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res, qui font venus, ont rendu témoignage à vôtre piété fincere, & à la vie que vous

tance des Gentils.

8. Nous fommes donc obligés de traitez favorablement les per

menés felon la vérité. . fonnes de cette forte

4. Je n'ay point de plus grande joye que d'apprendre que mes enfans marchent dans la vérité.

5. Mon bien-aimé, vous faites une bonne œuvre d'avoir un foin charitable pour les freres, & particuliérement pour les étrangers,

6. qui ont rendu témoignage à vôtre charité en la préfence de l'Eglife: & vous ferés bien de les faire conduire & affifter

en

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V.3. Lettr. Vérité.

afin de contribuer avec eux à l'avancement de la vérité.

9. J'aurois écrit à l'Eglife, mais Diotrephe,que fon ambition porte à y vouloir être le premier, ne point nous recevoir.

,

veut

10. C'eft pourquoy fije viens jamais chez vous je luy reprefenteray quel eft le mal qu'il commet en femant contre nous des médifances malignes ; & ne fe contentant point de cela, non feulement il ne reçoit point les fre res, mais il empêche même ceux qui les voudroient recevoir, & les chaffe de l'Egli

fe.

11. Mon bien-aimé,

V. 7. Autr. Se font retirez d'avec les Gentils, n'emportant rien avec eux.

V. 8. Lettr. Que nous foyons coopérateurs de la vérité.

Y. 9. Grec. Fay écrit à l'Eglife.

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3

13. J'avois plufieurs chofes à vous écrire mais je ne veux point vous écrire avec une plume & de l'encre; 14. parce que j'efpére de vous voir bientôt, & de nous entretenir l'un l'autte de vive voix,

n'imités point ce qui
eft mauvais, mais ce
qui eft bon. Celuy qui
fait bien eft de Dieu,
mais celui qui fait mal
ne connoît point Dieu.
12. Tout le monde
rend un témoignage
avantageux à Deme-
trius, & la vérité mê
me le luy rend. Nous
le luy rendons auffi
nous-mêmes, & vous
fçavés que nôtre té
moignage eft véritable particulier.

15. La paix foit avec vous. Nos amis d'icy vous falüent. Salüés nos amis chacun en

EPIS TRE

CATHOLIQUE

DE

SAINT JUDE.

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Aint Fude, appellé auffi Tadée, eft le frere de S. Jaques le Mineur, Evêque de Ferufalem, frere, comme luy, c'est-à-dire, parent de Notre-Seigneur. Il a écrit cette Lettre, felon la remarque d'○ Ecumenius, aprés la mort de la plupart des Apôtres, comme il femble le témoigner affez luy-même, exhortant ceux à qui il écrit, de fe fouvenir, de ce que les Apô

tres leur ont prédit. 11 fe propofe dans cette Epitre le même but, que S. Pierre dans fa feconde,, qui eft de combattre les difciples de Simon & les Nicolaïtes, qui fe contentant d'une foy fé rile fans oeuvres, introduifoient dans l'Eglife le libertinage & la corruption des mœurs. Et il prend tellement l'efprit les fentimens de ce Prince des Apôtres, qu'il imite fes pensées, & tranferit même quelques-unes de fes paroles. Mais parce que les erreurs & les excez de ces hérétiques fe répandoient de plus en plus, il s'éleve contre eux avec encore plus de force que S. Pierre il les décrit comme des hommes abandonnez à leurs paffions; pleins de fafte & de vanité; qui rendoient aux riches des complaisances baffes & intereffées ; qui ne suivoient que leurs fonges & leurs rêveries ; & qui fe Conduifoient en toutes chofes par une prudence charnelle, & non par l'Efprit de Dieu. C'eft pourquoy il avertit les Chrétiens de s'attacher inviolablement à leur doctrine qu'ils avoient reçue, & de fanctifier leur foy par une prière continuelle, par une charité pure, & par une ferme confiance en la miféricorde de JESUSCHRIST.

Nous devons demeurer dans la foy que la tradi tion nous a apprife. Des hommes impies la combatent. Dieu les perdra comme les démons &les habitans de Sodome. Les abominations des premiers hérétiques. La prophétie d'Enoch contre eux. Les Apôtres avoient aussi prédit qu'il en viendroit. Le devoir des fidéles.

I. Ude, ferviteur de qui a été une fois laif-
JESUS CHRIST, & fée par tradition aux

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à Saints.

frere de Jacques
ceux qui ont été ap-
pellez à la foy que
Dieu le Pere, a fanéti-
fiez, & que Jesus
CHRIST a confervez,
2.que la miféricorde,
la paix & la charité
s'augmentent en vous
de plus en plus.

3. Mes bien-aimés, ayant toûjours fouhaié avec grande ardeur de vous écrire touchant le falut qui nous eft commun je m'y trouve maintenant obligé par nécessité, pour vous exhorter à 14.37 combattre pour la foi,

a Nomb.

y.l.v. Aimez.

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V. 5. 1. v. Vous qui fçavez toutes chofes, qu'aprés que, &c.

peu

[g. fe laiffant aller à
réveries à

leurs

te vous aurez appris; moins ces perfonnes
Qu'aprés que le Sei-
*le
gneur eut fauvé le
ple en le tirant d'Egyp-
te, il fit périr enfuite
ceux qui furent incre-
dules *:

6. qu'il retient liés de chaînes éternelles dans de profondes ténébres, & referve pour le jugement du grand jour, les Anges qui n'ont pas confervé leur premiére dignité, mais qui ont quitté leur propre demeure:

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7. & que de même Sodome & Gomorrhe & les villes circonvoi fines, qui s'étoient débordées comme elles dans les excés d'impureté & s'étoient portées à abufer d'une chair étrangere, ont été propofées pour un éxemple du feu éternel par la peine qu'elles ont fouffertes.

8. Aprés cela néan

V. 5. 1.v. Jesus.

b Gen.

leurs fonges] foüil-,
lent la chair de
par 19.24.
femblables corrup
tions; & de plus ils
méprifent la domina-
tion, & maudiffent
ceux qui font élevés
en gloire & en digni-

té.

tou

9. Cependant l'Ar-
change Michel dans la
conteftation qu'il eut
avec le diable
chant le corps de Moï-
fe, n'ofa le condamner.
avec éxécration, mais
il fe contenta de dire :
Que le Seigneur te *
reprime. ✔

c Zach.

10. Mais ceux-cy 3, 2. condamnent avec éxécration tout ce qu'ils ignorent ; & ils fe corrompent en tout ce qu'ils connoissent naturellement, comme les bêtes irraisonnables.

d 11. Malheur furd eux, parce qu'ils fui

Ibid. Expl. Les Juifs qui périrent dans le défert.

V. 7. Autr. En fouffrant la peine du feu éternel.

Y. 9. 1. v. commande.

d Gen.4.8

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