. Singularités qui le caractérisent. Page 144 Examen du Pentateuque. 146 Moïse historien digne de foi. 149 Authenticité du Pentateuque et des autres livres de l'Ancien Testament. 156 Pentateuque samaritain. 169 Exemplaire de la loi, trouvé sous Josias. 177 Des interpolations qui se trouvent dans le texte sacré. 179 Témoignages historiques, conformes aux Ecritures. 183 Coup-d'oeil sur l'ordre suivi par le Créateur, dans le gouvernement des affaires humaines. 191 Desseins visibles de la Providence sur le peuple juif. 194 Sectes parmi les Juifs, déclin de la Synagogue. . Triste état du monde avant la prédication de l'Evangile. . 205 202 . III. CHRISTIANISME. . JÉSUS-CHRIST, sa vie et sa doctrine. 207 Passion, mort et résurrection. 227 Réflexions sur la misère et l'obscurité de Jésus Christ et sur l'incompréhensibilité des mystères de sa religion. 233 Preuves matérielles de la religion. 243 Figures de l'ancienne loi. . Ibid. Prophéties de l'Ancien Testament. 247 Authenticité des livres du Nouveau Testament.. 265 ! Page 277 . xxviij SOMMAIRE DE L'INTRODUCTION. 279 Témoignages des premiers hérétiques. 283 Témoignages des Païens convertis et de l'histoire profane. 285 Premiers travaux des apôtres. 290 Ils se séparent. 294 Obstacles qu'ils avoient à vaincre. Ibid. Persécutions contre les Chrétiens et progrès mer veilleux du Christianisme qui devient enfin religion dominante dans tout l'empire. 299 Considérations générales sur la suite de la religion. 307 Schismes et hérésies. Ibid. Apologistes de la religion. 310 Révolutions des empires. 312 Propagation de la foi. 314 Missions. 316 Bienfaits que produit la prédication de l'Evangile. 319 Influence de la religion sur le génie. 321 Apologie du Christianisme, vanité de la philoso 323 CONCLUSION. 332 . . phie. . INTRODUCTION EXISTENCE DE DIEU, IMMORTALITÉ DE L'AME, NÉCESSITÉ D'UN CULTE. LA VÉRITABLE SAGESSE RÉSIDE DANS LA CONNOIS- Existence de Dieu et SANCE DE DIEU ET DE SOI-MÊME. Chose admirable! immortalité de l'ame, véil n'en est pas de cette science sublime comme rités insépade toutes les sciences humaines; celles-ci exigent rables. dans ceux qui s'y appliquent, une intelligence vive et facile, des études laborieuses, de profondes recherches ; celle - là est à la portée du simple et de l'ignorant : ses élémens, composés de faits éclatans qui frappent les sens, et de lumières naturelles qui éclairent l'esprit, s'apprennent sans le secours des maîtres : il suffit d'ouvrir les MOR. DE LA BIB. I. I yeux et de rentrer en soi – même, pour recon- par rapports tellement nécessaires qu'on ne sauroit les séparer, sans les détruire. Car s'il n'y a pas de Dieu, qu'est-ce que l'homme? une figure en représentation, un automate d'argile, effet inexplicable des caprices du hasard , et destiné à tomber un jour en poussière ; et si, en admettant l'existence de Dieu , vous niez l'immortalité de l'ame, alors les idées les plus pures qu'on se forme de l'Etre infini ,de sa bonté, de sa justice, de sa providence, s'obscurcissent et s'effacent, od plutdt. il n'y a plus de Dieu pour nous puisque la piété est un don stérile, que la vertu ne recueillera jamais le fruit de ses travaux, et qu'enfin nous n'avons pour apanage que le néant (1). Mais, grâce au ciel, des dogmes si généralement reçus, et consacrés depuis si long-temps, ne sauroient être mis au rang des préjugés. Ce ne sont point là de ces opinions mobiles et pas (1) Voy. Massillon, Sermon sur la vérité d'un avenir. de l'Etre infinida 2 sagères que l'esprit humain, selon ses caprices, engendre, détruit et reproduit tour à tour. L'erreur ne se perpétue point; elle n'usurpe jamais qu'une autorité précaire. L'empire de la vérité est immuable et éternel (1). Qu'il ait existe des peuples athées (2), c'est une Passions déréglées, exception monstrueuse qui ne peut, en aucune sources de sorte, influer sur la détermination de la raison ; l'athéisme. et si dans des siècles polis, et chez des nations civilisées, on a vu de hardis novateurs s'élever contre l'assentiment unanime des peuples, et substituer à la philosophie la plus généreuse, des systêmes tendant à anéantir la divinité, et à reléguer l'homme au rang des bêtes, on ne doit que gémir sur un aussi déplorable aveuglement; mais l'on n'en sauroit rien conclure , si ce n'est que l'esprit a , comme le corps, ses appétits. et ses intempérances, et qu'il peut, comme lui, s'abandonner quelquefois à des excès funestes. De même en effet qu'il seroit absurde de prétendre que la sobriété, la pudeur et la chasteté sont de vains (1) Opinionum enim commenta delet dies, naturæ judicia confirmat. Cic. de nat. deor. lib. 11. (2) Rien n'est encore plus douteux que cette prétendue exis-, tence. Voyez ce que Léland dit à ce sujet. Nouv. démonst. évang. 1.re part. ch. 11. |