Institutes du droit naturel privé et public et du droit des gens

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A. Durand et Pédone-Lauriel, 1876
 

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Popular passages

Page 421 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile.
Page 489 - ... sorte les générations avant leur naissance. Par elles l'homme est armé d'un pouvoir presque divin sur l'avenir de ses semblables. Le législateur règle une fois la succession des citoyens, et il se repose pendant des siècles : le mouvement donné à son œuvre, il peut en retirer la main, la machine agit par ses propres forces et se dirige comme d'elle-même vers un but indiqué d'avance.
Page 212 - Jetez les yeux sur toutes les nations du monde, parcourez toutes les histoires ; parmi tant de cultes inhumains et bizarres, parmi cette prodigieuse diversité de mœurs et de caractères, vous trouverez partout les mêmes idées de justice et d'honnêteté, partout les mêmes principes de morale, partout les mêmes notions du bien et du mal.
Page 96 - Vous aimerez le Seigneur votre Dieu de tout votre cœur, de toute votre âme, de toutes vos forces et de tout votre esprit ; et votre prochain comme vous-même.
Page 513 - ... un animal moins fort que les uns , moins agile que les autres , mais , à tout prendre , organisé le plus avantageusement de tous : je le vois se rassasiant sous un chêne , se désaltérant au premier ruisseau , trouvant son lit au pied du même arbre qui lui a fourni son repas; et voilà ses besoins satisfaits.
Page 585 - n'ignore que le monde entier n'est pas capable de le remplir, et que « jamais il n'a pu faire le bonheur d'aucun de ceux qui l'ont le plus aimé « et qui en ont le plus possédé.
Page 421 - ... mille écus est un vol évident, une injustice. La propriété exclusive est un véritable délit dans la nature. » Le besoin est le seul titre de notre propriété.
Page 587 - ... elle en renferme une seconde qui les oblige à s'unir et s'aimer entre eux, parce qu'étant destinés pour être unis dans la possession d'un bien unique, qui doit faire leur commune félicité, et pour y être unis si étroitement qu'il est dit qu'ils ne feront qu'un, ils ne peuvent être dignes de cette unité, dans la possession de leur fin commune, s'ils ne commencent leur union, en se liant d'un amour naturel, dans la voie qui les y conduit. Et il n'ya pas d'autre loi qui commande à chacun...
Page 345 - ... ou pour un roi qu'on harangue, qu'on met sur un trône, qu'on environne d'une certaine pompe pour frapper l'imagination des peuples, et devant qui on se prosterne. N'est-il pas évident que les hommes...

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