Revue historique de la révolution française et de l'empire, Volume 11910 |
Other editions - View all
Common terms and phrases
1er mai 9 thermidor adressée août Archives Arthur CHUQUET autographe avez avril Billaud-Varenne Blérancourt Bonaparte brochure Camille Desmoulins Charles Vellay Charlotte Robespierre Chassin cher Chiavenna citoyen clergé Comité de salut comte constitution Convention nationale correspondance Couthon d'après Danton décembre décret département député discours documents inédits Duplay écrit Edgar Quinet ennemis évêques famille février Fleischmann Fouché Frédéric Masson frère gallicanisme Genève hommes ibid Impr j'ai janvier jour journaux juillet juin KARMIN l'Assemblée l'Église l'histoire Laponneraye lettre raturée Lettres inédites liberté ligne livre Louis XVI madame Ricord Marat Maréchal mars Maximilien Robespierre membres Mémoires ment ministre Monseigneur Monsieur mots raturés municipalité Napoléon Napoléon Ier novembre octobre Pâris patrie patriotes pendant la Révolution peuple politique premier Proyart publié publique Quinet républicains République reste Révolution française révolutionnaire Revue historique rien Saint-Just salut public séance Sémonville serait seul Société suite sûreté générale Sylvain Maréchal texte tion Veytaux
Popular passages
Page 179 - ... à la Nation, à la Loi et au Roi, et de maintenir de tout leur pouvoir la Constitution décrétée par l'Assemblée nationale et acceptée par le roi...
Page 173 - Robespierre avait raison; il faut arracher le masque sur quelque visage qu'il se trouve; et s'il est vrai que nous ne jouissions pas de la liberté des opinions, j'aime mieux que mon cadavre serve de trône à un ambitieux que de devenir par mon silence, le complice de ses forfaits.
Page 124 - Quelle est l'origine de l'opinion qui étend sur tous les individus d'une même famille une partie de la honte attachée aux peines infamantes que subit un coupable? Cette opinion est-elle plus nuisible qu'utile? Et dans le cas où l'on se déciderait pour l'affirmative, quels seraient les moyens de parer aux inconvénients qui en résultent?
Page 113 - Quelques crimes toujours précèdent les grands crimes : Quiconque a pu franchir les bornes légitimes Peut violer enfin les droits les plus sacrés : Ainsi que la vertu le crime a ses degrés ; Et jamais on n'a vu la timide innocence Passer subitement à l'extrême licence.
Page 208 - Je ne suis ni un accusé ni un condamné ; je suis un proscrit. J'ai été arraché de mon pays par la force, pour être resté fidèle à la loi, au mandat que je tenais de mes concitoyens. « Ceux qui ont besoin d'être amnistiés, ce ne sont pas les défenseurs des lois ; ce sont ceux qui les renversent. On n'amnistie pas le droit et la justice. « Je ne reconnais à personne le droit de me proscrire, de nie rappeler à son gré dans mon pays, sauf à me proscrire encore.
Page 333 - ... que l'esprit d'une faction n'était réprimé que par l'esprit d'une autre, le gouvernement changeait sans cesse : le peuple, étonné, cherchait la démocratie et ne la trouvait nulle part. Enfin, après bien des mouvements, des chocs et des secousses, il fallut se reposer dans le gouvernement même qu'on avait proscrit.
Page 256 - Lors même que je n'aurais suivi le cours de la Révolution et la marche du Corps législatif que dans les papiers publics, j'aurais distingué le petit nombre d'hommes courageux toujours fidèles aux principes, et, parmi ces hommes mêmes, celui dont l'énergie n'a cessé d'opposer la plus grande résistance aux prétentions, aux manœuvres du despotisme et de l'intrigue ; j'aurais voué à ces élus l'attachement et la reconnaissance des amis de l'humanité pour ses généreux défenseurs. Mais...
Page 120 - ... ensuite, il se renfermait de nouveau dans son cabinet jusqu'à sept ou huit heures; il passait le reste de la soirée, soit avec des amis soit au sein de sa famille. Mes tantes et moi, nous lui reprochions souvent d'être distrait, préoccupé dans nos réunions; en effet, lorsqu'on jouait aux cartes, ou lorsqu'on ne parlait que de choses insignifiantes, il se retirait dans un coin de l'appartement, s'enfonçait dans un fauteuil , et se livrait à ses réflexions comme s'il avait été seul....
Page 15 - Oublie-t-on que, dans la Convention nationale, Robespierre se trouva bientôt le seul qui, fixant sur sa personne tous les regards acquit tant de confiance qu'elle le rendit prépondérant, de sorte que, lorsqu'il est arrivé au Comité de salut public, il était déjà l'être le plus important de la France...
Page 123 - Que l'on juge par le trait suivant combien Maximilien était distrait : nous avions une fois passé la soirée ensemble chez un de nos amis, et nous revenions à notre demeure à une heure assez avancée, lorsque tout à coup, mon frère ne se rappelant plus qu'il m'accompagnait, double le pas, me laisse en arrière, arrive seul à la maison, et se renferme dans son cabinet. J'arrive quelques minutes après lui. J'avais trouvé sa distraction si plaisante que, le voyant prendre les devants d'un pas...