Oeuvres de Spinoza: Introduction critiqueCharpentier, 1872 |
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Common terms and phrases
abstrait âme attributs c'est-à-dire cartésienne cause choses cipe Cogito ergo sum concept concevoir conscience conséquent corps humain créateur d'autres termes démontrer Descartes déterminé développement Dieu dire distincte doctrine effet elle-même Ennéades esprit essence Éthique existe existence Fichte fini géométrique Hégel hommes Ibid idées indéterminé intelligence kabbalistes l'absolu l'activité l'âme humaine l'amour l'école l'esprit humain l'essence l'éternité l'Éthique l'être absolu l'être parfait l'existence l'expérience l'homme l'idée de Dieu l'infini l'unité absolue l'univers Leibnitz liberté libre arbitre limite logique loppe Louis Meyer Malebranche Méditations ment métaphysique méthode modes de l'étendue monde morale mouvement nature naturante nécessaire notion noza objet panthéisme parfaite Parménide passions pensée divine Pensée et l'Étendue perfection philosophie Plotin principe Propos puissance pure qu'est-ce qu'un raison réalité réel Réforme de l'Entendement rien Schelling Schol science sens seule sorte stoïciens Substance suppose système de Spinoza tence théisme théorie tion Traité théologico-politique universelle vérité voilà volonté vrai Zohar
Popular passages
Page 140 - Spinoza, justement admiré de Schelling : « Notre âme, en tant qu'elle connaît son corps et soimême sous le caractère de l'éternité, possède nécessairement la connaissance de Dieu, et sait quelle est en Dieu et est conçue par Dieu ' . » Maintenant comment s'opère le passage de la vie éternelle de l'âme à la vie temporelle et imparfaite?
Page 7 - Le sublime esprit du monde le pénétra, l'infini fut son commencement et sa fin , l'universel son unique et éternel amour ; vivant dans une sainte innocence et dans une humilité profonde, il se mira dans le monde éternel et il vit que lui aussi était pour le monde un miroir digne d'amour ; il fut plein de religion et plein de...
Page 38 - J'entends par substance ce qui est en soi et est conçu par soi : c'est-à-dire ce dont le concept n'a pas besoin du concept d'une autre chose, duquel il doive être formé.
Page 233 - Je vais donc traiter de la nature des passions , de leur force et de la puissance dont l'âme dispose à leur égard, suivant la même méthode que j'ai précédemment appliquée à la connaissance de Dieu et de l'âme, et j'analyserai les actions et les appétits des hommes, comme s'il était question de lignes , de plans et de solides 2.
Page 161 - Un cheval est excusable d'être un cheval, et non un homme; mais cela n'empêche pas qu'il ne doive être un cheval et non un homme. Celui à qui la morsure d'un chien donne la rage est assurément excusable, et cependant on a le droit de l'étouffer. De même, l'homme qui ne peut gouverner ses passions ni les contenir par la crainte des lois, quoique excusable à cause de l'infirmité de sa nature, ne peut cependant jouir de la paix de l'âme ni de la connaissance et de l'amour de Dieu, et il est...
Page 10 - Votre religion est bonne ; vous n'en devez pas chercher d'autre, ni douter que vous n'y fassiez votre salut, pourvu qu'en vous attachant à la piété, vous meniez en même temps une vie paisible et tranquille.
Page 7 - C'était bien la peine de lier commerce avec Spinoza, et vous avez bien mal profité de cette lecture. Quand Hegel conseille aux jeunes gens de lire Spinoza, c'est pour les exercer à se défaire peu à peu de l'idée enfantine d'un Dieu personnel. « La pensée, dit-il, doit absolument s'élever au niveau du spinozisme, avant de monter plus haut encore. Voulez-vous être philosophes? commencez par être spinozistes, vous ne pouvez rien sans cela. Il faut avant tout se baigner dans cet éther sublime...
Page 42 - J'entends par Dieu un être absolument infini , c'est-à-dire une substance constituée par une infinité d'attributs dont chacun exprime une essence éternelle et infinie.
Page 8 - On y trouve qu'il a vécu un jour entier d'une soupe au lait accommodée avec du beurre, ce qui lui revenait à trois sous, et d'un pot de bière d'un sou et demi ; un autre jour il n'a mangé que du gruau apprêté avec des raisins et du beurre, et ce plat lui avait coûté quatre sous et demi.
Page 9 - ... couches, et à ceux du logis, lorsqu'il leur survenait quelque affliction ou maladie; il ne manquait point alors de les consoler, et de les exhorter à souffrir avec patience des maux qui étaient comme un partage que Dieu leur avait assigné. Il avertissait les enfants d'assister souvent au service divin, et leur enseignait combien ils devaient être obéissants et soumis à leurs parents.