Histoire des idées morales et politiques en France au dix-huitième siècle, Volume 2G. Baillière, 1867 - 495 pages |
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âme Annecy BARNI besoin caractère chose cipe citoyen cœur conduite Confessions conscience Contrat social convenait Corancez d'ailleurs d'Alembert David Hume despotisme devoirs Diderot dire discours dit-il doctrine doit doute écrit effet enfants Ermenonville esprit état femme force Genève gens Girardin gouvernement Grimm hommes humaine IDÉES MORALES IDÉES POLITIQUES suite j'ai jamais JEAN-JACQUES ROUSSEAU jugement juste justice Kant l'amour l'auteur du Contrat l'éducation l'Émile l'Encyclopédie l'esprit l'homme laisser LEÇON lettre liberté libre livre lois lui-même Madame d'Épinay madame de Staël madame de Vandeul madame de Warens madame du Deffand Malheureusement maximes ment mieux Mme de Warens Montesquieu mort de Rousseau n'en nature naturelle nécessaire non-seulement parler passions pensée père personne peuple philosophe premier principe qu'un question raison religion répond reste rien Rous seau sentiment serait seul société sorte souverain souveraineté spectacle suicide sujet théâtre théorie tion très-bien vérité vertu veut Voilà volonté générale Voltaire vrai XVIIIe siècle
Popular passages
Page 224 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!
Page 229 - Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout.
Page 256 - Celui qui ose entreprendre d'instituer un peuple doit se sentir en état de changer pour ainsi dire la nature humaine, de transformer chaque individu, qui par lui-même est un tout parfait et solitaire, en partie d'un plus grand tout dont cet individu reçoive en quelque sorte sa vie et son être...
Page 283 - Que si quelqu'un, après avoir reconnu publiquement ces mêmes dogmes, se conduit comme ne les croyant pas, qu'il soit puni de mort ; il a commis le plus grand des crimes : il a menti devant les lois.
Page 131 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 32 - ... tout à coup je me sens l'esprit ébloui de mille lumières; des foules d'idées vives s'y présentent à la fois avec une force et une confusion qui me jeta dans un trouble inexprimable; je sens ma tête prise par un étourdissement semblable à l'ivresse. Une violente palpitation m'oppresse, soulève ma poitrine; ne pouvant plus respirer en marchant, je me laisse tomber sous un des arbres de l'avenue, et j'y passe une demi-heure dans une telle agitation, qu'en me relevant j'aperçus tout le...
Page 246 - Il ya souvent bien de la différence entre la volonté de tous et la volonté générale; celle-ci ne regarde qu'à l'intérêt commun; l'autre regarde à l'intérêt privé, et n'est qu'une somme de volontés particulières : mais ôtez de ces mêmes volontés les plus et les moins qui s'entre-détruisent *, reste pour somme des différences la volonté générale.
Page 274 - La souveraineté ne peut être représentée , par la même raison qu'elle ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale , et la volonté ne se représente point : elle est la même , ou elle est autre; il n'ya point de milieu.
Page 230 - Ces clauses bien entendues se réduisent toutes à une seule, savoir l'aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté...
Page 144 - Tout est bien , sortant des mains de l'Auteur des choses, tout dégénère entre les mains de l'homme.