Le progrès de la conscience dans la philosophie occidentale, Volume 1Presses Universitaire de France, 1927 - 440 pages |
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âme Antisthène apud Aristote Bayle Bossuet Bréhier BRUNSCHVICG cartésienne causalité chose chrétienne christianisme Chrysippe concept connaissance conscience cosmologie critique d'Aristote définit Descartes dialectique Dieu dieux divine doctrine dogmatisme édit effet Ennéades Epictète Épicure éternel Euthyphron Fénelon géométrie Grecs hellénique hommes humaine Ibid idées infinie intelligible jugement Kant l'âme l'amour l'esprit l'être l'histoire l'homme l'humanité l'idéalisme l'idée l'intelligence l'œuvre l'ordre l'unité l'univers laisse Leibniz Locke logique lui-même Malebranche mathématique ment métaphysique méthode monde Montaigne morale mystique mythe mythologie nature néo-platonisme Pascal pensée Phédon Philon philosophie physique plan Platon platonicienne Plotin pratique principe problème progrès propre psychologie rapport rationalisme rationnelle réalisme réalité réflexion religieuse religion rien Rousseau rythme sagesse saint science scolastique sens sentiment sera seulement simple Socrate sorte spéculatif Spinoza spirituelle Stoïciens stoïcisme substance synthèse système Théétète Théodicée théologie théorie tion tique trad tradition transcendance valeur vérité vertu volonté Xénophon XVIIIe siècle Zeus καὶ
Popular passages
Page 151 - ... l'esprit dépend si fort du tempérament et de la disposition des organes du corps que, s'il est possible de trouver quelque moyen qui rende communément les hommes plus sages et plus habiles qu'ils n'ont été jusqu'ici, je crois que c'est dans la médecine qu'on doit le chercher.
Page 166 - Où est donc ce moi s'il n'est ni dans le corps ni dans l'âme? Et comment aimer le corps ou l'âme, sinon pour ces qualités, qui ne sont point ce qui fait le Moi puisqu'elles sont périssables?
Page 157 - Dieu, l'immortalité de aos âmes et la grandeur de l'univers, il ya encore une vérité dont la connaissance me semble fort utile : qui est que, bien que chacun de nous soit une personne séparée des autres, et dont, par conséquent, les intérêts sont en quelque façon distincts de ceux du reste du monde, on doit toutefois penser qu'on ne saurait subsister seul...
Page 210 - Que je méprise ces philosophes qui, mesurant les *conseils de Dieu à leurs pensées, ne le font auteur que d'un certain ordre général d'où le reste se *développe comme il peut! Comme s'il avait à notre manière des vues générales et confuses, et comme si la souveraine Intelligence pouvait ne pas comprendre dans ses desseins les choses particulières, qui seules *subsistent véritablement.
Page 340 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 240 - L'esprit s'appuie sur ces principes à tous moments, mais il ne vient pas si aisément à les démêler et à se les représenter distinctement et séparément; parce que cela demande une grande attention à ce qu'il fait , et la plupart des gens peu accoutumés à méditer n'en ont guère.
Page 129 - Il ya des naturels particuliers, retirez et internes. Ma forme essentielle est propre à la communication et à la production; je suis tout au dehors et en evidence, nay à la societé et à l'amitié.
Page 269 - Quand la nature était dans son enfance, Nos bons aïeux vivaient dans l'ignorance, Ne connaissant ni le tien ni le mien. Qu'auraient-ils pu connaître? ils n'avaient rien. Ils étaient nus: et c'est chose très claire Que qui n'a rien n'a nul partage à faire.
Page 155 - ... je crois que, comme il n'ya aucun bien au monde, excepté le bon sens , qu'on puisse absolument nommer bien , il n'ya aussi aucun mal dont on ne puisse tirer quelque avantage, ayant le bon sens.
Page 239 - C'est en cela seul aussi que peuvent consister toutes les actions internes des substances simples. 18. — On pourrait donner le nom d'Entéléchies à toutes les substances simples ou Monades créées, car elles ont en elles une certaine perfection, il ya une suffisance qui les rend sources de leurs actions internes et pour ainsi dire des automates incorporels.