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HASARD. Esp. et portug. azar, ital. azzardo, la zara, bas lat. azardum, azarum, azarrum. La signification primitive est jeu de dés, ainsi que le démontrent les nombreux exemples cités dans le Dictionnaire de M. Littré. (Voy. aussi Du Cange.) Aussi le tire-t-on de l'arabeaz-zahr, dé à jouer. Malheureusement ce mot, qu'on trouve chez Bocthor, manque dans les dictionnaires classiques. (Le Gazophyl. ling. Pers. écrit zār, qui figure dans Meninski comme purement turc.) Cela laisse des doutes. M. Defrémery accepte l'étymologie sans faire aucune réflexion sur l'authenticité de zahr. Le Glossaire de MM. Engelmann et Dozy n'en dit pas davantage. Je n'ai moi-même aucun argument nouveau à fournir pour ou contre.

HATTI-CHÉRIF. Ordonnance royale qui porte une marque de la propre main du souverain. C'est une expression persane khatt-i-cherif, formée de deux mots arabes

khatt, ligne, écriture, et cherif, illustre. L'i qui joint les deux mots marque en persan l'union du substantif à son adjectif. On dit dans le même sens khaṭṭ-i-houmāyoun, prononcé hatti humayoun, du persan houmāyoun, royal.

HEGIRE. Esp. hegira. De l'arabe & hedjra, fuite, de Mahomet à Médine, le 16 juillet 622, époque à partir de laquelle se comptent les années du calendrier musulman.

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noté ces deux termes dans son Glossaire, non plus que l'espagnol alcana, même sens); le henné porte aussi le nom de troëne d'Egypte. Gérard de Crémone, qui traduisait l'Almansouri de Razi, vers le milieu du xır° siècle, prononce alchanna: «Alchanna pustulis quæ sunt in ore et adustioni ignis remedium affert » (lib. III, cap. xxvш4). En italien, on dit encore alcanna et alchenna.

HOQUETON. Vieux français auqueton. On a reconnu depuis longtemps l'identité de ce mot avec l'espagnol alcoton, algodon, coton, représentant l'arabe al-qoton. Du nom de la matière, le mot est passé à l'étoffe qu'on en fabriquait et ensuite à un vêtement fait de cette étoffe. Si l'on ne connaissait à ce terme que le sens de casaque, on comprendrait malaisément que l'auteur du Roman de Roncevaux en eût pu faire un objet de comparaison avec une barbe blanche dans ce vers 5:

Blanche ot la barbe aussi come auqueton.

HORDE. C'est un mot tartare; en turc, ordou, camp.

HOSANNA. C'est l'hébreu yn hōchi'anā, deuxième personne du singulier de l'impératif intensif du verbe yin hochia (forme hiph. de v), sauve, délivre, porte secours. Le na final est une particule précative, qui a le sens du latin quæso, je vous prie. Les Grecs ont transcrit oavvá, et saint Jérôme Hosanna.

HOUKA. Pipe turque ou persane peu différente du narghileh. (Littré.) De l'arabe hougga, ou, si l'on veut, du persan xi hougga, vase, bocal, et spécialement : « the bottle through which the fumes pass when smoking tobacco» (Richardson), le flacon où passe la fumée du tabac avant d'arriver à la bouche du fumeur.

HOULE. Bien que Jal (Dict. de Marine) ait indiqué pour ce mot le hollandais holle, creux, je ne puis m'empêcher de signaler la coincidence au moins remarquable de ce terme avec l'arabe J haul, auquel les dictionnaires ne donnent d'autre sens que celui de terreur, objet terrifiant, mais qui, dans maints récits de tempêtes ou d'aventures maritimes se traduirait tout naturellement par houle ou quelque chose d'approchant. En voici trois exemples empruntés à l'ouvrage intitulé i Merveilles de l'Inde, dont il déjà été question. Au milieu d'une tempête, un marin s'é

a

Ne vois-tu pas le haul ما تنظر هول هذا البحر وأمواجه : crie

de cette mer et ses vagues? » (p. 18). Et plus loin, au sujet d'une troupe d'esclaves qui, emmenés de la côte africaine dans un navire, se sauvent en sautant par-dessus bord, mal

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JAMBOSE OU JAMBOSIER. Arbre des Indes (Eugenia jambos) qui produit un fruit comestible appelé pomme de rose; en malais djambou. Une espèce porte, chez les Malais, le nom de djambou-kling, ce qui marque qu'elle est originaire de la côte de Coromandel (kling, en malais).

Le jambolongue ou jamlongue de l'île de France, le jambolane et le jamrosade de Saint-Domingue, sont des espèces ou des variétés de jambosier importées des Indes dans ces colonies. Les trois premiers de ces noms correspondent au malais djambelan; le dernier est formé de djambou et du mot rose, à cause de l'odeur de rose des fruits. de cette espèce, qu'on nomme aussi, aux Antilles, pom

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I

J

HOURI. L'ancienne forme arabe est haura, plur. hour, qui a les yeux noirs de la gazelle. Les Persans en ont fait houri avec le i d'unité, et les Arabes ont repris ce mot sous la forme a hoūrīa. (Voy. Dozy, Gloss. p. 287.)

حورى

ی

HULLA. Celui qui, d'après la loi musulmane, doit épouser une épouse divorcée, avant que son mari puisse la reprendre en mariage. (Littré.) C'est un dérivé de la racine arabe hall, qui, à la deuxième forme M hallal, signifie «Ter repudiatam duxit, ut post repudium a primo conjuge repeti posset 2. » L'épouse reprise ensuite par son premier mari est appelée halala.

férentes écoles vont prendre leurs repas. Les pauvres y trouvent aussi gratuitement des vivres. (Littré.) Transcription, d'après la prononciation turque, de l'arabe sl 'imāra, fondation pieuse, édifice public.

IRADÉ. Décret impérial en Turquie. Prononciation turque de l'arabe sirāda, volonté, désir.

ISLAM. Transcription de l'arabe u islam, religion musulmane, proprement, résignation à la volonté de Dieu. IZARI. Voy. ALIZARI.

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piatrique écrit en latin au moyen âge, je trouve les deux formes giarda, jarda: «Quasi mollis sufflatio ad magnitudinem ovi aut amplius... nascitur in garretis. » C'est l'arabe s djaradh, même signification (Tumor omnis natus in suffragine jumenti aut inferiore pedis nervo, dit Meninski).

C'est par erreur que le Dictionnaire de Handjéri traduit javart par ce même mot ; les javarts n'ont aucun rapport avec la jarde.

جرد

JARGON. Gemme de couleur jaune tirant sur le rouge, souvent confondue avec l'hyacinthe. Le minéralogiste Haüy a réuni ces deux sortes de pierres sous le nom commun de zircon. Ital. giargone. Jargon et zircon, dont personne, à ma connaissance, n'a encore établi l'étymologie, sont certainement identiques à l'espagnol azarcon. D'après le Dictionnaire de l'Académie espagnole, azarcon, en peinture, signifie orangé vif: «el color naranjado muy encendido, color aureus; ce qui s'applique très-exactement à l'hyacinthe. Azarcon s'est dit aussi, comme le portugais zarcão, zarquão, azarcão, de l'ocre rouge. Et tous ces mots

3 Voyage en Morée et à Constantinople, éd. Smith, t. XII,

p. 329.

4 Liber de cura equorum, compositus a Jordano Ruffo, milite Calabrensı, man. lat. ancien fonds de la Bibl. nat. n° 7058. Ce manuscrit est du XIII° siècle.

correspondent à un terme arabe, zarqoûn, avec l'article az-zargoun, qui se disait du minium et d'autres substances de couleur tirant sur le rouge. Mais quelle est l'origine de ce zarqouin, qui ne paraît pas très-ancien dans la langue arabe? On trouve un certain nombre de termes très-voisins de celui-là, tels que ihm silgoun, you serīgoun, asriqoun, etc. correspondant au bas grec oupinov, et à notre vieux mot azuric, vitriol rouge, et s'appliquant aussi au minium, au cinabre. D'autre part, Pline a déjà syricum ou sirucum1 dans le même sens, et sirqoūn se trouve également en syriaque. Ceci prouve, comme l'a fort bien fait observer M. Dozy 2, que le mot en question était connu en Orient et en Occident avant les que Arabes pussent avoir aucune action sur les langues du monde civilisé.

Si le mot n'est point arabe, il peut être persan. M. Dozy

آزر ou آذر azar-goun, couleur de feu de آرگون suggere

āzar, feu, et goūn, couleur). Je préférerais zargoûn, couleur d'or, qui me semble mieux convenir aux formes arabes et correspond très-exactement à jj zarqoun. Il semble que l'Académie espagnole ait songé à cette étymologie, lorsqu'elle explique azarcon par color aureus.

Dans tous les cas, notre jargon me paraît venir de cette expression persane qui définit très-exactement la couleur de la gemme. N'oublions pas que celle-ci est originaire de Ceylan, de l'Inde et du Pégu.

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1 A ces formes, se rattache le mot sory, «scl vitriolique des anciens» (Bescherelle); en persan, souri, vitriol rouge, c'est-à-dire cinabre ou minium, dans Richardson. Sory manque dans la plupart des dictionnaires. Il est question dans Pline, et avant lui dans Vitruve, d'une ocre jaune appelée sil, offrant plusieurs variétés qui se distinguent par le nom des pays d'où elles proviennent, sil Scyricum serait le sil de Scyros (voy. Dict. de Déterville. t. XXI, p. 165).

JEHOVAH. Transcription de l'hébreu in Iehovah. L'expression hébraïque Yhvh, écrite sans voyelles, les écritures sémitiques anciennes n'en ayant point, était un nom inef fable de la divinité. Dans le texte biblique, les Massorètes lui donnèrent les voyelles du mot Adonai, afin que le lecteur prononcât ce dernier mot. La transcription Jéhovah ne remonte pas chez nous au delà du xvr° siècle.

JUBARTE. Sorte de baleine. C'était le terme employé par les pêcheurs basques. Le même mot que gibbar. (Voy. ce mot.)

JUBILE. Le latin biblique jubilæus, d'où vient notre mot, est formé sur l'hébreu a yōbel, qui désigne une sorte de trompette, au son de laquelle on annonçait l'année du jubilé, a na chenath ha-yobel.

"

زبيب

JUBIS. Terme de commerce. Raisins secs en caisse. C'est une altération de l'arabe zebib, raisin sec, comme le prouvent les vieilles formes azebit, auzibet: «Pro cargua de azebits seu racemis, » dit un vieux tarif de Carcassonne, cité dans Du Cange. Ces dernières, ainsi que l'espagnol azebibe, acebibe, ont gardé l'article al, dont le l s'assimile au z suivant: az-zebib. En portugais, acipipe a pris une signification plus générale, celle de menues friandises propres à aiguiser l'appétit, à rafraîchir. Diverses contrées musulmanes, ne buvant pas de vin, livraient leurs raisins séchés au commerce, et cet aliment était fort estimé des Arabes; Razi le regarde comme plus nutritif que la datte:

الزبيب

Le raisin sec n'obstrue لا يسدد كما يفعل التمر أقوى واغدا منه

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JULEP. Esp. et portug. julepe; ital. giulebbo, giulebbe; bas latin, julapium. De l'arabe-persandjoulab ou djoullab, qui a le même sens. «Ils font une potion... qu'ils donnent au malade et qu'ils appellent... julab, c'est-à-dire eau bouillie, mot d'où il y a assez d'apparence qu'est venu celui de julep, dont nous nous servons. » Chardin .) Le persan djoulab ou goulab,, est formé de goul, rose, et lab, eau; goulāb signifie, en effet, eau de rose, mais se dit aussi de plusieurs autres préparations. Cf. Sacy, Abdallatif, p. 317, note 12.

JUPE. Esp. juba, chupa, veste, aljuba; portug. aljuba, casaque moresque; ital. giuppa. De l'arabe djoubba. (Voy. Dozy, Dict. des vêt. p. 107.) «Par-dessus le caftan, les Turcs mettent une juppe ou surtout à manches trèscourtes.» (Niebuhr, Voy. en Arab. en Arab. p. 210.)

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KAÏMAC. Sorte de sorbet turc. Le mot turc ou qaïmaq signifie proprement crème du lait.

KALPAK. Bonnet à la tartare, est le même mot turc que le colback. (Voy. ce mot.)

KANCHIL. Chevrotain des forêts de Sumatra. (Bouillet, Scienc.) En malais kantchil, moschus Javanicus.

KAVA. Boisson enivrante des Polynésiens. « Il y a identité entre ce mot et le mot kavoùa, café des Arabes, qui se prononce de la même manière. Ces deux boissons sont servies chaudes." (Rienzi1.) — Voy. CAFÉ.

KAZINE. Trésor du Grand-Seigneur. De l'arabe khazīna, venant de la même racine qui a donné magasin.

KERMÈS. Esp. carmes, alquermez, portug. kermes. De l'arabe-persan qirmiz, même sens. Les botanistes écrivent en latin chermes.

KETMIE. Genre de plantes de la famille des malvacées, comprenant un assez grand nombre d'espèces exotiques (Hibiscus). De l'arabe khatmi ou khitmi, qui est l'althæa dans Freytag, la mauve des marais (marshmallow) dans Richardson, la guimauve dans Bocthor. Celui-ci donne aussi b khetmiya, ketmie.

K

L

Ketnice, que certains dictionnaires donnent comme le nom d'une malvacée, est probablement une faute d'impression, pour ketmie.

KHAMSIN OU CHAMSIN. Vent d'Égypte. Transcription de l'arabe khamsin, mot qui signifie proprement cinquante (de khams, cinq), et a été, dit-on, appliqué à ce vent parce qu'il souffle pendant cinquante jours. (Voy. J.-J. Marcel, Contes du cheykh El-Mohdy, t. III, p. 318.)

KHAN. Sorte d'hôtel pour les voyageurs, en Orient. C'est l'arabe khan, même sens, dont l'origine est persane. (Comp. x khāneh, maison.) Dans le sens de prince, chef, le mot est aussi persan et a la même orthographe.

On trouve quelquefois khan écrit par un simple h, han.

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LAMPOUJANE. Espèce de gingembre. Du malais-javanais || lampoũyang, qui se rattache peut-être au motë

1 Océanie, t. I, p. 45.

2

«Regis Persarum prætorianus eques: sunt numero 12,000.» (Castell.)

lampou, excessif, par allusion à la force de cette épice. Le mot nous est venu par les Hollandais, ce qui explique la substitution du j à l'y.

LANGIT. Nom attribué par quelques botanistes à l'arbre plus connu sous le nom d'ailante ou vernis du Japon. C'est le malais kāyou lānghit, arbre du ciel. J'ignore

l'origine de cette appellation.

LANTARD. Espèce de palmier (Borassus flabelliformis), lontarus de Rumpf'. Du malais lontar. On tire en grande quantité de cet arbre la liqueur appelée toddi ou vin de palme.

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LAQUE. Gomme laque. C'est un mot d'origine indienne, qui nous est venu par l'arabe-persan I lakk ou JV lāk2. La gomme laque, comme les autres gommes, est le suc épaissi d'un arbre, ou plutôt de diverses espèces d'arbres qui croissent aux Indes orientales. « Les Indiens de la côte de Malabar l'appellent caiulacca», dit d'Herbelot 3. Caiulacca n'est pas la substance elle-même, mais l'arbre qui la produit, car le mot signifie arbre de la laque, du malais kayou, arbre. Les Arabes ont d'ailleurs appliqué le mot lakk, loukk, likk, à des substances colorantes analogues à la gomme laque “.

L'italien lacca signifie à la fois laque et cire à cacheter; dans ce dernier sens on dit en espagnol et en portugais lacre. La cire à cacheter doit ce nom à la gomme laque employée pour la colorer 5.

LAZULI (LAPIS-). Voy. Azur.

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,ليلنك, ليلنج, ليلج, نيج نيله : les diverses formes persanes

nilah, nīladj, liladj, lilandj, lilang, se rapportant toutes à l'indigo; ce qui montre le changement de n initial en l. L'arabe lilak peut être pris de l'un quelconque de ces mots, ou mieux encore, je pense, du diminutif tilak, bleuâtre, comme les doigts bleuis par le froid, nuance qui caractérise parfaitement les fleurs du lilas de Perse, lesquelles sont d'un pourpre pâle".

LIMON. Fruit. Esp. limon, portug. limão, ital. limone. De l'arabe-persan leïmoun, même sens.

Plusieurs espèces de citronniers portent aussi le nom de lime, esp. et portug. lima; en arabe lima. (Voy. Dozy, Gloss. p. 297.)

LISME. Droit qu'on payait aux régences barbaresques pour la pêche du corail. De l'arabejꞌ, ¿‹jy lāzim, lāzima, chose obligatoire, dette, impôt. (Defrémery.) M. Cherbonneau donne la forme lezma qui convient encore mieux pour l'étymologie. (Dictionn. franç.-arab. au mot tribut.)

LOG. Mesure des liquides chez les Hébreux. Transcription de l'hébreu blog.

LOOCH. Portug. looch. Terme de pharmacie, pris de l'arabela'oq, petion qu'on lèche, c'est-à-dire qu'on prend à petites gorgées; du verbe la'aq, lécher, lamper.

LORI. Nom d'une espèce de perroquet. C'est le malais sad loūrī ou s noūri, qui désigne un perroquet des Moluques. «Le lori, dont les teintes rouges si variées surpassent en splendeur celles de la plus belle tulipe. » (Rienzi, Océanie, I, p. 49.)

LUTH. Esp. laud, portug. alaude, ital. huto. De l'arabe Sal-'oud, nom du même instrument.

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