Revue des deux mondesAu bureau de la Revue des deux mondes., 1902 |
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Common terms and phrases
allemande âme anglais assez Auguste Comte aurait avaient Aviénus Bismarck Boers c'était Carlino Chambre chose cœur Commandeur compagnies Comte Conseil Corfou côté coup Crotoy Dessalle devant Dieu dire doctrine don Giuseppe Drouyn de Lhuys Duc de Bourgogne eaux ÉMILE OLLIVIER eût femme fleuve force général germanisme gouvernement guerre heures homérique idées j'ai jamais Jean Jeanne Joseph Monneron jour jusqu'à Kalypso kilomètres l'armée l'autre l'Autriche l'eau l'Empereur l'homme acide l'Odyssée laisser Louvois Luxembourg main Maironi marins marquise ment mètres ministre monde Monneron morale n'avait n'était Napoléon III Nietzsche odysséen pangermanisme parler paroles passé pensée père personne peut-être Phéaciens philosophie Piero politique porte pouvait premier presque prince Prusse qu'un Quaiotto raison reste rien Roumains Rumesnil Russie s'est s'était s'il Saint-Simon sais savait science Scremin semble sentimens sentiment serait seulement siècle socialistes soldats Soldini sommes sorte syndic terre tion troupes trouve Valsolda Vendôme visage vitale voix yeux Zaneto Zaupa zemstvo
Popular passages
Page 687 - Nul n'a mieux apprécié que moi le principal danger des utopies actuelles , qui , rétrogradant vers le type antique par une folle ardeur de progrès , s'accordent à prescrire au cœur humain de s'élever, sans aucune transition , de sa personnalité primitive à une bienveillance directement universelle, dès lors dégénérée en une vague et stérile philanthropie , trop souvent perturbatrice.
Page 432 - Pourtant tu t'en iras un jour de moi, Jeunesse, Tu t'en iras, tenant l'Amour entre tes bras, Je souffrirai, je pleurerai, tu t'en iras, Jusqu'à ce que plus rien de toi ne m'apparaisse.
Page 589 - Il étoit plein de chiens et de chiennes dans son lit, qui y faisoient leurs petits à ses côtés. Lui-même ne s'y contraignoit de rien.
Page 595 - ... hors d'espérance de pouvoir être ramené sur rien, accoutumé à régner, ennemi jusqu'à l'injure de toute espèce de contradiction, toujours singulier dans ses avis, et fort souvent étrange, impatient à l'excès de plus grand que lui.
Page 407 - La glace qui aujourd'hui tient encore est déjà devenue très mince, un vent tiède souffle, et nous autres sans-patrie nous sommes quelque chose qui brise la glace et autres réalités par trop minces... Nous ne conservons rien, nous ne voulons revenir à aucun passé, nous ne sommes rien moins que des libéraux, nous ne travaillons pas pour le progrès ; nous n'avons pas besoin de nous boucher les oreilles pour être sourds aux promesses d'avenir des sirènes de la place publique. Ce qu'elles...
Page 321 - En vous laissant pendant mon absence, auprès de l'Impératrice et de mon fils comme viceprésident du Conseil privé, j'ai voulu vous donner une preuve de mon amitié...
Page 583 - Roi tout d'un coup avec colère, qui jusque-là n'avait dit mot, qu'est-ce que cela me ferait? Est-ce qu'elle n'a pas déjà un fils? Et, quand il mourrait, est-ce que le duc de Berry n'est pas en âge de se marier et d'en avoir? Et que m'importe qui me succède des uns ou des autres ! Ne sont-ce pas également mes petits-fils?
Page 594 - Mgr le duc de Bourgogne y seroit arrivé; que le feu et l'eau n'étoient pas plus différents, ni plus incompatibles, que l'étoient Mgr le duc de Bourgogne et M. de Vendôme : l'un, dévot, timide, mesuré à l'excès, renfermé, raisonnant, pesant et compassant toutes choses, vif néanmoins et absolu, mais, avec tout son esprit, simple, retenu, considéré, craignant le mal et de former des soupçons, se reposant sur le vrai et le bon...
Page 17 - ... en silence, et, comme un mineur, je fouille toujours plus avant, et je tombe dans des puits nouveaux. Je saurai, je croirai ! Je sais déjà et je crois ! Ah ! si tu voulais! Si tu avais la raison de retarder ta vie politique, d'attendre jusqu'à ton entrée à l'École, et là de travailler avec moi ! Je n'en désespère pas encore; aujourd'hui, tu m'écris malade de corps et d'esprit. D'ailleurs, pourquoi m'accuser d'être un spéculatif et un rêveur? Crois-tu que je veuille dévouer ma vie...
Page 311 - Quand on cède trop tôt, on a tort, parce qu'on accorde à une agitation superficielle ce qui ne doit être concédé qu'à un mouvement profond. Les nouveautés ne doivent pas être trop aisément accueillies; il faut les obliger à un stage. Quand une opinion ne sait pas attendre, quand elle ne peut pas survivre aux premiers refus, elle ne mérite pas d'être prise en considération.