Conferencia: Les annales. Journal de l'Université des annales, Volume 15

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1921
 

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Popular passages

Page 364 - HEUREUX QUI, COMME ULYSSE . . . HEUREUX qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme celui-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage...
Page 57 - Dieu, en donnant à l'homme des besoins, en lui rendant nécessaire la ressource du travail, a fait du droit de travailler la propriété de tout homme, et cette propriété est la première, la plus sacrée et la plus imprescriptible de toutes.
Page 43 - Si tu peux, fais que ton âme arrive, A force de rester studieuse et pensive, Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté. Gémir, pleurer, prier est également lâche. Fais énergiquement ta longue et lourde tâche, Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler. Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler.
Page 457 - L'amour vainqueur et la vie opportune, Ils n'ont pas l'air de croire à leur bonheur, Et leur chanson se mêle au clair de lune, Au calme clair de lune triste et beau...
Page 364 - Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme celui-là qui conquit la Toison, Et puis est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge...
Page 81 - Ils se disaient entre eux : Quelqu'un de grand va [naître ! L'immense empire attend un héritier demain. Qu'est-ce que le Seigneur va donner à cet homme Qui, plus grand que César, plus grand même que [Rome, Absorbe dans son sort le sort du genre humain...
Page 400 - Que dis-tu? lui cria le général. Mais le tapage devint tellement fort en ce moment, que Fabrice ne put lui répondre. Nous avouerons que notre héros était fort peu héros en ce moment. Toutefois, la peur ne venait chez lui qu'en seconde ligne; il était surtout scandalisé de ce bruit qui lui faisait mal aux oreilles.
Page 12 - Hélas ! je les ai vus jadis Entrer chez toi par la fenêtre, Et se jouer dans ton taudis. Non, madame, tous ces tapis Qu'a tissus la Savonnerie, Ceux que les Persans ont ourdis, Et toute votre orfèvrerie, Et ces plats si chers que Germain A gravés de sa main divine, Et ces cabinets où Martin A surpassé l'art de la Chine; Vos vases japonais et blancs, Toutes ces fragiles merveilles; Ces deux lustres de diamants Qui pendent à vos deux oreilles; Ces riches carcans, ces colliers, Et cette pompe...
Page 42 - J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient, Et je vois au delà quatre formes légères Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères, Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux, Quand le maître revient, les lévriers joyeux. Leur forme était semblable et semblable la danse : Mais les enfants du loup se jouaient en silence, Se couche dans ses murs l'homme leur ennemi.
Page 44 - Le sable rouge est comme une mer sans limite, Et qui flambe, muette, affaissée en son lit. Une ondulation immobile remplit L'horizon aux vapeurs de cuivre où l'homme habite. Nulle vie et nul bruit. Tous les lions repus Dorment au fond de l'antre éloigné de cent lieues, Et la girafe boit dans les fontaines bleues, Là-bas, sous les dattiers des panthères connus.

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