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avec ensemble, avec régularité, avec une pieuse modestie. La charité religieuse domine et inspire cette admirable réunion de secours, et lui imprime le sceau de la

fans, des écoles de garçons et de filles, des ateliers et une école des dimanches (fondée par M. Cochin, maire du 12o arrondissement).

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St.-Merry (fondé par M. Viennet, curé de Saint-Merry). ·

Maison royale de santé.

HÔPITAUX SPÉCIAUX.

Maison d'accouchement.

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Hôpital des enfans malades.

- Hôpital de Saint-Louis (pour les maladies chroniques et contagieuses). — Hôpital des

vénériens.

HOSPICES POUR LES ADULTES.

Hospice de la vieillesse (hommes et femmes). Hospice des incurables (hommes). Hospice des incurables (femmes). - Hospice des Ménages. Hospice St.-Michel, pour les vieillards hommes (fondé par M. Boulard). Hospice Brezin pour les ouvriers en métaux devenus infirmes (fondé par M. Brezin). Hospice Le Prince, pour vieillards hommes et femmes in firmes (fondé par M. et madame Le Prince.)

MAISON DE RETRAITE.

Hospice de Larochefoucauld, pour les anciens employés des hospices, douze ecclésiastiques âgés ou infirmes et les personnes pauvres des deux sexes, domiciliées dans le département de la Seine (fondée par la famille de Larochefoucauld).

Institution de Ste.-Périne, pour des personnes âgées des deux sexes, qui peuvent payer une pension de 600 fr.

Hospices pour L'ENFANCE, LES FEMMES ET LES BLESSÉS INDIGENS.

S.

Hospice des orphelins.

Hospice des enfans trouvés. semens dépendans de l'administration générale des hospices.

- Boulangerie générale.

· Divers établis

Bureau de la direction

Pharmacie centrale. des nourrices. Etablissement de filature en faveur des femmes indigentes. Maison d'éducation. Traitement externe en faveur des blessés indi

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Infirmeric de Marie-Thérèse (placée sous la protection de madame la

durée, du désintéressement et du dévouement. Une émanation ineffable de charité semble descendre incessamment

dauphine, bienfaitrice, et sous la direction de madame la vicomtesse de Châteaubriand, également bienfaitrice), destinée au soulagement des personnes que des malheurs ont réduites à l'indigence, et qui sont hors d'état de se faire soigner chez elles ou dans des maisons de santé. d'Enghien (appartenant à S. A. R. mademoiselle d'Orléans). royale de Charenton pour les aliénés. Hôpital royal des Quinze-Vingts.

laissées. l'Hôtel-Dieu.

et les domestiques.

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Hospice
Maison

- Asile royal de la Providence. Institution royale des sourds-mucts.

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Institut des frères de la doc-
Ecoles normales d'ensei-

Institution royale des jeunes aveugles. trine chrétienne. - Frères de St.-Antoine. gnement mutuel. - Société philantropique. - Six dispensaires. - Sociétes et institutions de secours et de charité. — Cinq fourneaux économiques. -— Société protestante de prévoyance et de secours mutuels. Société de la charité maternelle. Société de la morale chrétienne. - Comité de charité et de bienfaisance.-Comité de placement pour les jeunes orphelins. Société de la Providence. - Société des enfans en faveur des vicillards. -Association des jeunes économes. Institution pour les jeunes filles déAssociation en faveur des jeunes filles convalescentes sortant de Commission protestante de placement, pour les ouvriers Société des orphelines de St.-André (sous la protection de S. A. R. Mademoiselle). Association des orphelines de la croix (sous la protection de S. A. R. madame la duchesse d'Orléans). Société de St.-Joseph (sous la protection de S. A. R. monseigneur le duc de Bordeaux), , pour secourir et placer les ouvriers sans travail. Société de St.-François-Régis, pour le mariage des pauvres de Paris. - Fondation Monthion en faveur des convalescens sortis des hôpitaux. — Association de travail pour les pauvres. Secours aux noyés, blessés et asphyxiés. -Société helvétique de bienfaisance. ·Société israélite des amis du travail. — Société pour l'établissement des salles d'asile pour la première cnfance. (madame la marquise de Pastoret est à la tête de cette société dont madame Jules Mattet est la trésorière).

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Caisse d'épargne et de prévoyance pour les ouvriers, avec des lieux de dépôts dans les différens quartiers de Paris.

Association mutuelle de prévoyance et de secours entre les ouvriers. Indépendamment de ces diverses institutions et des soins que le clergé de Paris apporte au soulagement de toutes les infortunes, on trouve dans cette ville un grand nombre de congrégations religieuses, toutes plus ou moins spécialement dévouées aux œuvres de charité. Nous citerons, outre les frères de la doctrine chrétienne et de Saint-Antoine, les sœurs de SaintVincent-de-Paule, de Saint-Maur, de Saint-Augustin, de la Visitation, de Notre-Dame-du-Calvaire. - Dominicaines de la Croix, de la Mère de Dieu, de la Miséricorde, du Sacré-Cœur. Récolettes, Ursulines, Bernar

-

du ciel sur cette immense ville pour y remonter, resplendissante de bonnes œuvres, vers l'auteur de toute charité.

dines, Franciscaines, de Sainte-Elisabeth, de la Croix, de Saint-Thomasde-Villeneuve, du refuge de Saint-Michel, de la croix de Saint-André, Annonciades célestes, de la retraite chrétienne, de Notre-dame-de-BonSecours, pour garder les malades à domicile, etc., etc.

Des associations de jeunes gens pieux se sont établies pour aller prier auprès des prisonniers et des malades indigens, et pour s'opposer aux fléaux des loteries et des maisons de jeu, etc., etc.

CHAPITRE XXIV.

DES INSTITUTIONS DE CHARITÉ ET DE BIENFAISANCE EN ANGLETERRE.

Il y a dans toutes les institutions de bienfaisance de l'Angleterre quelque chose de froid, de sec, de méthodique, un manque de consolation qui fait peine. On voit que la religion n'a pas passé par-là.

(Le baron D'HAUSSEZ : de la Grande-Bretagne.)

On peut distinguer trois époques dans l'histoire des institutions charitables et de bienfaisance de l'Angleterre.

La première embrasse l'établissement du christianisme dans les îles britanniques jusqu'au règne de Henri VIII. Cet intervalle présente, comme l'ère correspondante de tous les peuples catholiques, le soin des pauvres confié principalement au clergé et aux congrégations religieuses, l'établissement d'un grand nombre d'hôpitaux et d'hospices pour les infirmes, les vieillards et les enfans, le principe de l'aumône généralement suivi, en un mot, la charité chrétienne dans sa pureté, dans son efficacité, dans son unité.

L'établissement du protestantisme en Angleterre forme la seconde époque. Son début fut marqué par la disparition violente des institutions catholiques. Les établissemens de

charité, fondés par le catholicisme, subirent la même proscription. Leurs dotations, comme celles du clergé, furent la proie du nouveau clergé anglican, ou d'une aristocratic avide de richesses.

Peu de temps après, cependant, on s'aperçut que les hôpitaux et les hospices étaient indispensables à de grandes populations agglomérées. On recourut aux traditions de l'antique charité, et l'on rétablit, sur des bases analogues, mais en les confiant à des mains séculières, des asiles pour les malades, les vieillards, les infirmes, les orphelins. Toutefois, les secours immenses, dus à la charité religieuse et qui s'étendaient à toutes les classes des malheureux, avaient tari. La mendicité devenait effrayante. Le caractère religieux, attaché à l'échange si doux et si moral du bienfait et de la reconnaissance, des récompenses et des services entre les riches et les pauvres, s'étant affaibli, et, pour ainsi dire, effacé par l'habitude de tout soumettre au doute, au calcul et à l'examen d'une froide philosophie, on se borna à reconnaître le droit des pauvres à l'assistance publique. La taxe des pauvres fut créée, et en même temps, des lois sévères, barbares même, furent rendues contre les mendians. La politique eut une grande part à cette grande déviation de la charité primitive. Il fallait apaiser les pauvres, victimes déplorables de la révolution religieuse, comprimer leur ressentiment contre les spoliateurs des biens du clergé, populariser des changemens que l'opinion du peuple n'admettait qu'avec répugnance et inquiétude, et en même temps effrayer les pauvres qui montreraient leur misère ou feraient éclater leurs murmures de manière à troubler la sécurité et les jouissances des nouveaux propriétaires; car c'était à cette condition que ces derniers consentaient à supporter une taxe spéciale qui, au reste, était légère dans les commencemens et pouvait répondre au but de son institution.

La troisième époque de la charité, en Angleterre, est

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