Bibliothèque d'histoire révolutionnaire, Volumes 7-11E. Guilmoto, 1912 |
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acquéreurs agrégé au lycée Albert MATHIEZ arrêté assermentés assignats avaient Batz Besançon Bonaparte bourgeois de Chambéry Bourges brumaire Burdin Camille Desmoulins CAMPAGNAC canton canton de Pont-de-Beauvoisin Chabot Chambéry Chedin Chignin citoyens Claude clergé Comité de sûreté Comité révolutionnaire commune comte de Scey conspiration constitutionnel Convention culte curé déchristianisation décret Delaunai dénonciation département député diocèse district de Chambéry docteur és lettres domaines Doubs Dumolard ecclésiastiques églises émigrés ennemis Fabre fanatisme Franche-Comté François Chabot François VERMALE frères Frey frimaire gouvernement Haute-Saône heures hommes insermentés j'ai j'avais jacobins Joseph juin Junius Frey Jura l'archevêque l'Empereur Laplanche Lemare liberté Lons-le-Saunier lots Louis XVIII maire mariage ment mille livres Ministre Monseigneur Monsieur Montmélian municipalité nationaux notaire Palais-Royal patrie patriotes Perrin pièce nº police générale Pont-de-Beauvoisin Pontarlier pré Préfet prêtres professeur agrégé Puygros religieuses René FARGE républicains République Révolution révolutionnaire de surveillance Robespierre royalistes Salut public Sancoins sera seul Société populaire spéculateurs tion vente Vesoul
Popular passages
Page 23 - Je jure et promets à Dieu sur les Saints Évangiles de garder obéissance et fidélité au Gouvernement, établi par la Constitution de la République française. Je promets aussi de n'avoir aucune intelligence, de n'assister à aucun conseil, de...
Page 141 - En rompant ainsi la convention qui l'avait établi à l'île d'Elbe, Bonaparte détruit le seul titre légal auquel son existence se trouvait attachée. En reparaissant en France, avec des projets de troubles et de bouleversements, il s'est privé lui-même de la protection des lois, et a manifesté, à la face de l'Univers, qu'il ne saurait y avoir ni paix, ni trêve avec lui.
Page 5 - J'arrive de Versailles. M. Necker est renvoyé. Ce renvoi est le tocsin d'une Saint-Barthélemy de patriotes. Ce soir tous les bataillons suisses et allemands sortiront du Champ de Mars pour nous égorger ; il ne nous reste qu'une ressource, c'est de courir aux armes et de prendre des cocardes pour nous reconnaître.
Page 56 - Ils sont tous également admissibles aux emplois civils et militaires. 4. Leur liberté individuelle est également garantie, personne ne pouvant être poursuivi ni arrêté que dans les cas prévus par la loi, et dans la forme qu'elle prescrit.
Page 57 - La conscription est abolie. Le mode de recrutement de l'armée de terre et de mer est déterminé par une loi. Formes du gouvernement du Roi.
Page 4 - Il faut bien 3e garder de fournir aux contre-révolutionnaires hypocrites, qui cherchent à allumer la guerre civile, aucun prétexte qui semble justifier leurs calomnies. Il ne faut pas leur présenter l'occasion de dire que l'on viole la liberté des cultes et qu'on fait la guerre à la religion en elle-même.
Page 5 - Je ne voyais pas les groupes, quoique vivement émus ou consternés, assez disposés au soulèvement. Trois jeunes gens me parurent agités d'un plus véhément courage ; ils se tenaient par la main. Je vis qu'ils étaient venus au Palais-Royal dans le même dessein que moi ; quelques citoyens passifs les suivaient...
Page 6 - Quelles couleurs voulez-vous ? — Quelqu'un s'écria : — Choisissez. — Voulez-vous le vert, couleur de l'espérance, ou le bleu de Cincinnatus," couleur de la liberté d'Amérique et de la démocratie ? Des voix s'élevèrent : — Le vert, couleur de l'espérance ! — Alors je m...
Page 3 - Necker lui fût conservé, qu'on lui élevât un monument, et on l'a chassé ! Peut-on vous braver plus insolemment ? Après ce coup, ils vont tout oser, et, pour cette nuit, ils méditent, ils disposent peut-être une Saint-Barthélemy pour les patriotes.
Page 5 - . Aussitôt je fus plutôt porté sur la table que je n'y montai. A peine y étais-je que je me vis entouré d'une foule immense. Voici ma courte harangue que je n'oublierai jamais : « Citoyens, il n'ya pas un moment à perdre. J'arrive de Versailles, M. Necker est renvoyé ; ce renvoi est le tocsin d'une Saint-Barthélemi de patriotes ; ce soir tous les bataillons suisses et allemands sortiront du Champ de Mars pour nous égorger.