Bulletins et mémoires de la Société d'anthropologie de Paris

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Popular passages

Page 129 - L'ENFANCE. Si quelque chose est capable de nous donner une idée de notre faiblesse, c'est l'état où nous nous trouvons immédiatement après la naissance; incapable de faire encore aucun usage de ses organes et de se servir de ses sens , l'enfant qui naît a besoin de secours de toute espèce; c'est une image de misère et de douleur; il est dans ces premiers temps plus...
Page 129 - Ne dédaignons pas de jeter les yeux sm; un état par lequel nous avons tous commencé ; voyons-nous au berceau , passons même sur le dégoût que peut donner le détail des soins que cet état exige, et cherchons par quels degrés cette machine délicate,. ce corps naissant et à peine vivant , vient à prendre du mouvement, de la consistance et des forces.
Page 31 - ... à l'union de son tiers interne et de ses deux tiers externes ; elle se présentait comme une exostose symétrique, du volume de la moitié d'un œuf de pigeon.
Page 129 - Bassoutcs ont quelquefois tourné leurs regards vers les cieux et désiré d'y trouver un asile. Le chant funèbre commence ainsi : Nous sommes restés dehors, Nous sommes restés pour la peine, Nous sommes restés pour les pleurs. Oh ! s'il y avait au ciel un lieu pour moi ! Que n'ai-je des ailes pour m'y envoler ! Si une forte corde descendait du ciel, Je m'y attacherais, je monterais en haut, J'irais y habiter. Le...
Page 111 - Enfin, quand le poids grandit, la taille reste statiounaire, et vice versa. Le poids atteint son maximum en septembre; il paraît y avoir sensiblement équilibre de décembre en avril. Le maximum de la croissance de la taille correspond au minimum d'augmentation de poids. Les forces vitales ne travaillent pas des deux côtés à la fois. Pendant l'automne et le commencement de l'hiver, l'enfant accumule du poids; mais la taille reste stalionnaire. Au commencement de l'été, le poids demeure presque...
Page 128 - Les pleurs durent au moins huit jours, pendant lesquels elles se rendent chaque jour au soleil levant et au soleil couchant autour du tombeau du défunt où elles recommencent leurs lamentations disant au défunt : « Pourquoi es-tu mort, n'avais-tu pas des femmes, un cheval, des pipes et du tabac? » Et cela finit toujours par venir recevoir leur paiement. Pendant les huit jours que dure cette comédie, les parents de la femme veuve et toutes ses amies s'emparent d'elle, ne la quittent pas d'un...
Page 34 - ... fréquence de 3,9 0/0 chez les Indiens d'Amérique, tout particulièrement chez les Patagons. Il est extrêmement rare (moins de 1 0/0) chez les noirs d'Océanie et chez les races jaunes. Cette statistique est basée sur 925 omoplates. 2° L'os acromial est deux fois plus souvent unilatéral que bilatéral, à peu près aussi fréquent à droite qu'à gauche et chez l'homme que chez la femme. Son existence n'est corrélative d'aucune disposition spéciale de l'omoplate ni de l'acromion. 3° L'os...
Page 139 - Une maison mortuaire hindoue, dit le médecin indigène, Paramanda Mariadassou, est loin de ressembler à une chapelle ardente où le recueillement de la famille n'est interrompu que par le bruit des sanglots étouffés. Un épouvantable mugissement s'y fait entendre. Les femmes s'y réunissent par petits groupes, présidés par une parente du défunt. Assises sur le pied et se tenant par le cou, elles se balancent d'un mouvement rythmique...
Page 67 - Les mosaïques, d'une haute antiquité, les plus vieilles de l'église, y sont d'une Barbarie féroce et révèlent un christianisme implacable et sauvage. Dans l'arc de la voûte, il ya un grand médaillon représentant le Christ sous un aspect terrible ; ce n'est plus le Christ doux et blond, le jeune Nazaréen aux yeux bleus que vous savez , mais un Christ sévère et formidable , avec une barbe qui s'échappe à flots gris comme celle de Dieu le père, dont il a l'âge, puisque le père et le...
Page 132 - Le plus souvent, elles demeurent à la maison pour la ménaah. Une femme chante en s'accompagnant sur un tambour de terre cuite. Elle est placée en dehors d'un cercle formé par les femmes accroupies et gémissantes. Au centre, deux d'entre elles sautent verticalement en pleurant, en se frappant et s'égratignant les joues. C'est la ménaah. Chacune des femmes la danse à son tour. La danseuse crie : « Quelle ruine, quel dommage ! » mots que les assistants reprennent en chœur.

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