Montaigne, études et fragments: œuvre posthume |
What people are saying - Write a review
We haven't found any reviews in the usual places.
Other editions - View all
Common terms and phrases
admirer âme appeler assez aujourd'hui aurait avant Bayle beau besoin Boëtie cesse chercher chose chrétien compte conscience contraire cour critique croire croit d'abord d'avoir d'être demander dernier devant devoir Dieu dire donner doute écrits écrivains esprit Essais est-il exemple fond force forme génie Guizot haut homme humaine idées influence j'ai joue jour juger jusqu'à juste l'autre l'esprit l'homme l'un laisser liberté libre livre loin lui-même main maître manière mène ment mesure mettre mieux monde Montaigne morale mort mots n'aurait n'en nature naturel parle Pascal passé peine pensée personne peut-être philosophie place plaisir plutôt portée premier presque pris profond propos propre puisse qu'à qu'un questions Rabelais raison regarder reproche reste rien s'agit s'en s'est s'il sage sagesse sais savoir scepticisme sceptique semble sens sent serait seul siècle simple sommes sorte souvent suite taigne tirer tort tour traits trouver vérité veut vivante vivre voie voilà vrai
Popular passages
Page 162 - Ce n'est pas merveille, dict un ancien2, que le hazard puisse tant sur nous, puis que nous vivons par hazard. A qui n'a dressé en gros sa vie à une certaine fin, il est impossible de disposer les actions particulières. Il est impossible de renger les pièces, à qui n'a une forme du total en sa teste.
Page 140 - Il ne faut pas permettre à l'homme de se mépriser tout entier, de peur que, croyant avec les impies que notre vie n'est qu'un jeu où règne le hasard, il ne marche sans règle et sans conduite au gré de ses aveugles désirs.
Page 203 - LE reproche en un sens le plus honorable que l'on puisse faire à un homme, c'est de lui dire qu'il ne sait pas la cour : il n'ya sorte de vertus qu'on ne rassemble en lui par ce seul mot.
Page 216 - Poètes, philosophes, orateurs, historiens, artistes, restent dans la mémoire l'éclatant abrégé de plusieurs siècles et de tout un peuple. » Montaigne joue en sceptique avec les idées , et les remet en circulation en les frappant du style moderne. Pascal creuse la pensée non plus seulement jusqu'au doute, mais jusqu'à Dieu.
Page 35 - Quand un roi fainéant, la vergogne des princes, Laissant à ses flatteurs le soin de ses provinces, Entre les voluptés indignement s'endort, Quoique l'on dissimule, on n'en fait point d'estime ; Et si la vérité se peut dire sans crime, C'est avecque plaisir qu'on survit à sa mort.