Mémoires de la Société des antiquaires de la Morinie, Volume 13

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Page 153 - Vous avez appris qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent...
Page 146 - S'il s'agit d'un délit, la peine sera réduite à un emprisonnement de six jours à six mois. § III. Homicide, Blessures ou Coups non qualifiés crimes ni délits. 388. — II n'ya ni crime ni délit, lorsque l'homicide, les blessures et les coups étaient ordonnés par la loi et commandés par l'autorité légitime.
Page 87 - Morins donc, le roman, bien que conservé dans les principales villes, n'a cependant pénétré que peu à peu dans la masse de la population. Il paraît même y avoir mis beaucoup plus de lenteur que le français n'en met aujourd'hui à se substituer au flamand dans les arrondissements de Dunkerque et d'Hazebrouck. Mais il n'en a pas été tout à fait de même dans le reste de l'Artois et la Picardie. Dans ces contrées, le roman paraît avoir jeté de plus profondes racines ; il y était plus...
Page 150 - ... vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure.
Page 151 - C'est le triomphe de la liberté , lorsque les lois criminelles tirent chaque peine de la nature particulière du crime. Tout l'arbitraire cesse; la peine ne descend point du caprice du législateur, mais de la nature de la chose ; et ce n'est point l'homme qui fait violence à l'homme.
Page 151 - C'est une espèce de talion , qui fait que la société refuse la sûreté à un citoyen qui en a privé ou qui a voulu en priver un autre. Cette peine est tirée de la nature de la chose , puisée dans la raison et dans les sources du bien et du mal.
Page 115 - Saint-Omer, il lui fit signifier que s'il ne rendait pas la ville, son père, le grand bâtard de Bourgogne , allait avoir la tête tranchée. « Certes, répondit le sire de Beveren au » héraut, j'ai grand amour pour monsieur mon » père ; mais j'aime encore mieux mon honneur. » Ainsi je tiens et je tiendrai loyalement mon » parti, quand le roi devrait faire de mon » père ce que bon lui semble.
Page 150 - XXI , en parlant de celui qui en a maltraité un autre, il est dit « qu'il rendra vie pour vie , œil pour œil , dent pour dent , » main pour main, pied pour pied , brûlure pour brûlure, » plaie pour plaie, meurtrissure pour meurtrissure.
Page 81 - V° siècle que le flamand y ait été importé par les Saxons ou par les Francs; comment expliquer que ce dernier idiome eut tellement dominé dans le pays, que devant lui se seraient complètement effacés et le roman et l'ancien celtique? L'expérience nous prouve qu'il n'ya rien de plus tenace que les noms attachés à la terre ; Térouanne, Boulogne, Arras, Bavai, Tournai, Verwic, et une foule d'aulres lieux n'ont-ils point conservé leurs noms depuis les Romains jusqu'à nous?
Page 89 - ... a subi une singulière transformation en Artois. On sait que ce mot s'écrivait en latin gualdus (V. Ducange), et en roman gault, gauld ou gaud, qu'on prononçait simplement go. C'est de ce mot ainsi altéré que sont formés les noms des cinq villages artésiens qui portent le nom de Gouy, autrefois Goï, équivalent au mot waldig, lieu ou canton de la forêt. De...

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