L'Année philosophique, Volumes 3-4F. Alcan, 1893 Includes Bibliographie philosophique française, 1890-1913. |
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absolument Année philos Aristote Auguste Comte Burthogge c'est-à-dire caractère cartésienne causalité cause choses chrétienne Christ christianisme conception connaissance conscience corps couleur critique croyance d'autres Démocrite Descartes Dieu différence dire disciples distinction dit-il divine doctrine dogme espèces esprit éternelle Evangile Évangiles existe extérieurs faculté Félix Alcan Fischbacher Hobbes hommes humaine idéaliste idées infini intelli Jésus jugement Kant l'âme l'auteur l'Eglise l'entendement l'espace l'esprit l'être l'évolution l'existence l'homme l'idéalisme l'idée l'objet Leibniz liberté Locke logique lois Malebranche Marsile de Padoue matérielle matière ment métaphysique monde morale mouvement nature naturelle nécessaire notions noumène objets panthéisme parousie péché pensée perception phénomènes philosophie physique PILLON Platon Plotin positivisme première principe psychologie qualités primaires qualités secondaires raison rapport réalisme réalité réel religieuse religion représentation rien Royer-Collard Schopenhauer science scolastiques sens sensation sensibles sentiment serait seulement sociale Spinoza spirituelle subjectif substance suppose système théisme théologie théorie tion transsubstantiation universel vérité volonté vrai XVIe siècle
Popular passages
Page 73 - Père, et nul ne connaît le Fils, si ce n'est le Père; et nul ne connaît le Père, si ce n'est le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler.
Page 175 - ... conçois moi-même; c'est-à-dire que lorsque je fais réflexion sur moi, non seulement je connais que je suis une chose imparfaite, incomplète, et dépendante d'autrui, qui tend et qui aspire sans cesse à quelque chose de meilleur et de plus grand que je ne suis, mais je connais aussi, en même temps, que celui duquel je dépends, possède en soi toutes ces grandes choses auxquelles j'aspire, et dont je trouve en moi les idées, non pas indéfiniment et seulement en puissance, mais qu'il en...
Page 207 - Vous voulez aller à la foi, et vous n'en savez pas le chemin ; vous voulez vous guérir de l'infidélité, et vous en demandez le remède : apprenez de ceux qui ont été liés comme vous, et qui parient maintenant tout leur bien ; ce sont gens qui savent ce chemin que vous voudriez suivre, et guéris d'un mal dont vous voulez guérir.
Page 72 - Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour : car ma chair est véritablement une nourriture,et mon sang est véritablement un breuvage.
Page 167 - Dieu est bien différente de celle qui est en nous, d'autant qu'il répugne que la volonté de Dieu n'ait pas été de toute éternité indifférente à toutes les choses qui ont été faites ou qui se feront jamais, n'y ayant aucune idée qui représente le bien ou le vrai , ce qu'il faut croire, ce qu'il faut fa ire ou ce qu'il faut omettre...
Page 194 - ... constitutifs de notre être. Là donc nous voyons, avec toutes les autres vérités, les règles invariables de nos mœurs; et nous voyons qu'il ya des choses d'un devoir indispensable, et que dans celles qui sont naturellement indifférentes le vrai devoir est de s'accommoder au plus grand bien de la société humaine.
Page 134 - ... je sais combien il ya de différence entre écrire un mot à l'aventure, sans y faire une réflexion plus longue et plus étendue , et apercevoir dans ce...
Page 168 - que si Dieu avait établi ces vérités, il les pourrait changer comme un roi fait ses lois » ; à quoi il faut répondre que oui, si sa volonté peut changer. « Mais je les comprends comme éternelles et immuables »; et moi, je juge de même de Dieu.
Page 175 - Dieu se trouve contenue) par la même faculté par laquelle je me conçois moi-même; c'est-à-dire que lorsque je fais réflexion sur moi, non seulement je connais que je suis une chose imparfaite, incomplète, et dépendante d'autrui, qui tend et qui aspire sans cesse à quelque chose de meilleur et de plus grand que je ne suis...
Page 165 - ... rarement et par hasard. Car, après cette réflexion, nous quitterons sans peine tous les préjugés qui ne sont fondés que sur nos sens, et ne nous servirons que de notre entendement pour en examiner la nature, parce que c'est en lui seul que les premières notions ou idées, qui sont comme les semences des vérités que nous sommes capables de connaître, se trouvent naturellement.