La philosophie positive, Volume 2

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J. B. Baillière et fils, 1881 - 4 pages
 

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Popular passages

Page 158 - L'illustre Adam Smith a, par exemple, très heureusement remarqué, dans ses Essais philosophiques, qu'on ne trouvait, en aucun temps, ni en aucun pays, un dieu pour la pesanteur.
Page 9 - Il n'ya point de liberté de conscience en astronomie, en physique, en chimie, en physiologie, dans ce sens que chacun trouverait absurde de ne pas croire de confiance aux principes établis dans ces sciences par les hommes compétents.
Page 443 - Hoche semblait d'abord si heureusement destiné, échut à un homme presque étranger à la France, issu d'une civilisation arriérée, et spécialement animé, sous la secrète impulsion d'une nature superstitieuse, d'une admiration involontaire pour l'ancienne hiérarchie sociale; tandis que l'immense ambition dont il était dévoré ne se trouvait réellement en harmonie, malgré son vaste charlatanisme...
Page 76 - ... vraiment commune à toutes les spéculations possibles que cette évidente obligation d'aller toujours du connu à l'inconnu, à laquelle, certes, il serait difficile de se soustraire, et qui, par ellemême, n'impose directement aucune préférence constante. Mais il est clair que cette règle spontanée prescrit aussi bien de procéder du composé au simple que du simple au composé, suivant que, d'après la nature du sujet, l'un est mieux connu et plus immédiatement accessible que l'autre....
Page 599 - ... conduira nécessairement l'humanité au système social le plus convenable à sa nature , et qui surpassera beaucoup en homogénéité, en extension et en stabilité tout ce que le passé put jamais offrir.
Page 152 - ... les naïves descriptions de la poésie antique, où les événements les plus vulgaires sont intimement mêlés aux plus monstrueux prodiges, et reçoivent spontanément des explications analogues. Minerve intervient pour ramasser le fouet d'un guerrier dans de simples jeux militaires, aussi bien que pour le protéger contre toute une armée.
Page 53 - Toute la succession des hommes, « pendant la longue suite des siècles, doit être considérée « comme un seul homme, qui subsiste toujours, et qui
Page 81 - ... le bien commun. D'autre part, les phénomènes sociaux étant subordonnés à des lois naturelles, l'ordre des sociétés se trouve être comme celui de tout organisme, un ordre spontané. C'est un ordre que l'on ne crée pas, mais que l'on peut améliorer, "perfectionner."64 L'état social, dit-il, "doit être considéré comme ayant été aussi parfait à chaque époque que le comportait l'âge de l'humanité."66 L'humanité ayant vieilli, il s'ensuit naturellement que cet état a changé,...
Page 72 - ... tout pouvoir quelconque y est nécessairement constitué par un assentiment correspondant, spontané ou réfléchi, explicite ou implicite, des diverses volontés individuelles, déterminées, suivant certaines convictions préalables, à concourir à une action commune, dont ce pouvoir est d'abord l'organe et devient ensuite le régulateur. Ainsi, l'autorité dérive réellement du concours...

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