La question du divorce

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Calmann Lévy, 1880 - 417 pages
 

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Page 184 - La nature des lois humaines est d'être soumise à tous les accidents qui arrivent, et de varier à mesure que les volontés des hommes changent : au contraire, la nature des lois de la religion est de ne varier jamais. Les lois humaines statuent sur le bien ; la religion sur le meilleur.
Page 182 - II ne la tire pas du néant, dit le célèbre avocat « général Séguier, discutant la même question que « nous agitons, il oublie, pour ainsi dire, qu'il peut « créer. Il la prend da'ns la propre substance de « l'homme et, satisfait de son ouvrage, il l'offre lui« même à celui pour qui il venait de la former.
Page 182 - Dieu sa compagne, et, dans le transport de sa joie, cédant à une inspiration divine, il dicte à sa race la loi de cette ineffable union. « L'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à son épouse; elle s'appellera de son nom, et ces deux êtres confondus n'en feront plus qu'un.
Page 340 - Si quelqu'un dit que les ecclésiastiques qui sont dans les ordres sacrés, ou les réguliers qui ont fait profession solennelle de chasteté, peuvent contracter mariage, et que, l'ayant contracté, il est bon et valide, nonobstant la loi ecclésiastique ou le vœu qu'ils ont fait ; que de soutenir le contraire, ce n'est autre chose que condamner le mariage, et que tous ceux qui ne se sentent pas avoir le don de chasteté, encore...
Page 183 - II faut donc, pour les concilier, que l'une des deux fléchisse et mette ses dispositions en harmonie avec celles de l'autre. « Mais la loi religieuse appartient à un ordre de choses fixe, immuable, élevé au-dessus du pouvoir des hommes. « La nature des lois humaines, dit Mon...
Page 340 - Si quelqu'un dit que l'état de mariage doit être préféré à celui de la virginité et du célibat, et que ce n'est pas quelque chose de meilleur et de plus heureux de demeurer dans la virginité et dans le célibat que de se marier, qu'il soit anathème !
Page 183 - Or cette opposition ne doit point exister, car la loi civile, empruntant sa plus grande force de la loi religieuse, il est contre sa nature d'induire les citoyens à la mépriser. » // faut donc, pour les concilier, que l'une des deux fléchisse et mette ses dispositions en harmonie avec celles de l'autre.
Page 8 - Les dissentiments religieux survenus après le mariage et prouvés, soit par le changement de religion de l'un des époux, soit par la religion imposée aux enfants lors de leur naissance et dans les années qui suivent, soit par l'aveu des deux parties...
Page 339 - Si quelqu'un dit que l'Église est dans l'erreur quand elle enseigne, comme elle a toujours enseigné, suivant la doctrine de l'Évangile et des apôtres : que le lien du mariage ne peut être dissous pour le péché d'adultère de l'une des parties ; et que ni...
Page 186 - L'article 310 du Code civil est modifié comme il suit : » Tout jugement de séparation de corps, devenu définitif depuis trois ans au moins, sera converti en jugement de divorce sur la demande formée par l'un des époux, sur requête et assignation à bref délai.

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