Discours sur l'historie universelle: suivie de 1o Exposition de la doctrine catholique; 2o Lettres sur l'exposion[!]; 3o Du culte du à Dieu

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Charpentier, 1844 - 550 pages
 

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Page 415 - Monseigneur, que ce long enchaînement des causes particulières, qui font et défont les empires, dépend des ordres secrets de la divine Providence. Dieu tient du plus haut des cieux les rênes de tous les royaumes ; il a tous les cœurs en sa main : tantôt il retient ies passions, tantôt il leur lâche la bride ; et par là il remue tout le genre humain.
Page 416 - Césars flattaient les soldats , ils n'avaient pas dessein de donner des maîtres à leurs successeurs et à l'empire. En un mot , il n'ya point de puissance humaine qui ne serve malgré elle à d'autres desseins que les siens. Dieu seul sait tout réduire à sa volonté. C'est pourquoi tout est surprenant, à ne regarder que les causes particulières , et néanmoins tout s'avance avec une suite réglée.
Page 212 - nous lui « serons semblables, parce que nous le verrons tel qu'il
Page 377 - Ions les mouvements de ce vaste emDe tous les peuples du monde, le plus fier et le plus hardi, mais tout ensemble le plus. réglé dans ses conseils, le plus constant dans ses maximes , le plus avisé , le plus laborieux , et enfin le plus patient, a été le peuple romain. De tout cela s'est formée la meilleure milice et la politique la plus prévoyante, la plus ferme et la plus suivie qui fut jamais.
Page 370 - Grecs, et ce secret de la politique persienne. Parmi toutes les républiques dont la Grèce était composée, Athènes et Lacédémone étaient sans comparaison les principales. On ne peut avoir plus d'esprit qu'on en avait à Athènes, ni plus de force qu'on en avait à Lacédémone. Athènes voulait le plaisir : la vie de Lacédémone était dure et laborieuse. L'une et l'autre...
Page 366 - Le mot de civilité ne signifiait pas seulement parmi les Grecs la douceur et la déférence mutuelle qui...
Page 139 - Juda, et on verra toujours des capitaines et des magistrats, ou des juges nés de sa race, jusqu'à ce que vienne celui qui doit être envoyé, et qui sera l'attente des...
Page 370 - Athènes voulait aussi dominer, mais par un autre principe. L'intérêt se mêlait à la gloire. Ses citoyens excellaient dans l'art de naviguer; et la mer, où elle régnait, l'avait enrichie. Pour demeurer seule maîtresse de tout le commerce, il n'y avait rien qu'elle ne voulût assujettir; et ses richesses, qui lui inspiraient ce désir, lui fournissaient le moyen de le satisfaire.
Page 332 - Mais l'ayant fait tant de fois dans ces grands empires dont nous venons de parler, il nous montre, par ces exemples fameux, ce qu'il fait dans tous les autres ; et il apprend aux rois ces deux vérités fondamentales : premièrement, que c'est lui qui forme les royaumes pour les donner à qui il lui plaît ; et secondement, qu'il sait les faire servir dans les temps et dans l'ordre qu'il a résolu, aux desseins qu'il a sur son peuple.
Page 371 - ... mœurs et dans leur conduite , s'embarrassaient l'une l'autre dans le dessein qu'elles avaient d'assujettir toute la Grèce; de sorte qu'elles étaient toujours ennemies, plus encore par la contrariété de leurs intérêts que par l'incompatibilité de leurs humeurs.

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