L'école des moeurs: ou, Réflexions morales et historiques sur les maximes de la sagesse. Ouvrage utile aux jeunes gens et autres personnes pour se bien conduire dans le monde, Volume 2

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Popular passages

Page 129 - Notre Père qui êtes aux cieux ; que votre nom soit sanctifié ; que votre règne arrive ; que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd'hui notre pain de chaque jour ; pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; et ne nous laissez pas succomber à la tentation ; mais délivrez-nous du mal.
Page 188 - Si la noblesse est vertu , elle se perd par tout ce qui n'est pas vertueux; et si elle n'est pas vertu, c'est peu de chose.
Page 191 - ... voisinage, En mort de qualité je lui tins ce langage : « Retire-toi, coquin; va pourrir loin d'ici. II ne t'appartient pas de m'approcher ainsi. — Coquin! ce me dit-il d'une arrogance extrême! Va chercher tes coquins ailleurs, coquin toi-même! Ici tous sont égaux; je ne te dois plus rien : Je suis sur mon fumier comme toi sur le tien.
Page 169 - Au lieu de fatiguer les gens du monde du récit de mes ouvrages, dont je ne leur parle jamais, je les entretiens de choses qui leur plaisent. Mon talent avec eux n'est pas de leur faire sentir que j'ai de l'esprit, mais de leur apprendre qu'ils en ont.
Page 164 - On les entend de l'antichambre; on entre impunément et sans crainte de les interrompre : ils continuent leur récit sans la moindre attention pour ceux qui entrent ou qui sortent , comme pour le rang ou le mérite des personnes qui composent le cercle : ils font taire celui qui commence...
Page 260 - SIRE , toute puissance vient de Dieu, et tout ce qui vient de Dieu n'est établi que pour l'utilité des hommes. Les grands seroient inutiles sur la terre, s'il ne s'y trouvoit des pauvres et des malheureux : ils ne doivent leur élévation qu'aux besoins publics ; et loin que les peuples soient faits pour eux, ils ne sont eux-mêmes tout ce qu'ils sont que pour les peuples.
Page 273 - est plus capable que moi ; il nourrit mon père, ma mère, et mes sœurs ; s'ils le perdent, ils mourront tous de misère ; conservez leur vie en conservant la sienne, et faites-moi périr, moi qui ne puis leur être d'aucun secours.
Page 26 - C'est une opinion fausse et impie, que la vérité soit tellement semblable au mensonge, et la vertu au vice, qu'il soit impossible de les discerner ; mais il est vrai que dans la plupart des choses il ya un mélange d'erreur et de vérité, de vice et de vertu, de perfection et d'imperfection, et que ce mélange est une des plus ordinaires sources des faux jugements des hommes.
Page 117 - ... réparé par un coup d'épée, et qu'on n'a jamais tort avec un homme pourvu qu'on le tue. Il ya, je l'avoue , une autre sorte d'affaire où la gentillesse se mêle à la cruauté , et où l'on ne tue les gens que par hasard ; c'est celle où l'on se bat au premier sang. Au premier sang, grand Dieu! Et qu'en veux-tu faire de ce sang, bête féroce? le veux-tu boire ? Le moyen de songer à ces horreurs sans émotion?
Page 195 - Il paroîtroit bien plus pardonnable à ceux qui naissent, pour ainsi dire, dans la boue, de s'enfler, de se hausser, et de tâcher de se mettre, par l'enflure secrete de l'orgueil, de niveau avec ceux au-dessous desquels ils se trouvent si fort par la naissance.

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