Histoire litteraire de la France avant le douzième siècle, Volume 3L. Hachette, 1840 |
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1x siècle Abbon Abbon de Fleury adversaires Agobard Alcuin assez auteurs avaient barbarie Bérenger Capet carlovingienne chant Charlemagne Charles Charles-le-Chauve choses chrétiens Christ christianisme chronique cite concile d'Abbon d'Alcuin d'Hincmar dialectique Dieu dire divine Ebbon ecclésiastique écoles écrit écrivit Eginhard églises épiscopal esprit évêques Flodoard Gallic Gaule Gerbert germanique Gotescalk Grégoire VII Hildeb Hildebert Hincmar hist hommes Hugues ibid l'abbé Leboeuf l'antiquité l'autorité l'Église l'empereur l'Empire l'épiscopat l'esprit humain l'évêque l'histoire Lanfranc langue vulgaire latin Lebœuf légende lemagne lettres littéraire littérature livre Lothaire Louis-le-Débonnaire Loup de Ferrières Marbode ment monastères moyen âge nommé Normands Odon ouvrages païens papauté pape parler paroles passé peinture pensée pères Pertz peuple philosophie poëme poésie poëte politique premier quæ question raison réforme Reims remarquable renaissance romaine Rome royaume saint Anselme Saint-Gall sanct Saxons scandinaves science Scot Érigène script seulement siége théologie tion traité trouve vérité vin siècle xe siècle
Popular passages
Page 359 - Sans doute , il faut se servir des autorités sacrées , quand il ya lieu , quoiqu'on ne puisse nier, sans absurdité, ce fait évident, qu'il est infiniment supérieur de se servir de la raison pour découvrir la vérité (1).
Page 25 - Dieu, qu'après en avoir délibéré avec nos fidèles, nous avons estimé que les évèchés et les monastères qui, par la grâce du Christ, ont été rangés sous notre gouvernement, outre l'ordre d'une vie régulière et la pratique de la sainte religion, doivent aussi mettre leur zèle à l'étude des lettres, et les enseigner à ceux qui, Dieu aidant, peuvent apprendre, chacun selon sa capacité. Ainsi, pendant que la règle bien observée soutient l'honnêteté des...
Page 324 - Les seigneurs et les évêaues du Midi ne prirent aucune part à cette élection. Cette révolution se fit sans secousse ; elle n'excita ni surprise ni contestation. Les égaux de Hugues n'y firent aucune opposition : ils avaient cessé presque toutes leurs relations avec...
Page 221 - Écoute, Maure, écoute de dures paroles qui ne te plairont pas, mais qui sont vraies. Vois-tu ce cheval tigré sur lequel j'observe de loin vos remparts ? Eh bien ! ce cheval sera déchiré, broyé sous mes dents, avant que notre armée quitte vos remparts; ce qui a été commencé s'achèvera. En entendant ces paroles, le Maure frappe de son poing noir sa noire poitrine, et déchire son brun visage de ses ongles. Le malheureux tombe sur la face, le cœur frappé de terreur.
Page 369 - Eh, quoi! vous ne cessez de les frapper! Et quand ils sont grands, que deviennent-ils? idiots et stupides... Voilà une belle éducation, qui d'hommes fait des bêtes!...
Page 241 - livre si volumineux, dit-il, qu'il ne peut être caché ni dans le sein ni dans la besace. Et quand l'une ou l'autre de ces choses serait possible, il eût été exposé à la rencontre funeste d'une troupe de méchants que la beauté du manuscrit aurait pu tenter, et ainsi il eût été perdu peut-être pour vous et pour moi. » On concevra en effet, d'après le fait suivant...
Page 165 - Il n'avait pas encore fini de parler, quand , à l'ouest et au nord , s'éleva une sombre nue qui changea le jour très-clair en ténèbres. L'empereur s'approchant un peu davantage , le jour devint plus noir que la nuit. Alors parut Charlemagne lui-même, tout de fer, avec un casque de fer et des bracelets de fer. Une cuirasse de fer protégeait sa poitrine de fer et ses épaules. Sa main gauche tenait dressée une lance de fer.. Sur son bouclier, il ne paraissait que du fer ; son cheval aussi était...
Page 223 - Laisse-moi cette nuit pour en délibérer, » lui répond d'un air résolu le chef breton. L'envoyé se retire , et laisse Morvan avec sa jeune épouse. Le lendemain , quand Dictar revient lui demander sa réponse , le chef lui parle ainsi : « Retourne à ton roi , et dis-lui de ma part que ma terre n'a jamais été la sienne , et que je ne lui dois rien , ni tribut, ni soumission. Qu'il règne sur les Francs; moi je règne sur les Bretons. S'il veut m'apporter la guerre , il me trouvera prêt à...
Page 380 - Ce verbe n'est point, comme les autres paroles, une imitation des choses, il est leur vérité ; mais ce sont les choses qui lui ressemblent à proportion qu'elles sont élevées et bonnes, et qui offrent à peine de son essence véritable une imitation imparfaite. » ...... L'esprit divin, qui est éternel, se comprend éternellement; s'il se comprend éternellement, il se dit éternellement ; son verbe est éternellement en lui ; son verbe est donc co-éternel à lui.
Page 151 - D'abord Eginhard donne à l'exposition des faits plus d'ampleur; par exemple dans les vieilles Annales, qu'on a appelées plébéiennes, parce qu'elles sont d'un style rustique et barbare qui diffère grandement de la latinité beaucoup plus travaillée d'Eginhard, on lit à l'année 74 ï quatre mots : Karolus major domus mortuus est.