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puissant, de là il viendra juger les vivans et les morts. Je crois au Saint-Esprit, la sainte église catholique, la communion des saints, la rémission des péchés, la résurrection de la chair, la vie éternelle. Ainsi soit-il. Les apôtres, en fondant les églises, établissaient dans chaque ville un évêque, des prêtres et des diacres, pour gouverner le peuple fidèle. Ce fut saint Pierre qui fonda les trois principales églises, et il établit son siége à Rome qui était la capitale de l'empire, et qui devint ainsi le siége apostolique, et la première de toutes les églises. Saint Paul y vint aussi et ils y souffrirent tous deux le martyre sous l'empereur Néron. Comme S. Pierre était le chef des apôtres établi par Jésus-Christ même, son successeur l'évêque de Rome que nous appelons le pape, a toujours été regardé comme le premier de tous les évêques, par institution de Dieu, étant le vicaire de Jésus-Christ et le chef visible de l'église.

Demande. Que firent les apôtres avant que de se disperser par tout le monde ? Réponse. Ils firent le symbole? D. Qu'est-ce que le symbole ? R. Une marque pour reconnaître les vrais fidèles. D. Dites le symbole. R. Je crois en Dieu, etc. D. Que faisaientles apôtres pour fonder de nouvelles églises ? R. Ils établissaient en chaque ville un évêque, des prêtres et des diacres. D. Qui fonda les trois principales églises ? R. Ce fut saint

Pierre.

Pierre. D. Où établit-il son siége? R. ARome. D. Pourquoi ? R. Parce que c'était la capitale de l'empire. D. Que s'ensuit-il de là ? R. Que le pape est le chef visible de l'église. D. Pourquoi ? R. Parce qu'il est le successeur de saint Pierre. D. Qui est le chef invisible ? R. JésusChrist, qui est au ciel.

J

LEÇON XXVI.

De la Tradition et de l'Ecriture.

ÉSUS-CHRIST n'avait enseigné que de vive voix, sans rien écrire. Les apôtres firent de même au commencement, et plusieurs d'entr'eux n'ont rien écrit du tout, mais ils eurent toujours grand soin d'instruire des disciples, et de les rendre capables d'en instruire d'autres. Ainsi leur doctrine a passé aux premiers évêques, de ceux-là à leurs successeurs, et aux autres prêtres, jusqu'à ceux qui enseignent aujourd'hui. Et c'est cette suite de doctrine qui s'appelle tradition. La parole de Dieu est donc de deux sortes écrite et non écrite. La parole non écrite est la tradition, qui seule a qui seule a conservé la vraie religion depuis le commencement du monde jusqu'à Moyse, et qui depuis a conservé encore plusieurs vérités qui n'étaient pas écrites; la parole écrite sont les livres de l'ancien et du nouveau Testament, qui tous ensemble s'appellent la Bible. L'ancien

E

testament comprend les écrits de Moyse et des prophètes, le nouveau comprend les écrits des apôtres et des évangélistes. La foi nous oblige à croire tout ce que les livres contiennent, parce qu'ils ont été écrits par l'inspiration du Saint-Esprit, et elle nous oblige aussi à croire les traditions qui viennent de la même source, c'est à-dire celles qui sont reçues du consentement de tous les fidèles depuis le commencement, principalement celles dont l'église a fait des décisions.

Demande. De combien de sortes est la parole de Dieu ? Réponse. De deux sortes écrite et non écrite. D. Qu'est ce que la parole non écrite ? R. La tradition Qu'appelez-vous tradition? R. La suite de doctrine qui a passé des apôtres aux premiers évêques, et ainsi jusqu'à nous. D. Qu'est-ce que l'écriture ? R. La Bible, qui comprend les livres de l'ancien et du nouveau Testament. D. De qui sont les livres de l'ancien Testament? R. De Moyse et des prophètes. D. Comment s'était conservée la religion avant Moyse? R. Par tradition. D. Par qui les livres du nouveau Testament ont-ils été écrits ? R. Par les apótres et les évangélistes. D. Pourquoi est-on obligé à croire l'écriture? R. Parce qu'elle a été dictée par le Saint-Esprit. D. Est-on aussi obligé à croire la tradition? R. Oui, puisqu'elle vient de la même source,

LEÇON XX VII

De la ruine de Jérusalem,

La ville de Jérusalem et la république

des Juifs subsista encore quelque temps après la publication de l'évangile, jusqu'à ce que la nouvelle église des gentils fut formée ; car celle des anciens Israélites devait en être la souche et la racine. Enfin, le temps vint où Jérusalem devait être ruinée suivant la prophétie de Jésus-Christ. Les Juifs se révoltèrent contre les Romains. Il y eut une guerre très-cruelle: Jérusalem fut assiégée, et la famine y fut si horrible, qu'il y eut des mères qui mangèrent leurs propres enfans. Dans ce siége seul il périt onze cent mille personnes. La ville fut prise et ruinée par Titus, fils de l'empereur Vespasien, et le temple fut brûlé. Dieu punit ainsi cette malheureuse ville, où avait été répandu le sang de tant de prophètes, et sur-tout celui de Jésus-Christ, son roi et son Sauveur. Les Juifs qui ne l'avaient pas voulu reconnaître pour leur libérateur, devinrent esclaves des Romains, furent chassés de leur pays, et réduits au misérable état où ils sont depuis dix-sept cents ans et plus.

es cérémonies de l'an

cienne loi furent entièreacht abolies; car il avait été libre jusque a memeaux fidèles, de les pratiquer.

Demande. Pourquoi là ville de Jérusalem subsista-t-elle encore quelque temps après la publication de l'évangile ? Réponse. Afin que l'église des gentils fût bâtie sur le fondement de celle des Juifs. D. Par qui fut ruinée Jérusalem ? R. Par Titus, fils de l'empereur Vespasien. D. Y mourut-il beaucoup du monde ?R. Onze cent mille personnes. D. La famine fut-elle grande ? R. Il y eut des femmes qui mangèrent leurs enfans. D. Pourquci cette ville fut-elle traitée de la sorte ? R. Pour avoir fait mourir JésusChrist, D. Que devinrent les Juifs? R. Ils furent réduits en servitude, et dispersés par tout le monde. D. Que leur est-il arrivé depuis? Ils sont encore au même état. D. Depuis combien de temps? R. Depuis dixsept cents ans et plus.

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LEÇON XXVIII.

Des persécutions.

ous les apôtres souffrirent le martyre, et tous leurs disciples, comme les premiers papes et les premiers évêques donnèrent aussi leur vie pour le témoignage de l'évangile. L'église continua d'être persécutée pendant trois cents ans, et il y eut une multitude innombrable de martyrs de tout sexe et de tout âge. Quoique les Chrétiens ne fissent que du bien à tout le monde, tout le monde les