Revue contemporaine, Volume 7; Volume 36Bureaux de la Revue contemporaine., 1858 |
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Popular passages
Page 89 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles: On a beau la prier; La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois.
Page 178 - Il ne faut pas permettre à l'homme de se mépriser tout entier, de peur que , croyant avec les impies que notre vie n'est qu'un jeu où règne le hasard, il ne marche sans règle et sans conduite au gré de ses aveugles désirs.
Page 443 - Je dirai seulement» sinon comme défense, au moins comme excuse, que ces chansons, folles inspirations de la jeunesse et de ses retours, ont été des compagnes fort utiles, données aux graves refrains et aux couplets politiques. Sans leur assistance, je suis tenté de croire que ceux-ci auraient bien pu n'aller ni aussi loin, ni aussi bas, ni même aussi haut, ce dernier mot dût-il scandaliser les vertus de salon.
Page 174 - Oh! non, n'est-ce pas, aucune ne te plaît? Il y en a de plus belles, mais moi je sais mieux aimer! Je suis ta servante et ta concubine ! tu es mon roi ! mon idole ! tu es bon ! tu es beau ! tu es intelligent! tu es fort!
Page 449 - Terreur des nuits, trouble des jours, Tambours, tambours, tambours, tambours, M'étourdirez-vous donc toujours, Tambours, tambours, maudits tambours, Sa critique souriante n'épargne pas plus les ridicules littéraires que les travers politiques ou les utopies.
Page 73 - Voyez mon fils Montmorency, comme il est bien fait; si jamais la maison de Bourbon venait à manquer, il n'ya pas de famille en Europe qui méritât si bien la couronne de France que la sienne, dont les grands hommes l'ont toujours soutenue et même augmentée au prix de leur sang.
Page 727 - Tout est dit : et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il ya des hommes, et qui pensent.
Page 167 - Mais, moi, je t'aurais tout donné, j'aurais tout vendu, j'aurais travaillé de mes mains, j'aurais mendié sur les routes, pour un sourire, pour un regard, pour t'entendre dire:
Page 156 - Des ouvriers, accroupis au bord, lavaient leurs bras dans l'eau. Sur des perches partant du haut des greniers, des écheveaux de coton séchaient à l'air. En face, au delà des toits, le grand ciel pur s'étendait, avec le soleil rouge se couchant. Qu'il devait faire bon là-bas ! Quelle fraîcheur sous la hêtrée ? Et il ouvrait les narines pour aspirer les bonnes odeurs de la campagne, qui ne venaient pas jusqu'à lui.
Page 171 - Malheur à l'homme qui , dans les premiers moments d'une liaison d'amour , ne croit pas que cette liaison doit être éternelle ! Malheur à qui , dans les bras de la maîtresse qu'il vient d'obtenir , conserve une funeste prescience , et prévoit qu'il pourra s'en détacher ! Une femme que son cœur entraîne a dans cet instant quelque chose de touchant et de sacré.