PhedreD.C. Heath & Company, 1910 - 94 pages |
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Racine's Phèdre: Edited With Introduction And Notes (Classic Reprint) Jean Racine No preview available - 2018 |
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Popular passages
Page 24 - Athènes me montra mon superbe ennemi : Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue: Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue; Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler: Je sentis tout mon corps et transir et brûler.
Page 74 - Misérable! et je vis? et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue? J'ai pour aïeul le père et le maître des Dieux: Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux. Où me cacher?
Page 4 - Les faiblesses de l'amour y passent pour de vraies faiblesses. Les passions n'y sont présentées aux yeux que pour montrer tout le désordre dont elles sont cause ; et le, vice y est peint partout avec des couleurs qui en. font connaître et haïr la difformité.
Page 89 - De rage et de douleur le monstre bondissant Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang, et de fumée. La frayeur les emporte; et, sourds à cette fois, Ils ne connaissent plus ni le frein ni la voix; En efforts impuissants leur maître se consume; Ils rougissent le mors d'une sanglante écume.
Page 94 - J'ai pris, j'ai fait couler dans mes brûlantes veines Un poison que Médée apporta dans Athènes. Déjà jusqu'à mon cœur le venin parvenu Dans ce cœur expirant jette un froid inconnu: Déjà je ne vois plus qu'à travers un nuage Et le ciel et l'époux que ma présence outrage ; Et la mort, à mes yeux dérobant la clarté, Rend au jour qu'ils souillaient toute sa pureté.
Page 24 - Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue; Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue; Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler : Je sentis tout mon corps et transir et brûler; Je reconnus Vénus et ses feux redoutables, D'un sang qu'elle poursuit tourments inévitables.
Page 42 - Des héros de la Grèce assembla-t-il l'élite ? Pourquoi, trop jeune encor, ne pûtes-vous alors Entrer dans le vaisseau qui le mit sur nos bords ? Par vous aurait péri le monstre de la Crète, Malgré tous les détours de sa vaste retraite.
Page 44 - J'aime. Ne pense pas qu'au moment que je t'aime, Innocente à mes yeux je m'approuve moi-même, Ni que du fol amour qui trouble ma raison Ma lâche complaisance ait nourri le poison. Objet infortuné des vengeances célestes, Je m'abhorre encor plus que tu ne me détestes. Les Dieux m'en sont témoins, ces Dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang ; Ces Dieux qui se sont fait une gloire cruelle De séduire le cœur d'une faible Mortelle.
Page xii - Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.
Page 65 - Et, sans vouloir vous-même augmenter vos ennuis, Examinez ma vie, et songez qui je suis. Quelques crimes toujours précèdent les grands crimes; Quiconque a pu franchir les bornes légitimes Peut violer enfin les droits les plus sacrés...