Revue des deux mondes, Volume 39François Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, Francis Charmes, René Doumic, André Chaumeix Au bureau de la Revue des deux mondes., 1927 |
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Popular passages
Page 881 - Un homme incomparable, si grand que, bien qu'ici tout doive être jugé au point de vue de la science positive , je ne voudrais pas contredire ceux qui, frappés du caractère exceptionnel de son œuvre, l'appellent Dieu, opéra une réforme du judaïsme, réforme si profonde, si individuelle, que ce fut à vrai dire une création de toutes pièces.
Page 447 - Il s'enferma longtemps à Tivoli, sans vouloir que sa femme ni sa fille l'y accompagnassent. Enfin l'attachement et le devoir le ramenèrent auprès d'elles. Ils retournèrent ensemble en Angleterre. Lord Nelvil donna l'exemple de la vie domestique la plus régulière et la plus pure. Mais se pardonna-t-il sa conduite passée ? Le monde qui l'approuva le consola-t-il ? Se contenta-t-il d'un sort commun, après ce qu'il avait perdu ? Je l'ignore, et ne veux, à cet égard, ni le blâmer, ni l'absoudre.
Page 221 - Ah! la vraie preuve du Catholicisme, c'était cet art qu'il avait fondé, cet art que nul n'a surpassé encore! c'était, en peinture et en sculpture les Primitifs; les mystiques dans les poésies et dans les proses; en musique, c'était le plain-chant; en architecture, c'était le roman et le gothique.
Page 221 - ... dans son récit du maréchal de Rais, il ne voyait plus d'intéressant à forer qu'une vie de sainte et quelques lignes découvertes dans les études sur la mystique de Goerres et de Ribet l'avaient lancé sur la piste d'une bienheureuse Lydwine...
Page 213 - Si haut que je place M. Huysmans parmi les vrais écrivains d'un siècle qui en compte si peu, je ne puis me dispenser de le considérer comme un être d'exception, comme un écrivain bizarre et maladif, capricant et osé, artiste jusqu'au bout des ongles, traînant, suivant l'expression d'un autre écrivain étrange aux épithètes lointaines, crispées, vertes, aux idées solitaires, déconcertantes, Léon Bloy, « traînant l'image, par les cheveux ou par les pieds, dans l'escalier vermoulu de...
Page 219 - Après les Fleurs du Mal, —dis-je à Baudelaire, —il ne vous reste plus, logiquement, que la bouche d'un pistolet ou les pieds de la croix.
Page 43 - Une taille haute, mince à l'excès, un visage pâle, avec de grands yeux d'un vert de mer où brillaient de rapides clartés semblables à la vague quand elle s'enflamme, une physionomie souffrante et puissante, une démarche indécise et qui semblait glisser plutôt que se poser sur le sol? l'air distrait, inquiet et comme d'un fantôme pour qui va sonner l'heure de rentrer dans les ténèbres...
Page 438 - Il n'ya ici d'émulation pour rien : la vie n'y est plus qu'un sommeil rêveur, sous un beau ciel; mais donnez à ces hommes un but, et vous les verrez en six mois tout apprendre et tout concevoir.
Page 862 - ... s'apprécient; qu'il se forme ainsi un esprit d'activité et de progrès et que cet esprit soit assez fort pour obliger l'administration à le suivre.
Page 552 - Le traité du 4 novembre 1911 est une profonde désillusion. « Le ressentiment éprouvé dans toutes les parties du pays est le même. Tous les Allemands, jusqu'aux socialistes, nous en veulent de leur avoir pris leur part au Maroc.