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Celui qui sonde les reins et les cours.....

.....

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Je suis le créateur de toutes choses ; c'est moi, c'est moi seul qui ai étendu les cieux et affermi la terre.

Sachez que je suis le Dieu unique et qu'il n'y a point d'autre Dièu que moi. Je frappe de mort et je ressuscite ; je blesse et je guéris. Nul ne sauroit se soustraire à mon pouvoir.

... Je suis le Dieu de toute chair; est-il rien qui me soit impossible?

Je suis le premier et le dernier, je suis le seul Dieu. Qui est-ce qui est semblable à moi?....

Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin.....

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... Je ne change point.....
C'est
par Dieu; c'est

pour Dieu qu'a été créé tout ce qui se voit dans les cieux et sur la terre, les choses visibles et les invisibles, les trônes et les dominations, les principautés et les puissances.

Il étoit avant tout, et tout subsiste en lui.

..... A lui seul appartient la puissance; il est le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs.

Qui solus habet immortalitatem, et lucem inhabitat inaccessibilem: quem nullus hominum vidit, sed nec videre potest : cui honor et imperium sempiternum. 1. Tim. CH. VI, Ý. 16.

Multa dicemus et deficiemus in verbis: consummatio autem sermonum, ipse est in omnibus. Eccli. XLIII, 29.

DEI COGNITIO.

3.

Nosse..... te (Domine) consummata justitia est; et scire justitiam et virtutem tuam, radix est immortalitatis. Sag. XV, Vani autem sunt omnes homines, in quibus non subest scientia Dei : et de his quæ videntur bona non potuerunt intelligere eum qui est ; neque operibus attendentes agnoverunt quis esset artifex.

Ibid. XII, I.

Sed aut ignem, aut spiritum, aut citatum aerem aut gyrum stellarum, aut nimiam aquam, aut solem et lunam, rectores orbis terrarum deos putaverunt.

Ibid. 2.

Quorum si specie delectati, deos putaverunt, sciant quantò his dominator eorum speciosior est: speciei enim generator hæc omnia constituit.

Ibid. 3.

Aut si virtutem et opera eorum mirati sunt,

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Seul il possède l'immortalité; il habite une lumière inaccessible, que l'homme n'a jamais contemplée, et dont nos yeux ne sauroient soutenir l'éclat : en lui résident éternellement la gloire et l'autorité souveraine.

Nous aurons beau multiplier les discours en parlant de Dieu, nous serons toujours au-dessous du sujet : l'abrégé de tout ce qu'on peut en dire, c'est qu'il est l'ame de tout.

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Vous connoître , ó Seigneur, c'est la parfaite justice; savoir que vous êtes l'arbitre souverain de l'univers, c'est le fondement de l'immortalité.

Combien sont vains les hommes qui ne connoissent pas Dieu! les biens dont ils jouissent n'ont pas pu leur faire concevoir l'existence de celui qui seul existe; et ils n'ont pas reconnu le Créateur par la contemplation de ses ouvrages.

Ils se sont imaginé que le feu, ou l'air le plus subtil, ou le vent, ou la multitude des étoiles, ou l'abîme des eaux, ou le soleil et la lune, étoient les dieux qui présidoient au gouvernement du monde.

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Si, frappés de la beauté de ces objets, ils leur ont attribué la puissance divine; qu'ils sachent combien celui qui les a créés doit leur être supérieur: car c'est la source de toute beauté qui leur a donné l'être.

S'ils ont admiré la force et l'énergie des créatures,

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1

intelligant ab illis quoniam qui hæc fecit fortior est illis.

Sag. CH. Xll, *. 4. A magnitudine enim speciei et creaturæ cognoscibiliter poterit Creator horum videri.

Ibid. 5. Sed tamen adhuc in his minor est querela ; et hi enim fortasse errant, Deum quærentes et volentes invenire.

Ibid. 6.

Ibid. 7.

Ibid. 9.

Et enim cùm in operibus illius conversentur, inquirunt : et persuasum habent quoniam bona sunt quæ videntur.

Iterùm autem nec his debet ignosci. Ibid. 8.

Si enim tantùm potuerunt scire ut possent æstimare sæculum , quomodò hujus Dominum non faciliùs invenerunt ?

Infelices autem sunt et inter mortuos spes illorum est, qui appellaverunt deos opera manuum hominum, aurum et argentum, artis inventionem et similitudines animalium, aut lapidem inutilem opus manûs antiquæ.

Et de substantiâ suâ, de filiis suis et de nupliis suis votum faciens, inquirit artifex. Non erubescit loqui cum illo qui sine animâ est;

Ibid. 10.

Ibid. 17.

Et pro sanitate quidem infirmum deprecatur, et pro vitâ rogat mortuum; et in adjutorium inutilem invocat.

Ibid. 18.

qu'ils comprennent donc combien plus puissant doit être celui qui en est l'auteur.

C'est en effet par la grandeur et par la beauté de ses ouvrages que se manifeste le Créateur,

Mais ces hommes ne sont pas encore les plus blåmables, car c'est du moins en cherchant Dieu,

c'est en faisant tous leurs efforts

pour

le trouver, qu'ils sont tombés dans l'erreur.

Ils fouillent, pour ainsi dire, dans ses ouvrages, et se laissent séduire par la beauté des objets qui frappent leurs yeux.

Cependant on ne sauroit les excuser.

Car s'ils ont, à l'aide de leurs lumières, connu l'ordre du monde, ne levr étoit-il pas beaucoup plus facile encore d'en découvrir l'auteur ?

Mais ceux-là sont vraiment misérables et fondent leurs espérances sur le néant, qui regardent comme des dieux les productions de l'industrie humaine, des ouvrages d'or et d'argent, des figures d'animaux, ou des pierres d'un travail antique.

L'ouvrier même qui a fait l’idole , l'invoque pour sa fortune, pour ses enfans, pour la prospérité de son mariage; il ne rougit pas d'adresser ses veux à un bois inanimé;

Il prie pour sa santé ce qui n'est .que foiblesse ; il demande la vie à un mort; il implore l'assistance d'un être qui ne sauroit le secourir.

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