La Revue universelle ..., Volume 20Type.Plon-Nourrit et cie., 1925 |
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Common terms and phrases
aime Alpilles âme amour arrive assez avaient Barnabé berger Bournazel C'était Cabret Cadour Candobre César Chabrun chose Christ cœur comité coup Couzan Déléris demanda devant Dieu dire donner doute Édouard Herriot enfant Esparron eût Evenos faisait femme fille Fra Angelico gens Gentils Georges Valois gouvernement guerre Guibert Guirand Herriot heures Hilarion homme j'ai jamais Jean Cordion jeune jour Juifs Jules Lemaître Julie l'Allemagne l'amour l'avait laisse lettre Liotte Maguelonne main Martin Tressan matin ment misère Mlle de Lespinasse Mme de Loynes monde monsieur Mora mort n'avait n'était Nostradamus nuit parler parole passé Paul pauvre paysans pensée père petit peuple peut-être Pierre-Étienne Flandin politique préfet prophète qu'un raison regard RENÉ JOHANNET reste rêve rien Roucassous s'est s'était s'il saint sais Saul savait semble sentiment serait seul siècle soir sorte Tarramagnou terre Tiéou tion trouve venait vieille vieux Vincent Auriol visage voilà voix vrai yeux
Popular passages
Page 179 - Tu subiras éternellement l'influence de mon baiser, tu seras belle à ma manière. Tu aimeras ce que j'aime et ce qui m'aime: l'eau, les nuages, le silence et la nuit, la mer immense et verte; l'eau informe et multiforme; le lieu où tu ne seras pas, l'amant que tu ne connaîtras pas.
Page 253 - Automatisme psychique pur par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale.
Page 52 - ... cette autre personne : vous en êtes mécontent. Je ne sais pas où vous me placerez ; mais faites, s'il est possible, que nous soyons tous les deux contents ; ne chicanez point; accordez-moi beaucoup; vous verrez que je n'abuse point. Oh! vous verrez comme je sais bien aimer! Je ne fais qu'aimer, je ne sais qu'aimer.
Page 689 - Mais quand je vis qu'ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l'évangile, je dis à Céphas devant tout le monde : Si vous , qui êtes Juif, vivez comme les gentils, et non pas comme les.
Page 663 - Persuadé que la langue française, destituée de tout accent, n'est nullement propre à la musique et principalement au récitatif , j'ai imaginé un genre de drame, «dans lequel «les paroles et la musique, au lieu de marcher ensemble, «se font entendre successivement, et où la phrase parlée est «en quelque sorte annoncée et préparée par la phrase mu«sicale.
Page 41 - Il n'ya point de malheureux Savoyard, à Paris, qui fasse autant de courses, autant de commissions fatigantes, que le premier géomètre de l'Europe, le chef de la secte encyclopédique, le dictateur de nos Académies, le philosophe qui eut l'honneur de refuser la gloire d'élever l'héritier du plus vaste Empire, n'en faisait tous les matins pour le service de mademoiselle de l'Espinasse ; et ce n'est pas encore tout ce qu'elle osait en exiger.
Page 663 - L'acteur, agité, transporté d'une passion qui ne lui permet pas de tout dire , s'interrompt, s'arrête , fait des réticences, durant lesquelles l'orchestre parle pour lui, et ces silences ainsi remplis affectent infiniment plus l'auditeur que si l'acteur disait lui-même tout ce que la musique fait entendre.
Page 39 - Ce pays-ci ne lui présente plus aucune dissipation ; mon amitié, celle de ses autres amis ne suffisent pour faire la diversion qui lui est nécessaire. Enfin, nous nous réunissons tous pour le conjurer de changer de lieu et de faire le voyage d'Italie ; il ne s'y refuse pas tout à fait, mais jamais il ne se déterminera à faire ce voyage seul, et moi-même je ne le voudrais pas ; il a besoin des secours et des soins de l'amitié, et il faut qu'il trouve tout cela dans un ami tel que vous, monsieur.
Page 68 - Cette pensée est mille fois plus affreuse que ne pourra jamais être la mort la plus violente. Vous voudriez ne pas vous réveiller, et c'est vous, et c'est à moi que vous confiez ce dégoût de la vie. Que les mots qu'on...
Page 202 - Non, m'écriai-je, vous n'étiez pas digne d'être aimé, mais moi il fallait que j'aimasse éperdument pour devenir aussi coupable. Vous avez eu la cruauté de me retenir à la vie et de m'attacher à vous. Sans doute que c'était pour me rendre la mort plus nécessaire. Ah! que vous me paraissiez...