Œuvres de Saint-Simon & d'Enfantin: précédées de deux notices historiques et publiées par les membres du conseil institué par Enfantin pour l'exécution de ses dernières volontés ..., Volume 41

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Page 301 - La propriété est le droit de jouir et de disposer des choses de la, manière la plus absolue, pourvu qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements.
Page 309 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile.
Page 309 - Gardez-vous d'écouter cet imposteur; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous , et que la terre n'est à personne!
Page 307 - Vous avez besoin de moi, car je suis riche et vous êtes pauvre ; faisons donc un accord entre nous : je permettrai que vous ayez l'honneur de me servir , à condition que vous me donnerez le peu qui vous reste pour la peine que je prendrai de vous commander.
Page 77 - Ainsi tout arbre qui est bon porte de bons fruits, mais un mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte point de bon fruit est coupé et jeté au feu.
Page 36 - ... l'avenir de l'humanité ? De quelle valeur est donc cette preuve, apportée par nous à l'appui de nos rêves d'avenir ? Une science nouvelle, une science aussi positive que toutes celles qui méritent ce titre, a été conçue par SAINT-SIMON: cette science est celle de l'espèce humaine; sa méthode est la même que celle qui est employée en astronomie, en physique...
Page 328 - ... quérir, et, qui plus est, ou plutôt qui pis est, « un moyen d'acquérir sans travail. » Cette phrase est, comme on le voit, dans sa dernière partie, une critique assez nette de l'héritage. Une chose naturelle qui produit un résultat évidemment mauvais, c'est ce qu'on pourrait appeler une maladie de l'humanité, un mal nécessaire , un de ces ulcères inévitables , comme s'exprime MJ-B.
Page 395 - ... ordres de connaissances se présentent comme une introduction nécessaire à l'exercice de toutes les fonctions, de toutes les professions . Au terme de cette éducation primaire que l'on peut étendre, resserrer ou diviser plus ou moins par la pensée , auraient lieu les élections dont nous avo'ns parlé, et dont le but serait de répartir les individus selon les aptitudes, les vocations diverses qu'ils auraient manifestées. Conformément à ce premier choix, trois grandes écoles pour les...
Page 178 - ... nous marchons vers un monde où la religion et la philosophie, le culte et les beauxarts, le dogme et la science, ne seront plus divisés; où le devoir et l'intérêt, la théorie et la pratique, loin d'être en guerre, conduiront à un même but, l'élévation morale de l'homme; enfin où la science et l'industrie nous feront chaque jour mieux connaître et mieux cultiver le monde : alors la raison et la force, unies comme deux sœurs, feront remonter vers la source où elles puisent la vie,...
Page 327 - ... fort inutile et fort vague. On a instruit solennellement le procès de la propriété, et apporté les raisons pour et contre, comme s'il dépendait de nous de faire qu'il y eût ou qu'il n'y eût pas de propriété dans ce monde ; maïs c'esl-là méconnaître tout-à-fait notre nature.

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