. Banne (voy. ce mot).
TELLIER, Glossaire, Paris, 1869, p. 11.
BANNERET. HIST. Ajoutez: || XVI s. Ung ban-
† BANCOULE (ban-kou-l'), s. m. Synonyme de neret [une bannière) paint aux armes de mondit

bereau.

SUPPL. 5

[blocks in formation]

- HIST. xvi s. On verra defaillir.... Au soleil ses rayons bannisseurs de l'ombrage, DESPORTES, Diane, 11, 68.

BANQUE. || 2° Ajoutez: || Banque d'émission, banque qui émet des billets. En principe, les billets d'une banque d'émission devraient être représentés par son stock métallique et par son portefeuille exclusivement composé de bonnes lettres de change, DE WARU, Enquête sur la Banque, p. 205. || 9° Autrefois, lieu public où se faisait le trafic d'argent, où s'assemblaient les banquiers, les marchands, et où il se débitait, comme maintenant à la bourse, force nouvelles. Je serai curieux de vous mander des nouvelles..., et je sais bien que je suis la meilleure banque d'où vous en bang sauriez avoir, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.

+ BANQUEREAU. Ajoutez: Le grand banc de Terre-Neuve et les banquereaux environnants, HAUTEFEUILLE, Code de la pêche maritime, p. 28. Le trois-mâts Rubens, de Fécamp, est arrivé samedi à Bordeaux avec 100000 morues du GrandBanc et du banquereau, extr. du Progrès de camp, dans Journ. offic. 21 sept. 1872, p. 6118, 3o col.

+ BANQUETIÈRE (ban-ke-tiè-r'), s. f. Sorte d'ouvrière ovaliste. La semaine de l'ouvrière [ovaliste sera payée 11 francs pour les banquetières et purgeuses, 11 fr. 50 pour les attacheuses, 12 fr. pour les doubleuses et plieuses, le National de 1869, 46 juill. 4869.

+ BAPTISME (ba-ti-sm'), s. m. Religion des baptêmes, où l'on baptise. Le sabisme qu'était-il? ce que son étymologie indique le baptisme luimême, c'est-à-dire la religion des baptêmes multipliés, la souche de la secte encore existante qu'on appelle chrétiens de Saint-Jean ou mendaïtes, et que les Arabes appellent el mogtasila, les baptistes, RENAN, Vie de Jésus, p. 98.

BAQUET. Ajoutez: || 4° Fig. Jeter dans le baquet, locution inusitée aujourd'hui, et qui paraît vouloir dire: faire rire à outrance. Il [M. du Coudray] me dit une chose qui me jeta dans mon baquet plus d'une heure; il pâmait de rire, sév. à Mme de Grignan, 19 avril 1694.

HIST. Ajoutez: || xvio s. Les bœufs qui servoient aux jardins royaux de Suse, pour les arrouser et tourner certaines grandes roues à puiser de l'eau ausquelles il y a des baquets attachés..., MONT. II, 173.

† BAQUETAGE (ba-ke-ta-j'), s. m. Épuisement des eaux qui noient des travaux de terrassement. Les planches, fouilles de terre, baquetage des eaux, gros fer et autres ouvrages, le tout montant, pour chacune écluse, à 37 878 livres, Lett. etc. de Colbert, IV, 308.

+ BAQUETEUSE (ba-ke-teû-z'), s. f. Ouvrière qui se sert des baquettes pour tirer le fil à la filière. † 4. BAR (bar), s. m. Mot anglais, qui signifie lieu public où l'on donne à boire. Il n'y a pas [à New-York] de cafés comme en France; mais les bars, les buvettes sont partout, L. SIMONIN, Rev. des Deux-Mondes, 1er janv. 1875, p. 69.

ÉTYM. Bar, au sens de comptoir, est le français barre, les comptoirs ayant des barres pour tenir éloigné le public.

+ BARACON (ba-ra-kon), s. m. Nom des baraques élevées par les négriers sur la côte d'Afrique. - ÉTYM. Dérivé de baraque.

+ BARADEAU (ba-ra-dô), s. m. Fossé pour l'écou

baradeau, d'un sentier suffisait, dans les circonstances ordinaires, pour rendre efficaces les efforts des travailleurs accourus pour combattre le sinistre, Enquête sur les incendies des Landes, p. 54. || On dit aussi baradine, s. f.

BANQUETTE. Ajoutez : || 8° Terme de turf. Ban-lement des eaux. La présence d'un fossé, d'un quette irlandaise, obstacle usité dans les courses de steeple-chase: c'est un talus gazonné dont le sommet présente une plate-forme destinée à servir de point d'appui au cheval sauteur; cet obstacle se franchit en deux temps: du pied de la banquette au sommet d'abord, et de la plateforme au champ de course ensuite.

+ BANQUIÈRE (ban-kiè-r), adj. f. Qui a rapport aux banques. La république de Gênes est commerçante et banquière, D'ARGENSON, Consid. sur le gouvernem. de la France, Amsterdam, 1784, p. 50. Maison banquière, maison de banque, Journ.offic. 28 déc. 1874, p. 5295, tro col.

BANQUISE. Ajoutez : || Banquise flottante, masse de glace qui flotte en haute mer.

+ BANSE. Ajoutez : HIST. XVI s. Banse de batterie [de cuisine), du poids d'un millier, MANTELLIER, Glossaire, Paris, 1869, p. 11.

+ BANTAM (ban-tam'), adj. Poule bantam, et, substantivement, une bantam, sorte de poule. Nous avons les poules naines, très-agréables d'aspect; la race bantam, que l'on attribue au goût et aux soins des Japonais,... E. BLANCHARD, Rev. des Deux-Mondes, 5 juin 1874, p. 859.

ÉTYM. Bas-lat. baratum, fossé: ce qui barre. † BARAGNON (ba-ra-gnon), s. m. Fossé latéral d'un champ conduisant l'eau dans un bief. Les chaintres se jettent dans des baragnons ou fossés latéraux qui conduisent l'eau dans le bief voisin, MANGINI, Rech. géolog. Paris, 1876, p. 27.

BARAGOUIN. - HIST. || XVI S. Ajoutez: En ce genre d'estude des histoires, il fault feuilleter sans distinction toutes sortes d'aucteurs et vieils et nouveaux, et barragouins et françois.... MONT. II, 109. - ÉTYM. Même origine que baradeau.

ÉTYM. Ajoutez cette note de M. ROULIN: Composé, non de bara, pain, et guin, vin, mais de bara, pain, et gwenn, blanc, les miliciens de la BasseBretagne, qui arrivaient à Rennes ou à Laval, et qui étaient logés et nourris chez les bourgeois, témoignant leur surprise et leur satisfaction à la vue du pain blanc et répétant bara gwenn.

BARAQUE. - ÉTYM. Ajoutez cette note: D'après M. Dozy, qui conteste l'étymologie de Diez (barra, barre), ce mot est africain; et en preuve il apporte

† BANTENG (ban-tingh'), s. m. Quadrupède appartenant à la famille des bovidés. Les grands quadrupèdes sauvages de la famille des taureaux sau-ce passage : « Ils [les Arabes] demeurent sous des

vages de l'Inde et des contrées indo-chinoises et de Malacca ont été aussi plus minutieusement classés; dans ce nombre, il faut citer le banteng, Journ. offic. 1er janv. 1873, p. 7, 2o col.

+ BANZO (ban-zo), s. m. Espèce de taon, dans la Guinée, dont la piqûre passe pour mortelle, CORTAMBERT, Cours de géogr. 10° éd. 1873, p. 622.

+ BAPHOMET (ba-fo-mè), s. m. || 1o Un des noms donnés par les écrivains du moyen âge et de la Renaissance à Mahomet. || 2° Idole qu'on prétendait adorée par les musulmans et surtout par les templiers. Le baphomet des templiers, dont le nom doit s'écrire cabalistiquement en sens inverse, se compose de trois abréviations: tem ohp ab, templi omnium hominum pacis abbas, le père du temple de paix de tous les hommes, ELIPHAS LEVI (l'abbé Constant), Dogme et rit. de la haute magie, t. II, р.174. - ÉTYM. Autre forme de Mahomet.

+ BAPHOMÉTIQUE (ba-fo-me-ti-k'), adj. Qui a rapport au baphomet des templiers. Les idoles des templiers, les figures baphométiques ométiques et les controverses qu'elles ont soulevées, HIPPEAU, Journ. offic. 6 avr. 1875, p. 2485, 2o col.

BAPTISER. - HIST. || XVI° S. Ajoutez: Ils [les anciens] baptisoient le vin [y mêlaient de l'eau],

MONT. 1, 374.

tentes avec tout leur ménage, poules, chevaux, bœufs et autre bétail, ce qu'ils appellent en leur langue une barraque; et toutes ces tentes ensemble un douar, » DAN, Hist. de Barbarie, p. 59. Il ajoute que l'ancienne forme espagnole était barga, et croit le mot berbère, trouvant dans cette langue non pas barga précisément, mais des formes qui s'en rapprochent.

+ BARAT (ba-ra), s. m. Patente de drogman délivrée par les consuls européens à des sujets du Grand Seigneur.

ÉTYM. Turc, barat, lettre, diplôme, de l'arabe barāa, immunité, DEVIC, Dict. étym.

+ BARATHROMÈTRE (ba-ra-tro-mè-tr'), s. m. Instrument destiné à constater l'existence et la direction des courants sous-marins.

ΕΤΥΜ. Βάραθρον, abîme, et μέτρον, mesure. + BARATON (ba-ra-ton), s. m. Batte à beurre. bâton, qu'on appelle baraton ou piston, P. POIRÉ, Notions de chimie, p. 298, Paris, 1869.

Ce

ETYM. Baratte.

BARBACANE. HIST. Ajoutez: || xo s. Le fol: Et ne m'en sçauroye-je mesler: J'ai gouverné la cour bacane Et sçay trop bien les aulx peler, Quant je suis à ma barbacane, Rec. de Farces, etc. P. L. Jacob, Paris, 1859, p. 41,

† BARBANTANE (bar-ban-ta-n'), s. m. Grosse barrique contenant 563 litres.

† 2. BARBARINE (bar-ba-ri-n'), adj. f. Qui est de la Barbarie. La race barbarine [de moutons] a été importée d'Afrique.... elle est de forte taille; ses oreilles sont grandes et pendantes; la base de sa queue est développée et présente des plis nombreux, HEUZÉ, la France agricole, carte no 32.

+ BARBARISER. Ajoutez: || 2° V. a. Rendre barbare. Anéantir tous les monuments qui honorent le génie français.... en un mot nous barbariser.... GRÉGOIRE, Rapport, 14 fruct. an II. Barbariser les esprits, MICHELET, Guerres de rel. Iv.

HIST. XVI s. Le proverbe grec, que aussy bien barbarisoit Solon entre les Scythes que Anacharsis entre les Grecs, BONIVARD, Advis et devis des langues, p. 51.

1. BARBE. || 4° Ajoutez: || Il se dit aussi de la toile ou dentelle qui occupe le bas d'un masque. La barbe d'un loup, d'un masque de femme.

2. BARBE. Ajoutez : REM. On a dit aussi barba. Les chevaux barbas ou de Barbarie diffèrent des arabes non par la taille, qui est à peu près la même, mais par la croupe, qui est un peu plus longue.... on distingue facilement un cheval anglais d'un barba par les oreilles, qui sont plus longues, ADANSON, Cours d'hist. nat. 1772, éd. Payer, Paris, 1845, in-12, t. 1, p. 233.

4. BARBE (bar-b'), s. m. Variété de pigeons. Les barbes ou pigeons polonais sont du même groupe; un bec court et large les distingue, E. BLANCHARD, Rev. des Deux-Mondes, 15 juin 1874, p. 854.

+ BARBELURE (bar-be-lu-r'), s. f. État de ce qui est barbelé. Les instruments en os les plus remarquables sont les pointes ou harpons à barbelures, Journ. offic. 31 oct. 1873, p. 6644, 3o col.

BARBERIE. Ajoutez: || 3° Boutique de barbier (espagn. barberia).

BARBET. Ajoutez: || 4° Barbet blanc, voyez HéRISSON, no 2.

† BARBETS. Ajoutez: HIST. XVI S. L'usage fit que les pasteurs de ce peuple [Vaudois des Alpes] furent communement appelés barbes, nom piedmontois, signifiant en françois oncle; et leur donnoient ce tiltre, pour ne descouvrir leur qualités, temps et lieux dangereux; et de ce nom est venu qu'en Piedmont les papistes appeloyent communement barbets ceux qui reconnoissoyent les barbes pour pasteurs, GILLES, Hist. des églises vaudoises, Genève, 1544, ch. 11, p. 11.

BARBETTE. Ajoutez: || 4° En marine, on donne le nom de barbette à toute batterie qui n'est pas couverte. Le système des tours fixes à batterie barbette à plaque tournante semble aujourd'hui vouloir faire concurrence au système américain, A. DE KANSTRET, Rev. des Deux-Mondes, 1er déc. 1872, t. LXXII, p. 743.

† BARBILLONNER. Ajoutez: || 2° Se dit des faiseurs d'hameçons qui détachent la languette avec la plane.

+ BARBIN (bar-bin), s. m. Nom d'un cépage de la Savoie, dit aussi roussanne de la Drôme, les Primes d'honneur, p. 660, Paris, 1874.

+ BARBISTE (bar-bi-st'), s. m. Celui qui est ou qui a été élève de l'institution de Sainte-Barbe, à Paris. A l'occasion du 417° anniversaire de la fondation du collége Sainte-Barbe, les barbistes se réuniront.... Journ. offic. 1or déc. 1876, p. 8886, 1re col.

+ BARBOCHE (bar-bo-ch'), s. f. Sorte de lime. Limes plates à main, à coulisse, fendantes, à arrondir, à égaliser, 3/4 et rondes cylindriques, plates pointues, côtés ronds, barboches, Enquête, Traité de comm. avec l'Anglet. t. 1, p. 736.

BARBON. Ajoutez: || 3° Nom donné en Normandie au mulot. Le barbon est un animal très-préjudiciable aux récoltes en terre; aussi les tubercules sont-ils, les pommes de terre surtout, ravagés pour un dixième de la récolte, l'Avranchin, 6 sept. 1868. † BARBOT (bar-bo), s. m. Nom, dans l'Aunis, d'un scarabée noir bleuâtre, Gloss. aunisien, p. 69.

ÉTYM. Barbeau 2, plante à fleurs bleues.

+ BARBOTAGE. Ajoutez: || 3° Terme de chimie. Action d'un gaz qui agite un liquide et semble y barboter. Le barbotage ainsi produit est tellement énergique.... TH. SCHLESING, Acad. des sc. Comptes rendus, t. LXXX, p. 266.

BARBOTER. Ajoutez: || 3o Terme de chimie. Se dit d'un gaz qui en s'échappant agite un liquide. Je devais dépouiller l'air de toute trace d'ammoniaque, y introduire une quantité connue et trèspetite de cet alcali, puis le faire barboter dans l'appareil, et voir ce que je trouverais d'ammoniaque dans mon liquide, TH. SCHLESING, Acad. des

sc. Comptes rendus, t. LXXX, p. 267. || 4° Prendre | des raffineries de salpêtre, Lett. comm. des contrib. | † 2. BARRETTE. Ajoutez: || 2° Petite barre, en

le barbotage, sorte d'aliment pour les chevaux (Voy. BARBOTAGE au Dictionnaire). L'habitude de donner à barboter, une fois par semaine, aux chevaux échauffés et brûlés par l'avoine, l'Avranchin,

3 déc. 1876.

HIST. Ajoutez: || XIII s. Clers qui en tel borbier s'enborbe, Ou puis d'enfer en l'orde borbe Plungiez et emborbez sera, Toz jorz com boz [crapaud) borbetera, Chronique des ducs de Normandie, Appendice, I, t. ш, р. 530.

+ BARBOTEUR (bar-bo-teur), s. m. Terme de chimie. Vase où l'on fait barboter un gaz. La vapeur est lancée par un même tube.... dans un ajutage en verre qui est relié avec la douille du barboteur par un long boyau de caoutchouc, TH. SCHLESING, Acad. des sc. Comptes rendus, t. Lxxx, p. 266.

BARBOTINE. || 1o Ajoutez : || Plus particulièrement, mélange de semen-contra avec les semences de tanaisie, d'aurone et de santoline à feuilles de cyprès, qu'on donne contre les vers.

BARBOTTE (bar-bo-t'), s. f. Autre nom de la lote. La truite, le goujon, l'ombre-chevalier, le barbeau, la barbotte ou lote, la carpe.... A. HUSSON, les Consommations de Paris, p. 254.

BARBOUILLER. HIST. Ajoutez: xiv s. R. Berbouillé, couturiers de robe (1351), VARIN, Archives administ. de la ville de Reims, t. III, p. 17 (Barbouillé est ici nom propre). || XVI s. Ajoutez: Si tout le papier que j'ay autresfois barbouillé pour les dames.... MONT. I, 293. Toute cette fricassée que je barbouille ici n'est qu'un registre des essais de ma vie, ID. IV, 252.

† BARBOULER (bar-bou-lé), v. a. Terme rural du Puy-de-Dôme. Donner un premier labour sur les terres non infestées de chiendent à la fourche et à très-grosses mottes, les Primes d'honneur, p. 444, Paris, 1874.

2. BARBUE (bar-bue), s. f. Dans le canton de Vaud, nom du chapon de vigne ou branche qu'on détache du cep pour en faire une bouture.

+ BARCELLE (bar-sè-l'), s. f. Nom du tombereau, dans les plaines du Puy-de-Dôme, les Primes d'honneur, p. 436, Paris, 1874.

indir. 26 juin 1874.

† BARJELADE (bar-je-la-d'), s. f. Nom, dans le Midi, d'une plante fourragère. Culture des plantes fourragères luzerne, sainfoin, barjelade, etc. Progr. de l'École d'agric. de Montpellier, dans Journ. offic. 6 mai 1874, p. 3424, 1re col.

BARNACHE. Ajoutez: || 1o Nom, sur les côtes du Morbihan, d'une sorte de mollusque, l'anatife. Quelques-uns, comme le taret, se nourrissent au détriment de la pièce de bois à laquelle ils se fixent; d'autres, comme la barnache, se bornent à lui demander un point d'appui; bien des fois, j'ai vu des bouteilles chargées de barnaches, qui accusaient un long séjour dans l'eau, GOUEZEL, les Oiseaux de mer, Nantes, 1875, p. 20.

† BAROGRAPHE (ba-ro-gra-f'), s. m. Terme de physique. Appareil enregistreur à indications confinues, qui note la pesanteur de l'air.

ΕΤΥΜ. Βάρος, pesanteur, et γράφειν, noter. BAROMÈTRE. || 2° || Fig. Ajoutez: Toutes les conditions ont des baromètres ou des pierres de touche de leur aisance ou de leur incommodité, BOISGUILLEBERT, Traité des grains, ch. VI. Le change ne fait rien aux monnaies; mais il est le véritable baromètre du commerce, DUTOT, Réfl. sur le comm. et les finances, Plan, etc.

+ BAROQUERIE (ba-ro-ke-rie), s. f. Caractère de ce qui est baroque, goût du baroque, FROMENTIN, les Maîtres d'autrefois, p. 397.

général. Barrettes à réunir diverses décorations. || 3° Partie d'une boucle. Une boucle est faite de deux joues et deux barrettes.

† BARRICADEUR (ba-ri-ka-deur), s. m. Celui qui fait des barricades. Il faut afsamer ces ingrats, Ces barricadeurs scélérats, Courr. burl. de la guerre de Paris (XVIIo s.).

† BARRIQUAGE (ba-ri-ka-j'), s. m. Nom, dans l'Indre, du merrain qu'on expédie pour le département de la Charente, les Primes d'honneur, Paris, 1873, p. 226.

† 3. BARROT (ba-ro), s. m. Nom du tombereau, dans les montagnes du Puy-de-Dôme, les Primes d'honneur, p. 436, Paris, 1874.

† BARROTTAGE (ba-ro-ta-j'), s. m. En Normandie, treillis pour empêcher de passer les plus petits animaux, DELBOULLE, Gloss. de la vallée d'Yères, Le Havre, 1876, p. 34.

BARTAVELLE. ÉTYM. Ajoutez: Il est encoro une espèce de perdrix rouge qu'on appelle bartavelle, parce que son chant est uniforme et monotone et qu'on l'a comparé au taquet d'un moulin, qui, en provençal, se nomme bartaveo, JOSEPH LAVALLÉE, la Chasse à tir en France, p. 290. D'après cette explication du nom de la bartavelle, la racine en serait le lat. vertere, tourner.

+ BARTHÉLEMY (SAINT-). Ajoutez:

REM.

Ce mot, pris figurément au sens de toute espèce de massacre, peut être dit au pluriel; on l'écrit sans

† BAROUCHE (ba-rou-ch'), s. m. Sorte de voi-s: Soixante artistes huguenots vivent avec des

ture. Là sont les diverses voitures offertes en lo-
cation.... d'imposantes calèches de famille à huit
ressorts, barouches gracieux, lourds landaux,
coupés coquets.... Rev. Britan. sept. 1874, p. 108.
+ BARPOUR (bar-pour), s. m. Nom, chez les fa-
bricants d'Amiens, ens, d'une étoffe dont la chaîne est
en soie et la trame en laine, Enquête, Traité de
comm. avec l'Anglet. t. II, p. 615.

+ BARRABAS (ba-ra-ba), s. m. Nom d'homme
dans l'Évangile. || Locution populaire. Connu

catholiques comme des frères; il serait impossible à un étranger de deviner qu'il y a deux religions dans ce petit canton-là.... en conscience, messieurs les moines, cela ne vaut-il pas mieux que vos Saint-Barthélemy? VOLT. Lett. à Schomberg, 28 mai

1770.

+ BARYCENTRE (ba-ri-san-tr'), s. m. Terme de mathématique. Centre de gravité.

ΕΤΥΜ. Βαρὺς, pesant, et centre.

1. BARYTON. Ajoutez : || 2o Instrument à cordes

comme Barrabas à la Passion, très-connu; par al- de la famille de l'ancienne viole; il a sept cordes lusion au Barrabas qui figure dans la Passion.

BARRAGE. Ajoutez: || 4° Sous l'ancienne monar

† 2. BARD (bar), s. m. Nom donné, dans les en-chie, droit que payaient les charrettes, même vi

virons de Montpellier, aux pierres à daller. Scierie de bards (comparez BARDEAU).

4. BARDE. HIST. XVI s. Ajoutez: Si vous marchandez un cheval, vous lui ostez ses bardes, vous le voyez nud et à descouvert, MONT. I, 324.

† 2. BARDEAU (bar-dô), s. m. Terme d'imprimerie. Réserve de caractères, distribuée comme la casse, dans laquelle on survide les sortes surabondantes (voy. CASSEAU).

4. BARDELLE. Ajoutez : - HIST. XVI S. Selon leur coustume [de certains Germains], il n'est rien si vilain et si lasche que d'user de selles et bardelles, et mesprisent ceulx qui en usent, MONT. 1, 364.

† BARDENNES (bar-de-n'), s. f. plur. Barres de bois qui garnissent le banc sur lequel travaille

l'ouvrier verrier.

BARÉGE. Ajoutez: Les Français, déjà habiles à façonner des gazes légères en soie, furent les premiers à fabriquer des baréges en 1848, tissus où la trame est de laine et la chaîne de soie; aussitôt, les Anglais imitèrent l'étoffe; seulement, au lieu de soie, ils mirent du coton dans la chaîne, Mém. d'agric. 1870-74, p. 326. || Barége de Virginie, sorte de tissu. On connaît ces étoffes tellement fines que 2 mètres tiendraient dans la main et que l'on appelle barége de Virginie; la plus grande partie de ce barége est faite avec le duvet des plumes de ces oiseaux [albatros lutea], Journ. offic. 14 juill. 1876, p. 5156, 3o col.

† 3. BARGE (bar-j'), s. f. Nom, dans Maine-etLoire, de meules oblongues de foin, les Primes d'honneur, Paris, 1872, p. 156.

BARGUIGNAGE. Ajoutez:

HIST. XVI s. Il

n'est rien que je haïsse comme à marchander; c'est un pur commerce de trichoterie et d'impudence; aprez une heure de debat et barguignage, l'un et l'aultre abandonne sa parole et ses serments pour cinq sous d'amendement, MONT. I, 313.

BARIL. Ajoutez: || 5° Baril de galère, nom, sur les côtes du Morbihan, d'un mollusque, muni d'une vessie de couleur bleue, servant de flotteur et de voile; il passe pour être très-venimeux, GOUEZEL, les Oiseaux de mer, Nantes, 1875, p. 21.

des, les harnais et les chevaux, BOISLISLE, Corresp.
contrôl. gén. des finances, p. 343, 1693. || 5° Terme
de facteur de piano. Barrage métallique, disposi-
tion due à Érard, qui permet, par sa fixité, d'aug-
menter le nombre des cordes et de leur donner une
grosseur plus considérable et une tension plus
forte, LÉON PILLAUT, Journ. offic. 6 juin 1876,
p. 3882, 2o col.

+ BARRAGISTE (ba-ra-ji-st'), s. m. Préposé qui
est chargé de régler un barrage sur une rivière.
Dans l'état actuel des choses, le barragiste ne
peut être prévenu ni de la crue qui va se pro-
duire dans son bief, (ni de l'importance de cette
crue, Navigation intérieure, Rép. au question-
naire, Paris, 1873, p. 20. Fr..., barragiste, 227 fr.
de pension, Décret 26 janv. 1874, Bullet. des Lois,
partie suppl. XIIa sér. 1er sem. 1874, p. 306.

† BARRAL (ba-ral), s. m. Nom d'un tonneau usité en Bourgogne, dans le Beaujolais, dans l'Isère, etc. variant de capacité, 66 litres, 57 litres, etc. || Au plur. Des barraux.

+ BARRAS. || 1o Ajoutez: On appelle résine molle la partie fluide réunie dans les augets; galipot, la portion solidifiée le long des quarres et pure des débris d'écorce; barras, le galipot impur obtenu en raclant les quarres, H. FLICHE, Manuel de botan. forest. p. 308, Nancy, 1873.

BARRE. Ajoutez: || 16° Verge, insigne des alcades espagnols. En 1578, les officiers et alcades de Fontarabie vinrent avec leurs barres au bord de la rivière, du côté d'Hendaye; les habitants rompirent leurs barres et les chassèrent, Lett. etc. de Colbert, VI, 247. || 17° Jeter la barre entre deux corps d'armée, intercepter leurs communications. L'armée allemande, après avoir canonné très-vigoureusement, a jeté la barre entre le troisième corps et le mien, Mal CANROBERT, Gaz. des Trib. 22 oct. 1873, p. 1023, 3o col.

BARREAU. Ajoutez: || 4° Fig. Tribunal de la conscience, for intérieur. Il y a bien des mensonges de préface qui passent pour des péchés véniels non-seulement dans les barreaux de la république des lettres, mais aussi dans les barreaux de l'Église, BAYLE, art. d'Arnauld (le docteur), note 5. BARRER. Ajoutez: || 10° Dans l'Aunis, barrer un champ, le planter en vigne, ainsi dit à cause que les trous destinés à recevoir le plant sont faits

+ BARILLAGE. Ajoutez: || 3° Approvisionnement en barils. Certains entrepôts devaient diriger leurs barillages [leurs barils vides] sur des poudreries, et les autres avaient à les expédier à | avec une barre, Gloss. aunisien p. 70.

à boyau que l'on touche avec un archet.

4. BAS. Ajoutez: || 16° Bas de, pauvre de, manquant de. Je ne sais quels Scythes Bas de fortune et de mérites, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne. - REM. Ajoutez: || 2. Notre locution à bas, avec son sens de réprobation, se trouve dans l'ancienne langue sous la forme bas: XIII s. Quar devant çou, savoir ne fal (je ne manque de le savoir], Crioiton: bas le kardenal! PHILIPPE MOUSKES, Chronique, v. 26155.

2. BAS. Ajoutez: || 2o Anciennement, bas attaché, bas qu'on attachait au haut-de-chausses avec des aiguillettes. Le roi, extrêmement paré de pierreries et plus de bonne mine, avec une cape, un bonnet et un bas attaché, menait la mariée, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.

HIST. XVI s. Ajoutez: J'ai volontiers imité cette desbauche qui se veoid en nostre jeunesse au port de leurs vestements: un manteau en escharpe, la cape sur une espaule, un bas mal tendu, qui represente une fierté desdaigneuse de ces parements, MONT. I, 192.

BASALTE. Ajoutez: M. Félix Bovet, de Neuchâtel, Suisse, communique une conjecture sur l'origine de ce mot « Pline (Hist. nat. xxxvi, 11, 3) dit qu'il vient d'Egypte; il ne se trompe guère; car il vient d'un pays voisin de l'Égypte, la Palestine. On sait que la terre basaltique par excellence est la contrée connue sous le nom de Hauran, et, dans l'antiquité, sous celui de Basan, hébreu Baschan, grec Βασάντις, et comprise dans l'angle formé par le cours supérieur du Jourdain et son affluent le Yarmouk ou Hiéromax. Tout le plateau au sud du Hiéromax est calcaire, tandis que tout ce qui est au nord est basaltique. Le changement de βασάντις en βασάλτις n'a rien qui surprenne. Le nom de basalte serait donc, comme ceux de l'oxfordien, du néocomien, etc., tiré du lieu où on le trouve principalement. »

+ BASANER. Ajoutez: || 2° Recouvrir de basane. Basaner une culotte.

ÉTYM.

+ BASCONETTE ou BASCOUETTE. M. Meunier, dans Les composés qui contiennent un verbe à un mode personnel, p. 144, dit : « Volatile de laquelle bat (danse) la couette. Je crois que bascouette remonte à bat-couette, comme bascul à batcul. Quant à basconette, je ne crois pas qu'on doive séparer ce mot de bascouette; il peut en être une forme altérée. » Batte-queue, qui est un des noms de la bergeronette, donne une très-grande vraisemblance à l'étymologie par battre et couette de cet autre nom du même oiseau. On sait que | XIII°s. Et [il] va ferir Robastre sus son bachin de

couette veut dire queue. Le poitevin dit bascouette et biscouette; dans l'Angoumois, biscouette signifie un détour, un crochet que l'on fait en courant pour échapper à celui qui poursuit.

+ BASCULER. HIST. Ajoutez. XIV s. Vous devez estre vannez [berné] ou baculez, DU CANGE,

vanna.

BASE. Ajoutez: || 8° Terme de pharmacie. La partie essentielle d'une formule médicamenteuse. BAS-FOND. Ajoutez: || 3° Fig. Les bas-fonds de la société, classes d'hommes dégradés par la misère ou par le vice.

+ BASILIDIEN. Ajoutez: || Adj. Qui appartient aux basilidiens. Ces pierres gravées qu'on désigne habituellement par le titre de pierres gnostiques ou basilidiennes, CHAMPOLLION, Précis du syst. hiér. p. 140. Les pierres basilidiennes ont attaché les noms κνοῦβις, κνοῦφις et κνοῦμις à l'image d'un serpent, ID. ib. p. 145.

+ BASILIEN, IENNE (ba-zi-liin, liè-n'), s. m. et f. Religieux, religieuse de l'ordre de Saint-Basile.

4. BASILIQUE. || 2o Ajoutez : || Basilique majeure, basilique mineure, titres honorifiques auxquels correspondent certains priviléges canoniques. || Basiliques majeures; il n'y en a qu'à Rome: ce sont les cinq principales églises qui correspondent aux cinq grands patriarcats de l'Église catholique; on les appelle aussi églises patriarcales. || Basiliques mineures, titre accordé, à Rome et hors de Rome, à d'autres églises célèbres par leur antiquité, ou par leurs souvenirs, ou par la dévotion des fidèles; ainsi la métropole de Paris a été érigée en basilique mineure par l'autorité du saint-siége, au commencement de ce siècle.

+ BASIPĒTE (ba-zi-pè-t'), adj. Terme de botanique. Qui se porte vers labase. L'évolution basipète, TRÉCUL, Acad. des sc. Compt.rend. t. LXXXIII, p. 768. ETYM. Base, et lat. petere, se porter vers. † BASI-SPHÉNOÏDAL, ALE (ba-zi-sfé-no-i-dal, da-l'), adj. Terme d'anatomie. Qui appartient à l'os basilaire et au sphénoïde. Suture basi-sphénoïdale. + BASQUETTE (ba-skè-t'), s. f. Nom, en basse Normandie, des corbeilles dans lesquelles les pêcheurs débarquent le poisson.

vant.... Le chief tourna Robastre, que le coup va
doutant, Gaufrey, v. 4293. C'est de là que vient
bassinet au sens d'armure de tête.

BASSINOIRE. Ajoutez: || 2° Nom de moquerie
donné aux grosses montres. Il est un peu tard, dit-il
en tirant de son gousset une de ces grosses mon-
tres que les générations suivantes ont qualifiées
de bassinoires, Rev. Britan. sept. 1872, p. 148.

+ BASSOUIN (ba-souin), s. m. Terme de pêche à la mer. Petit cordage de 14 millimètres de diamètre environ, servant à attacher les filets sur les halins ou aussières, et en même temps à relier les pièces de filets entre elles; il y a seulement un bassouin par pièce de filet. Il devra être mis à bord de chaque bateau: 1o.... 4o bandingues ou martingales, une de 5 mètres au moins par quart à poche; 5o bassouins, un de 5 mètres au moins par filet, Décret 7 juin 1852, pêche du hareng,

art. 10.

+ BASTIDON (ba-sti-don), s. m. Terme du midi de la France. Une petite bastide. Une voix que je n'ai pas reconnue a dit: on a tué C.... dans son bastidon, il y a peut-être une heure, allez-y, Gaz. des Trib. 12-13 juill. 1875, p. 670, 4o col.

+ BASTILLARD (ba-sti-llar, ll mouillées), s. m. Nom qu'on donnait dans le temps aux prisonniers détenus dans la Bastille, J. ROU, Mémoires inédits et opuscules, dans Journ. offic. 9 déc. 1876, p. 9167, 2o col.

+ BASTING (ba-stingh), s. m. Solive de sapin, de la dimension de 0,065 sur 0,17, qui n'entre pas dans la charpente, mais qui sert à porter les planchers.

BASTONNADE. Ajoutez: - HIST. Xv s. Pour aulcune correction de menaces et bastonnades, MONT. III, 153.

BASTRINGUE. Ajoutez: || 3° Nom d'un jeu semblable au billard anglais, mais moins compliqué; qui doit

on se

sert d'une queue et d'une boule

abattre des quilles. Le 14 juillet, fête de SainteClaire, à Châteauneuf [Eure-et-Loir], il a passé une partie de la journée sur le Friche, et jouait au bastringue sur le billard d'un nommé R...., où il a gagné 16 fr. 50, Gaz. des Trib. 31 déc. 1875, ETYM. Angl. basket, panier; ce paraît être un p. 1263, 1re col. || 4° Terme d'argot. Étui dans lemot celtique: basged en gallois; le même radical quel les prisonniers, surtout les galériens, renferest dans bascauda, qui est dit breton: Barbara de ment toute sorte d'instruments, scies et autres. pictis venit bascauda Britannis, MARTIAL, XIV, 99. || 5o Dans l'Aunis, l'établi qui sert aux tonneliers † BASSA (ba-sa), s. m. Synonyme de pacha. Un à ajuster les morceaux d'un fond de futaille, Gloss. marchand grec en certaine contrée Faisait trafic; un bassa l'appuyait; De quoi le Grec en bassa le payait, Non en marchand; tant c'est chère denrée Qu'un protecteur.... LA FONT. Fabl. VIII, 18.

ÉTYM. Bassa est la forme que les Grecs donnent au bacha des Arabes, qui est lui-même une altération de pacha (voy. ce mot).

BASSESSE. || 1o Ajoutez: || Fig. La bassesse des biens corporels, RACINE, Lexique, éd. P. Mesnard. 2. BASSE-TAILLE. Voy. TAILLE, n° 18.

BASSETTE. Ajoutez: || 2° Lieu, maison où l'on joue à la bassette. Mme de Mazarin a quitté la France pour aller établir dans Londres une bassette, pour y faire de sa maison une académie de jeu et de tous les désordres que le jeu entraîne, Plaidoyer pour M. de Mazarin contre Mme de Mazarin, dans Mélange curieux des meilleures pièces de St-Evremond, t. 1, p. 273, Cologne, 1708.

BASSIN. || 8° Ajoutez: || Bassin hydrographique d'un cours d'eau, la portion de la surface terrestre qui écoule ses eaux dans le cours d'eau. || Bassin maritime ou bassin lacustre, ensemble des bassins hydrographiques de tous les cours d'eau qui s'écoulent dans une même mer ou dans un même lac. BASSINER. Ajoutez: || 3° Populairement, fatiguer, ennuyer. Le joli refrain de la diva: Tu me bassines avec ton amour.... ALPH. DAUDET, Journ. offic. 30 nov. 1874, p. 7879, 3o col.

- HIST. || XVI s. Ajoutez: On ne bassine jamais mon lict; mais, depuis la vieillesse, on me donne, quand j'en ay besoing, des draps à eschauffer les pieds et l'estomac, MONT. IV, 277.

BASSINET. || 2° Ajoutez: || Grand bassinet, cas que qui date du xiv° siècle, de forme ovoïde, et qui, à partir de la deuxième moitié de ce siècle, fut muni d'une visière mobile. || 8° Nom donné au résidu du cocon après que toute la soie du dessus en est tirée, c'est-à-dire l'enveloppe même de la chrysalide, enveloppe qui n'est plus bonne qu'à être cardée. J'emploie les frisons, les cocons percés, les bassinets et la bourre de soie, Enquête, Traité de comm. avec l'Anglet. t. v, p. 788. ETYM. Ajoutez: Bassin s'est dit pour casque:

aunisien, p. 70.

† BASTRINGUER (ba-strin-ghé), v. n. Terme populaire. Danser dans les bastringues. Ce qui les perd [les jeunes modistes], voyez-vous, ce sont les connaissances qu'on fait là-dedans.... elles sont là un tas de filles qui s'en vont bastringuer le dimanche.... et la semaine aussi, Gaz. des Trib. 1er janv. 1876, p. 3, 3o col.

BATAILLE. Ajoutez: || 7° Porter le chapeau à cornes en bataille, le porter en travers, de manière que les cornes tombent sur chaque oreille; cette expression vient de l'assimilation à une troupe en bataille. Les gens mariés [de Guérande] le portent [le tricorne] en bataille, comme les gendarmes; les veufs, les garçons en tournent les pointes d'une autre manière, ALPH. DAUDET, Journ. offic. 16-17 août 1875, p. 5923, 3o col.

BATAILLER. Ajoutez: || 4° Se batailler, disputer l'un contre l'autre. Ce n'est pas la peine de se batailler pour le reste, J. J. ROUSS. Lett. à Moultou, 7 mars 1768.

BATAILLON. 1o Ajoutez: || Bataillon de guerre, bataillon composé d'hommes exercés, et prêt à entrer en campagne, par opposition au bataillon de dépôt, qui renferme les conscrits. || Le bataillon actuellement est composé de quatre compagnies, et quatre bataillons forment un régiment. || Le bataillon est l'unité de l'infanterie chez tous les peuples de l'Europe. Pour estimer la force d'un corps d'armée, on dit tant de bataillons et non tant de régiments ou de brigades.

BÂTARD. || 4° En typographie, caractère imité de l'écriture bâtarde. On soumit plusieurs écritures aux procédés typographiques; ainsi nous, avons eu.... vers 1640 une bâtarde brisée et en 1741 une bâtarde coulée, Manuel de typographie, Imprimerie, 1 part. p. 65, Encyclopédie Roret.

HIST. || XVI s. Ajoutez: Panurge luy donna.... une espée bastarde bien dorée, RAB. Pant. III, 25. † 3. BÂTARDEAU (ba-tar-do), s. m. Petit couteau que l'on portait d'ordinaire dans la gaîne de la langue de bœuf, sorte de dague.

+ BATE. Ajoutez : || 2o Dans les bijoux façonnés,

lame d'or avec laquelle on leur donne cette épaisseur factice qui les rend apparents.

REM. C'est une faute d'écrire bate ou batte. BATEAU. Ajoutez : || 8° Bateau de loch, voy. LOCH. || 9° En batellerie, mémoire du bateau, nom du bail par lequel le propriétaire de bateaux loue son bateau à un tiers. Attendu.... que le sieur R.... a loué aux sieurs V.... frères, à un prix, durée et conditions déterminés, le bateau la Stéphanie dont il était propriétaire; attendu que, si ces accords n'ont pas été complétés et ratifiés par le bail connu, en matière de batellerie, sous la dénomination de mémoire du bateau, Jug. du Trib. civ. de Lyon, dans Gaz. des Trib. 23 mars 1876, p. 289, 4o col. † BATEAU-BOEUF (ba-to-beuf), s. m. Dans le quartier de Cette, bateau de pêche de 25 à 30 tonneaux, Statist. de la pêche maritime, 1874, p. 115. + BATÉE (ba-tée), s. f. Voy. BATTÉE au Supplément.

† BATEILLE (ba-tè-ll', il mouillées), s. f. Terme de métallurgie. Mur d'appui extérieur régnant autour de la bune, F. LIGER, la Ferronnerie, Paris, 1875, t. 1, p. 41.

2. BATELAGE. - HIST. XVI S. Ajoutez Quel qu'un proposoit contre Cleanthes des finesses dialectiques; à qui Chrysippus dict: Joue toy de ces battelages avecques les enfants, et ne detourne à cela les pensées sérieuses d'un homme d'aage, MONT. 1, 190.

BATELÉE. - HIST. XV s. Ajoutez: Un conseiller de ma cognoissance, ayant desgorgé une battelée de paragraphes, d'une extreme contention et pareille ineptie.... MONT. IV, 174.

au

BATELET. Ajoutez: - HIST. XIV s. Dame, pour vous de mort tenser, Entendez que nous vous ferons, En ce battelet vous mettrons, Théâtre franç. moyen âge, Paris, 1839, p. 566. † BATHOMÈTRE (ba-to-me-tr'), s. m. Instrument inventé par le docteur Siemens pour indiquer la profondeur de la mer sans faire usage de la ligne de sonde, et à l'aide de la simple lecture des indications données par l'instrument, Journ. offic. 9 avr. 1876, p. 2573, 2o col. Le bathomètre a été mis à l'essai dans une double traversée de l'océan Atlantique à bord du bateau à vapeur le Faraday, qui avait pour mission la pose d'un câble sous-marin; on compara les indications de l'instrument avec les résultats fournis par des sondages directs obtenus à l'aide de la sonde à fil de corde de piano de M. William Thomson; chaque fois l'accord fut trouvé satisfaisant, H. DE PARVILLE, Journ. des Débats, 26 mai 1876, Feuilleton, 2o page, 3o col.

ΕΤΥΜ. Βάθος, profondeur, et μέτρον, mesure. + BATHOMÉTRIE (ba-to-mé-trie), s. f. Étude du fond des mers. L'exploration du fond des mers.... forme depuis quelques années une science spéciale, la bathométrie, qui s'enrichit tous les jours, Journ. offic. 29 avr. 1873, p. 2854, 1 col.

REM. C'est là même chose que bathymétrie (voy.ce mot au Dictionnaire).

† BATHYMÉTRIQUE (ba-ti-mé-tri-k'), adj. Qui a rapport à la bathymétrie. Recherches bathymétriques, Acad. des sc. Compt. rend. t. LXXII, p. 862.

+ BÂTIÈRE (ba-tiè-r'), s. f. || 1° En Normandie, le bât. || 2o Par assimilation de forme, genre de couronnement d'un édifice, formé de deux gables à double égout, supportant un toit plus ou moins incliné, DE CAUMONT, Abécédaire ou rudiment d'archéol. 4o éd. p. 174. Quatre piliers massifs, supportant une batière à la naissance de la croix latine, divisent l'église en deux parties, l'Avranchin, 9 janv. 1876.

ÉTYM. Bât.

BÂTIMENT. || 3o Ajoutez: || Proverbe parisien. Quand le bâtiment va, tout va. || Fig. Être du bâtiment, être du métier; les gens du bâtiment, les gens du métier. Si on les écoute, l'art devient une sorte de sanctuaire inaccessible à tous ceux qui ne sont point initiés; seuls les gens du bâtiment, comme on dit, sont capables de comprendre la valeur, la portée et les conséquences de certains tons, de certains glacis, de certains empâtements..., H. HAVARD, Rev. Britann. juin 1876, p. 480.

BÂTISSEUR. Ajoutez: Les esclaves du Nil, batisseurs de tombeaux, tombeaux, CHATEAUBR. Moïse, II, 5. BÂTON. || 8o Ajoutez: || Anciennement, bâton de confrérie, bâton qui servait à porter aux processions l'image de quelque saint ou la représentation de quelque mystère; fête à bâton, celle où l'on célèbre la fête du saint qui est au bout de ces bâtons. || 21o Le bâton blanc, se disait pour exprimer la déchéance, la défaite, la pauvreté. Adieu, ville peu courtoise Où je crus être adoré; Aspar est désespéré; Le poulailler de Pontoise Me doit ramener demain Voir ma famille bourgeoise, Mepet dont les cadres et les conducteurs des pièces + BAVANG ou BAWANG (ba-vangh), s. m. Grand doit ramener demain Un bâton blanc à la main, seulement sont à cheval. Batterie à pied, celle arbre indéterminé de l'archipel indien. Les fruits

RAC. Épigr. contre Fontenelle. C'est qu'alors un père pourrait, Pour punir son libertinage, Sevrer de tout son héritage, Chasser son gars comme un coquin, Et, le bâton blanc à la main, L'envoyer jouer à la paume, Glaner ou ramasser du chaume (1740), 2o Harangue des habitants de Sarcelles, dans CH. NISARD, Parisianismes, p. 19. || On peut voir à l'historique le bâton blanc mis entre les mains d'une garnison qui se rend; l'exemple est d'Aubigné. || Proverbe. Il ne fait pas bon aller à sa porte sans bâton, se dit à propos d'un homme irascible et prompt à l'offense.

- HIST. A la fin, ajoutez: Les confrairies, assemblées et banquets accoutumez pour bastons et autres choses semblables, Ordonn. de Moulins sur la réforme de la justice, févr. 1566, art. 74.

BATONNER. - HIST. Ajoutez: || XIII s. Garins tint le perquant qui fu gros et quarré, Vers Amandon s'en vint, qui si l'ot bastonné, Gaufrey, v. 919. BATONNIER. || 3° Celui qui fait et vend desmanches de brosses, de fouets, de parapluies, de balais, etc. Tarif des patentes, 1858. Bâtonnier par procédés mécaniques, Journ. offic. 23 nov. 1876, p. 8585.

2. BATTANT, s. m. Ajoutez : || 8o Planche de chêne constituant un des types adoptés dans le commerce de bois de Paris et dans la région qui alimente les chantiers de la capitale. Le grand battanta 0,333 de largeur et 0,11 d'épaisseur; le petit battant a 0,25 de largeur et 0,8 d'épaisseur, NANQUETTE, Exploit. débit et estim. des bois, Nancy, 1868, p. 74. BATTE. Ajoutez: || 12° Pièce de la cuvette qui sert à maintenir un sabre dans le fourreau (voy. CUVETTE). || 13° Pièce qui, dans une machine à battre, frappe le coton. Il y a des batteurs à une, à deux, à trois et même à quatre battes, Enquête, Traité de comm. avec l'Anglet. t. Iv, p. 290. || 14° Le bout mobile qui dans un fléau sert à battre. Battes à fléaux et manches non tournés, Alm. Didot-Bottin, 1876, p. 2306, 2o col.

+ BATTÉE. || 3° Sorte de platde bois, dans lequel on lave les sables ou détritus aurifères. || On écrit aussi batée, à tort. Arrivé sur le placer qu'on avait choisi, on travaillait seul; on campait près d'un ruisseau, armé d'un pic et d'une pelle pour fouiller le sol, et muni, pour laver les sables, d'une vaste sébile de bois, la batée des Mexicains, ou mieux d'un plat de fer battu rappelant ceux des ménagères, L. SIMONIN, Rev. des Deux-Mondes, 15 nov. 1875, p. 287.

+ BATTENDIER (ba-tan-dié), s. m. Celui qui exploite un moutin à battre le chanvre, Tarif des patentes, 1858

+ BATTERESSE (ba-te-rè-s'), s. f. Dans l'Aunis, nuée de grèle qui bat, qui détruit les récoltes, Gloss. aunisien, La Rochelle, 1870, p. 70.

BATTERIE. || 2° Terme d'artillerie. Emplacement préparé pour recevoir des bouches à feu qui doivent faire feu sur les lieux mêmes. On les distingue d'après la nature des bouches à feu dont elles sont armées, en batteries de canons, batteries d'obusiers, batteries de mortiers; d'après leur destination, en batteries de siége, batteries de place, batteries de côte, batteries d'ouvrages de campagne; d'après leur organisation, en batteries à embrasures, batteries à barbette, batteries blindées, batteries casematées; d'après la nature de leur tir, en batteries de plein fouet, batteries à ricochet; d'après la direction de leur tir, en batteries directes, qui battent perpendiculairement le flanc ou la face d'un ouvrage, ou le front d'une troupe, en batteries d'écharpe, dont la direction de tir fait un angle de 20° au plus avec la ligne à battre, en batteries à revers, qui sont établies en arrière du prolongement de la face ou de la ligne à battre, en batteries d'enfilade, dont les projectiles parcourent la longueur de la ligne à battre. || En général, une rangée de bouches à feu disposées sur un terrain quelconque et prêtes à faire feu. || Une pièce est dite en batterie, lorsqu'elle est disposée pour faire feu. Le ravage de cent pièces de canon en batterie, HAMILT. Gramm. 2. || En batterie, hors de batterie, commandements employés autrefois pour faire placer une pièce à la position d'où elle doit tirer, ou pour l'en éloigner afin d'en faciliter le chargement. || Réunion du personnel et du matériel qui constitue l'unité tactique de l'artillerie. Toutes les batteries de ce régiment sont sur le pied de guerre. Batterie à cheval, celle dans laquelle les servants des pièces sont montés. Batterie montée celle dont les servants sont à pied,

aliments, Bosc, Dict. d'hist. nat. III.

ÉTYM. Malais, bawang, ail, oignon, DEVIC,

Dict. étym.

BAVARD. HIST. xv1o s. || Ajoutez: Si je parle diversement de moy, c'est que je me regarde diversement; toutes les contrariétés s'y treuvent selon quelque tour et en quelque façon: honteux, insolent, chaste, luxurieux, bavard, taciturne.... MONT. II, 7. BAVARDER. Ajoutez: REM. Montaigne a dit bavasser: Il semble que la coustume concede à cet aage [la vieillesse) plus de liberté de bavasser et d'indiscretion à parler de soy, ш, 258.

qui ne contient que des servants à pied. || Nombre du bawang ont tellement l'odeur d'ail qu'on s'en déterminé de chaque espèce de pièces d'artillerie servait autrefois à Amboine pour assaisonner les ou bouches à feu, qui sert au dénombrement de cette arme. La batterie française est actuellement de six pièces. La loi du 23 fructidor an VII constitua huit régiments d'artillerie à pied com posés de compagnies qui finirent par prendre le nom de batteries qu'elles ont conservé jusqu'à ce jour, Gal CHARETON, Journ. offic. 13 nov. 1874, p. 7551, 2o col. || Batterie flottante, embarcation construite spécialement en vue du tir des canons qu'elle porte. || 8° Ajoutez: Lettres patentes portant règlement pour l'établissement des fonderies et batteries de cuivre et d'airain battu, dans les villes de Châlons et de Reims, Ordonnances, à Saint-Germain-en-Laye, 25 oct. 1666. || 13° Dans les moulins à poudre, batterie, la réunion d'un certain nombre de mortiers où se fait le battage de la poudre. || 14° À la campagne, batterie, la machine à battre le grain.

+ BATTES (ba-t'), s. f. plur. Terme de sellier. Les portions rembourrées mises en avant et en arrière au-dessus des arçons.

BATTEUR. Ajoutez: || 6o Batteur de nerfs, celui qui réduit les nerfs de bœuf en filasse, Tarif des patentes, 1858. || 7° Batteur, instrument destiné à fouetter des œufs. || 8° Batteur, machine qui épluche le coton. « Quel est le prix d'une machine à battre?>>> - Le coton arrive, il faut l'ouvrir au moyen d'une machine qu'on appelle éplucheur-batteur; il y a des batteurs à 1, à 2, à 3 et même à 4 battes, Enquête, Traité de comm. avec l'Anglet. t. Iv, p. 290. † BATTITURE. Ajoutez : || 2° Terme de verrier. Parcelles de verre qui se détachent de la canne. Enverrage et rupturē de creusets, battitures de cannes, fiel, écrémaisons, triage, brois et déchet de groisils, Enquête, Traité de comm. avec l'Anglet. t. vI, p. 587.

BATTRE. Ajoutez : || 19° Neutralement. Disputer. Après avoir quelque temps battu là-dessus.... ST-SIM. t. VIII, p. 259, édit. CHÉRUEL.

BATTU. Ajoutez: - REM. Pour la locution: Battu de l'oiseau, l'explication est tout autre les fauconniers avaient, pour dresser le faucon, un mannequin qui représentait un oiseau; et, quand le faucon à dresser commettait quelque faute, on le battait avec ce mannequin, comme on corrige un chien avec un fouet; ce qui l'humiliait beaucoup (Note du comte D'HAUSSONVILLE).

+ BATTUDE (ba-tu-d'), s. f. Dans le quartier de Cette, sorte de filet fixe pour la pêche, Statistique des pêches maritimes, 1874, p. 115.

BATTURE. Ajoutez : || 4° Volée de coups; c'est le sens propre encore gardé dans le langage du peuple. Lesquelles [femmes] ne reçoivent autre salaire de leur travail que des battures et des outrages, P. DU MOULIN, Serm. tre décade, v (XVIIo s.). + BAUCHALÈS (bô-cha-lê), s. m. Nom, dans Tarnet-Garonne, d'un cépage noir, dit aussi mourastel, les Primes d'honneur, Paris, 1872, p. 466.

† 2. BAUCHE (bô-ch'), s. f. Nom, dans les BassesAlpes, du calamagrostis argentea, Reboisement des mont. Compte rendu, 1869-1874, 2o fasc. p. 20. + BAUDELAIRE. Ajoutez. - REM. Baudelaire est le même que badelaire (voy. ce mot au Dictionnaire).

+ BAUDELIER (bô-de-lié), s. m. Celui qui transporte le bois à dos de bêtes de somme, Tarif des patentes, 1858.

BAUDIR. Ajoutez : || 2° V. n. Faire le galant, le joli (terme vieilli). Et quoiqu'il fût [le chevalier de Gramont) moins honteux auprès des dames, il n'était pourtant pas plus pressant; au contraire, pourvu qu'il pût baudir, faire dire dans le monde qu'il était amoureux.... il ne se mettait guère en peine de la conclusion, BUSSY RABUTIN, Hist. am. p. 47, édit. Amsterdam, 1671.

+ BAUGEUR (bô-jeur), s. m. Celui qui fait des constructions en terre et en paille, Tarif des patentes, 1858.

ÉTYM. Bauge.

HIST. XVI s. Quant est de ce qu'ils [les astrologues] begayent et bavardent de l'origine et cause des foudres, BAUDON, Trois livres des charmes, Paris, 1583, p. 391.

† BAVARDIN (EN) (an-ba-var-din), locution particulière à Mme de Sévigné et qui signifie dans la maison des Lavardin où l'on causait, bavardait beaucoup (la plaisanterie est facile à comprendre). J'ai dîné en Bavardin, sév. Lett. 10 avr. 1674. Il [Walter Scott] s'en va en Bavardin, comme parle Mme de Sévigné, CHATEAUBR. Mém. d'outre-tombe, outre-tombe, éd. de Bruxelles, t. Bruxelles III, Itinéraire de Napoléon à l'île d'Elbe (dernière page du chapitre).

† BAVAROIS, OISE (ba-va-roî, roî-z'), adj. Qui appartient à la Bavière. Les chambres bavaroises. BAVE. - HIST. Ajoutez: || XVIo S. Le peintre Protogenes.... ne pouvant representer à son gré l'escume et la bave [d'un chien], MONT. I, 254.

+ BAVIÈRE (ba-viè-r'), s. f. || 1o Partie de l'armure destinée à protéger le cou et le menton. Quand l'armement de tête est la salade, comme au xv° siècle, la bavière est fixée à la partie supérieure de la cuirasse. Quand il s'agit de l'armet, la bavière fait partie du casque et est mobile autour des mêmes pivots que le mézail. On l'appelle aussi mentonnière. || 2° Être en bavière (ou Bavière, par jeu de mots), se disait autrefois de la période de salivation qu'amenait le traitement employé alors contre la syphilis.

ÉTYM. Baver, à cause de la place que cette

pièce occupe.

+ BAVOLER. Ajoutez: - HIST. XVI s. Un brave scadron l'accompagne D'autres freslons qui, bavolant, Font en l'air comme un camp volant, DE BRACH, Poëmes, fo 36 de l'édit. originale.

BAVOLET. Ajoutez : HIST. Xv s. Dame dont le chef estoit paré de ses cheveux beaux et blonds, ayant par dessus une tocque couverte d'un volet [en marge, al. bavolet] fort enrichi de pierreries, MATH. DE COUCY, Hist. de Charles VII, p. 665, édit. Denys Godefroy, Paris, 1661.

BAVURE. Ajoutez: || 2° Terme d'artillerie. Saillie de métal produite à la bouche d'une pièce d'artillerie en bronze par les chocs du projectile.

+ BAYAD (ba-iad), s. m. Poisson du Nil, d'un blanc argenté, le silurus bayad (Sonnini écrit bayatte).

ÉTYM. Arabe, bayād, même sens (le mot si

gnifie blancheur), DEVIC, Dict. étym.

BAYADÈRE. Ajoutez: || 2° Sorte de ceinture en corail, LACAZE-DUTHIERS, Hist. natur. du corail, Paris, 1864, p. 338.

+ BAYANANISME OU BAÏANISME (ba-ia-ni-sm'), s. m. Hérésie de Baïus ou de Bay, né en 1513 à Melin, territoire d'Ath en Hainaut; il enseigna, sur la grâce, le libre arbitre, le péché originel, la charité, la mort de Jésus-Christ, soixante-seize propositions qui furent condamnées en 1567 par la pape Pie V.

+ BAYASSE (ba-ia-s'), s. f. Nom, en Dauphiné, de la lavande coupée et recueillie pour distillation d'huile de spic.

BAYER. ÉTYM. Ajoutez: Saintong. bader, ouvrir la bouche.

† BAYLE (bê-l'), s. m. Berger chef, en Provence. les confient à un bayle ou berger chef, qui, à ses risques et périls, conduit les troupeaux,

BAUME. Ajoutez: || 4° Arbre baume ou du loue les pâturages, en un mot se charge de l'estibaume, nom des bursères, des balsamoden-vage moyennant une redevance, Rebois. des mondron, etc. BAILLON, Dict. de bot. p. 247.

+ BAUXITE (bo-ksi-t'), s. f. Minéral composé surtout d'alumine. L'appareil Siemens consiste en un four portatif à gaz et à chaleur régénérée, dont le cylindre mobile, le rotator, est revêtu intérieurement de briques fabriquées d'une manière spéciale, en bauxite, Journ. offic. 12 mai 1873, p. 3064, 2o col.

tagnes, Compte rendu, 1869-1874, 7o fasc. p. 124. Le bayle de chez nous est remplacé par le pastore pour les troupeaux des Alpes suisses, qui appartiennent généralement à des Italiens], ib. p. 138.

ÉTYM. Autre orthographe de baile (voy. ce mot).

+ BAYOT, OTTE (ba-io, io-t'), adj. Qui a la robe rouge et blanche, en Normandie. Veau bayot, va

« PreviousContinue »