Le siége de Paris et la defense nationale: oeuvres politigues aprés léxil, manifestes et discoursLibrarie Germer-Bailliére et Cie., 1881 - 357 pages |
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a-t-elle adversaires Allemands armées de secours Assemblée Assemblée nationale aujourd'hui avez avons Bismark blique Bonaparte Bourbaki campagnes Casimir Périer césarisme Chambre haute chers concitoyens chose d'Edgar décembre défaite DÉFENSE NATIONALE demande démence démocratie députés dire Discours à l'Union Discours Union dissolution drapeau EDGAR QUINET électeurs élections ennemis esprits Est-ce êtes EUVRES POLITIQUES force frontières Garibaldi général gouvernement guerre Haute-Garonne HENRI BRISSON hommes j'ai jamais jour Jules Favre justice l'Allemagne l'Alsace l'armée l'Assemblée nationale l'ennemi l'esprit l'Union républicaine législateur liberté lois Lorraine LOUIS BLANC Louis Bonaparte Mac-Mahon main ment Metz monar monarchie monde nation française paix parole pensée peuple POLITIQUES APRÈS L'EXIL pouvoir premier président projet proposition provinces Prusse Prussiens publique question raison répète Répu reste Révolution Révolution française rien royauté ruine s'agit s'est salut sauver Sedan sent serait seront seulement siége sortir Strasbourg suffrage universel Terreur blanche territoire tion Versailles veut veux victoire Villefranche-de-Lauragais Voilà vote
Popular passages
Page 129 - Mais la vérité, la voici : par les traités de 1814 et de 1815, les puissances allemandes ont pris contre la France toutes leurs précautions ; elles ont ôté à la France tout ce qui pouvait lui être ôté sans la détruire. Souvent nous entendons répéter : l'Alsace et la Lorraine sont des provinces intéressantes, mais songez à la France. La question, messieurs, est ainsi mal posée . ce n'est que la moitié de la vérité. Pour la rétablir dans son entier, il faut dire : l'Alsace et la...
Page 31 - ... dernières tentatives de la diplomatie. Nous n'avons rien espéré des négociations. Si quelque argument peut encore avoir prise sur les métaphysiciens de Berlin, c'est sous la forme de chassepots et de canons se chargeant par la culasse. Puisqu'il est bien démontré que notre existence gène ces idéalistes, puisque l'esprit pur exige notre anéantissement, puisque l'Allemagne, à laquelle nous avons tant de fois rendu justice, nous offre en retour le non-être et la soustraction de la France,...
Page 126 - Après ses dures paroles, ses dures conditions, je crains que sa pensée secrète ne soit plus dure encore. Jusqu'ici, les conquérants se contentaient de mettre la main sur un territoire, de s'en emparer par la force. Ils le gardaient s'ils le pouvaient. C'était le droit de la guerre. Aujourd'hui les prétentions de la Prusse sont toutes nouvelles. Après avoir saisi l'Alsace et la Lorraine, elle prétend faire voler, consacrer cette prise do I'AUTIK!.
Page 126 - C'était le droit de la guerre. Aujourd'hui les prétentions de la Prusse sont toutes nouvelles. Après avoir saisi l'Alsace et la Lorraine, elle prétend faire voter, consacrer cette prise de possession par le suffrage universel. Ce qui n'est jusqu'ici qu'une déprédation deviendrait ainsi le droit consenti par les Français.
Page 127 - C'est là la pensée de la Prusse : obliger la France de se mutiler elle-même ; faire de la France un peuple tributaire de cinq milliards, à la manière des peuples asservis de l'antiquité. Voilà le droit nouveau allemand où se mêle la haine féodale à la haine de race.
Page 54 - J'ai toujours pensé qu'au fond de ses systèmes » il ya quelque grand vide ; il apparaît aujourd'hui » tout gonflé de haine et d'envie. L'Allemagne par » toutes ses voix a soutenu depuis un siècle le res» pect des choses humaines consacrées par l'histoire.
Page 128 - ... liés à nos destinées depuis des siècles : Vous êtes français comme moi, je vous ai toujours connus français, et maintenant, aujourd'hui ou demain vous allez cesser de l'être, vous deviendrez Prussiens, Allemands, que sais-je, tout ce que l'on voudra ; cela est absurde ; mais pourtant cela sera en vertu de mon vote et de mon libre arbitre.
Page 177 - Chaque département élira le nombre de députés déterminé par le tableau annexé au décret du 15 septembre 1870, ci-après reproduit.