Les Poètes françois, depuis le XIIe siècle jusqu'à Malherbe, Volume 5

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Crapelet, 1824
 

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Popular passages

Page 435 - Si du coté des dieux je cherche l'avantage, Ronsard est leur mignon, et je suis leur image. Ta lyre , qui ravit par de si doux accords, Te soumet les esprits dont je n'ai que les corps...
Page 308 - Puissé-je, ô Tout-Puissant, inconnu des grands rois, Mes solitaires ans achever par les bois ! Mon étang soit ma mer, mon bosquet mon Ardenne, La Gimone mon Nil, le...
Page 524 - pour être votre femme, et de trop bonne maison « pour être votre maîtresse; » et la célèbre Anne de Rohan , qui , comme sa mère , cultiva la poésie avec succès.
Page 435 - L'art de faire des vers, dût-on s'en indigner, Doit être à plus haut prix que celui de régner.
Page 358 - BIEN heureux qui peut passer sa vie Entre les siens, franc de haine et d'envie, Parmy les champs, les forests et les bois, Loin du tumulte et du bruit populaire; Et qui ne vend sa liberté pour plaire Aux passions des princes et des rois...
Page 306 - Vois en bière et cercueil ? Qui, en mon doux printemps Et fleur de ma jeunesse, Toutes les peines sens...
Page 406 - Pour soûler l'avarice, ils cherchent autre sorte Qui contente l'esprit d'une ordure plus forte. Les vieillards enrichis tremblent le long du jour; Les femmes, les maris, privés de leur amour, Par...
Page 345 - Mais sa muse, en français parlant grec et latin, Vit dans l'âge suivant, par un retour grotesque, Tomber de ses grands mots le faste pédantesque. Ce poète orgueilleux, trébuché de si haut, Rendit plus retenus Desportes et Bertaut.
Page 49 - Bref, si aujourd'hui ou demain Vous ne tenez un peu la main Que mieux ci-après on me traite. Je puis bien sonner la retraite. D'offices et d'états privé , Je m'en irai vivre en privé ; Car c'est le point où je me fie Au bout de ma philosophie.
Page 24 - ANTIGONE Par vos cheveux grisons, ornement de vieillesse, Par cette douce main tremblante de foiblesse, Et par ces chers genoux que je tiens embrassez, Ce mortel pensement, je vous prie, effacez De vostre âme affligée, et laissez cette envie De mourir, où le sort trop cruel vous convie. Vivez tant que Nature ici vous souffrira, Puis recevez la mort quand elle s'offrira : Elle vient assez tost, et jamais ne ramène Une seconde vie en la poitrine humaine.

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