Mémoires. [With] Tables, 1754-1883, par A. Gasté

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Popular passages

Page 135 - Le Nil a vu sur ses rivages Les noirs habitants des déserts Insulter, par leurs cris sauvages, L'astre éclatant de l'univers. Cris impuissants, fureurs bizarres! Tandis que ces monstres barbares Poussaient d'insolentes clameurs, Le dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs.
Page 126 - Objets inanimés, avez-vous donc une âme Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer?
Page 125 - ... this short life is gone, To meet in some world of more permanent bliss, For a smile, or a grasp of the hand, hast'ning on, Is all we enjoy of each other in...
Page 374 - Mais vouloir au public immoler ce qu'on aime, S'attacher au combat contre un autre soi-même, Attaquer un parti qui prend pour défenseur Le frère d'une femme et l'amant d'une sœur, Et rompant tous ces nœuds, s'armer pour la patrie Contre un sang...
Page 412 - C'est par eux que vous soudoyez vos armées, que vous payez vos garnisons, que vous munissez vos places, que vous remplissez vostre espargne. C'est par eux que vostre Noblesse vit et que vos villes sont nourries..
Page 144 - L'UNIVERS est une espèce de livre, dont on n'a lu que la première page quand on n'a vu que son pays.
Page 123 - ... n'entre pas vous sont inutiles, que ces pavés où l'on marche sont des pierres. Plus tard, quand on n'y est plus, on s'aperçoit que ces rues vous sont chères, que ces toits, ces fenêtres et ces portes vous manquent, que ces murailles vous sont nécessaires, que ces arbres sont vos bien-aimés, que ces maisons où l'on n'entrait pas, on y entrait tous les jours, et qu'on a laissé de ses entrailles, de son sang, de son cœur dans ces pavés.
Page 184 - Predicant, que je ne suis rien moins que toy, quel que tu sois. Le camp est ouvert, les lices sont dressées, les armes d'encre et de papier sont faciles à trouver : tu n'auras point faute de passetemps. Mais à la vérité je voudrois que, pour esprouver mes forces, tu m'eusses présenté un plus rude champion.
Page 361 - Hures qui portent des titres plus spécieux et plus sérieux en apparence. Elles représentent presque en un instant ce qui s'est passé en un long temps; les divers...
Page 393 - Les adieux de Marie Stuart à tout ce qu'elle a aimé , ce thème touchant qui a tenté un si grand nombre de poètes, depuis Marie Stuart elle-même quittant la France jusqu'à notre temps , ont inspiré à notre auteur quelques vers heureux : Adieu donc, mon Escosse, adieu terre natale, Mais plustost terre ingrate à ses Princes fatale ; Et toy, Prince bien né, doux soucy de mon cœur, Adien...

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