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Les sens principaux des mots sont séparés par le signe |, suivi d'un numéro; les sous-sens et certaines remarques le sont seulement par les deux barres || .

Les deux crochets [] servent à enclore les explications ou les mots sous-entendus que l'auteur du dictionnaire ajoute dans un texte. On a laissé à la parenthèse son usage habituel.

Le signe + annonce que le mot qui le porte n'est pas dans le Dictionnaire de l'Académie.

L'explication des abréviations relatives aux auteurs et à leurs ouvrages sera donnée dans une liste à la fin du dictionnaire.

DICTIONNAIRE

DE LA

LANGUE FRANÇAISE.

A

▲ (a), s. m. Voyelle et première lettre de l'alphabet. Un grand A. Un petit A. Deux A. Des A mal formés, sans s au pluriel. Il y a une géométrie matérielle qui se contente de lignes, de points, d'A+B, CHATEAUB. Gén. du Chr. III, 1, 1. Une panse d'a, la première partie d'un petit a dans l'écriture cursive. N'avoir pas fait une panse d'a, c'est-à-dire n'avoir rien écrit, rien copié, rien composé. Si je voulais recevoir tous les ans vos quatre mille livres, sans faire jamais une panse d'a, vous seriez l'homme le plus propre à vous laisser faire, voit. Lett. CLXXXIV. Ne savoir ni a ni в, ne pas savoir lire, être très-ignorant (voy. A BC). Il est marqué à l'a se dit d'un homme de bien, d'honneur et de mérite; et ce proverbe est emprunté des monnaies qu'on marquait aux villes de France par ordre alphabétique, selon leur primauté: la monnaie de Paris, réputée du meilleur aloi, était marquée de l'A. || A, dans la musique moderne et notamment dans la musique allemande, le sixième degré de la gamme diatonique et naturelle, ou la dixième corde de la gamme diatonico-chromatique, appelé dans l'ancien solfége a la mi ré, a mi la, ou la. A majuscule, écrit sur une partition, indique l'alto.

HIST. xms. Oiez que tesmoigne li A; A veut tous tems qu'on la bouche oevre; Tuit [tout] prelat beent à ceste oevre. Icil qui l'A B C para, Fist le commencement par▲, Senefiance de l'A B C, JUBIN, II,

276.
- ETYM. A latin, lequel vient de l'a grec, le-
quel a été apporté par les Phéniciens sous le nom
d'alpha (voy. ce mot).

A (a), 3 pers. sing. ind. prés. du verbe AVOIR. A (a) prép. Lorsque à précède l'article masculin suivi d'une consonne autre que l'h muette, on les contracte en au pour à le; lorsqu'il précède l'article pluriel des deux genres, on les contracte en aux pour à les.

REM. Ces formes proviennent de l'ancienne langue à le se disait ol, qui devant une consonne se prononçait ordinairement au, comme on le voit dans autre, écrit anciennement altre et venant du latin alter. Pour le pluriel, à les se contractait en as ou aus; d'où notre forme aux.

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indépendamment des deux termes qu'il lie, aussi | dire. Prêt à partir. Enclin à no rien faire. Facile à
bien l'antécédent que le conséquent. Au lieu de la apprendre. Important à comprendre. Chose hon-
classification par significations, on peut adopter une teuse à dire. Charmant à contempler. Agréable à
classification d'après les deux termes du rapport faire. Inutile à dire. Le dernier à fuir. Le premier
où à figure, le sens étant aussi bien déterminé, en à s'élancer. Prompt à se mettre en colère. Habile à
beaucoup de cas, par le mot qui précède que par parler. Propre supporter les fatigues. C'est bien-
le mot qui suit. En conséquence, on peut considérer tôt le premier à prendre, LA FONT. Fab. vill, 7.... Les
à dans les positions suivantes :
riches grossiers N'ont pas une âme ouverte à sentir
les talents, A. CHÉN. 26.

6° Entre un adverbe et un nom ou un pronom. Conformément à ce que vous dites. Semblablement aux feuilles des arbres, les générations humaines se succèdent sur la terre.

1o Entre un substantif et un substantif ou un pronom. Séjour à Paris. Habitation à la campagne. La vie aux champs. Retour à la ville. L'ascension au haut du pic. L'orientation au nord. La remise à un autre temps. Le recours au juge. Le discours au roi. La réponse à une lettre. L'élévation aux digni- 7° Entre le même mot répété sans article, indités. La disposition à la plaisanterie. La préparation quant que personnes ou choses se suivent ou se touà la communion. La contribution au fonds commun. chent. Un à un. Trois à trois. Il passèrent un à un. La légèreté à la course. Le lion à la gueule mena-On les compta trois à trois. Goutte à goutte. Seul çante. Terre à potier. Vases à huile. Marché aux à seul. Tête à tête. Ils s'introduisirent homme à boeufs. Cruche à anses. Chaise à porteurs. Terre à homme. Pas à pas. Mot à mot. Traduire mot à blé. Tunique à manches. L'emprunt au banquier. mot. Corps à corps. Lutte corps à corps. Bec à bec. L'achat au marchand. La demande au professeur. Bout à bout. En termes de jeu, nous sommes fiche La suspension au plancher. L'arrachement à tou-à fiche, dix à dix, nous avons chacun une fiche, dix tes les affections. La répugnance au mariage. Le points; et même, elliptiquement, nous sommes fimanquement au devoir. L'obéissance au maître. che à, dix à. | Il n'est rien de cela aux exemples des payens; nous n'avons pas de liaison à eux, PASC. Pens. II, 17. Je méditais ma fuite aux terres étrangères, RAC. Baj. III,

2.

2° Entre un substantif et un pronom, construction où à exprime la possession. Un ami à moi. C'est un ami à moi; je vous le recommande. Il a un style à lui. Vous avez une manière à vous.

3o Entre un substantif et un verbe. L'exhortation à combattre. L'encouragement à bien vivre. La disposition à plaisanter. La promptitude à faire. L'habileté à parler. La facilité à comprendre. La répugnance à venir. Le plaisir à obéir. La fermeté à soutenir la vérité. La honte à mentir. Quelque effort que l'on fasse à rompre vos beaux nœuds, CORN. Her. 1, 4. Il n'a pas de peine à se rendre, LA FONT. Fab. vIII, 7,4. Les biais qu'on doit prendre à terminer vos voeux, MOL. l'Étourdi, IV, 1.

4° Entre un adjectif et un substantif ou un pronom. Exposé au midi. Porté à la violence. Enclin au A exprime trois rapports différents : direction, mal. Prêt au combat. Parti hostile au gouvernealler à Paris; repos, résider à Paris; extraction, ment. Obéissant à la loi. Nuisible à la santé. Plaisant prendre à un tas. Quand, partant de ces trois signi- à l'œil. Important à l'Etat. Habitué aux théâtres. Utile fications fondamentales, on examine les acceptions à tous, propre au travail. Affable aux petits. Sembla telles qu'elles se comportent dans le langage, on ble au loup. Egal aux plus grands. Sa mort fut conrencontre une variété extrême de nuances, qui forme à sa vie. Attaché à ses habitudes. Rebelle à rend. très-difficile le classement des sens. Un mot l'autorité. Répugnant aux sens. Il est loisible à tout aussi petit et aussi employé que à est devenu très-homme de.... Il était naturel à Adam et juste à son indéterminé, de manière à se prêter à une foule innocence, PASC. édit. Cousin. Ils étaient cruels à d'emplois différents. Comme toute préposition, il ceux qui leur résistaient, Boss. Hist. ш, 6. exprime un rapport, et ne peut être bien apprécié 5. Entre un adjectif et un verbe. Disposé à méDICT. DE LA LANGUE FRANÇAISE. 1

8° Entre un verbe ayant à pour complément indirect et un substantif ou un pronom. Se rendre à la ville. Reléguer aux champs. Recevoir au camp. Aller à Rouen, à la campagne. Monter au ciel. Envoyer un livre à quelqu'un. Monter à cheval. Étre tourné à l'est. Etre exposé au danger. Jeter quelqu'un à terre. Jeter à l'eau. Revenir à soi. J'en viens à un autre objet. Courir à sa perte. Appeler aux armes. Exhorter au travail. Recourir au juge. Descendre aux dernières prières. S'adresser à ses amis. Réduire à l'extrémité. Arracher quelqu'un à son opinion. Elever au rang suprême. Courir au danger. Se préparer au combat. Lever les mains au ciel. Accorder la récompense au mérite. Devoir de l'argent à quelqu'un. Exposer au péril. Se rendre à César. Ecrire à quelqu'un. Enseigner les lettres aux jeunes gens. Ajouter à quelque chose, Imputer à crime. Assister au jugement. Plaire à quelqu'un. Il importe à tout le monde. Elle pense à moi. il s'accoutume à l'obéissance. Ce vêtement sied bien aux hommes âgés. Il convient à chacun. Ce livre appartient à mon frère. Se joindre à une compagnie. Mettre une chose à sa place. Associer sa cause au salut public. Faire part de sa gloire à quelqu'un. Mêler de l'huile à de la chaux. Comparer Aristote à Platon. Répondre à l'amour. Répugner à certaines démarches. Le chien ressemble au loup. Conformer sa vie aux préceptes de la sagesse. Condamner à mort, aux galères. Puiser de l'eau à une fontaine. Boire à la source. Prendre au tas. Demander quelque chose à quelqu'un. Allumer une

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lité? LA FONT. Fab. II, 13. A quoi vos jours, vol années se sont-elles écoulées ? MASS. Conv.

6.

chandelle au feu. Acheter du drap au marchand. der à l'aiguille. A la paume. Jouer à la paume. A Emprunter de l'argent à un ami. Dire une parole, voiles et à rames. A toute vapeur. A la main. Fait à un mot à quelqu'un. Commencer à dormir. Sus- la main. Au poids. A la mesure. À prix d'argent. A 12° Absolument, devant un verbe exprimant une pendre au plafond. Arracher aux arbres leurs fruits, bon marché. A un prix élevé. A vingt sous la livre. circonstance à la façon d'un adverbe ou d'une locuun fils à sa mère. Dérober au danger. La marcotte A gros intérêts. A sept kilomètres de Paris. A dix tion adverbiale. A vrai dire. A ne pas mentir. À en a été prise à un bon cep. Dépouilles enlevées à l'en- lieues environ. A une journée de marche. A mon croire Homère. A y bien regarder. A tout prendre, nemi. Retirer sa confiance à quelqu'un. Manquer à avis. À l'exemple des autres. A ce que je vois. A ce A compter de ce jour. A partir de telle époque. Que son devoir, à ses amis. Toucher à quelque chose. que je sais. A l'enseigne du Lion d'argent. Au Veau gagnerai-je à vous tromper? Perdre son temps à Toucher au terme, au port. La vérité était con- qui tette. A la Boule d'or. A la cour de cassation. jouer. Il passe le temps à se lamenter. Il s'arrête à traire à vos fins; il a fallu mettre votre confiance Conseiller à la cour de cassation. Avocat à la cour lire les affiches. Le bon sens n'est pas à penser sur eu mensonge, PASC. Prov. 16. Pensez-vous.... Et d'appel. Commis au ministère de la guerre. Tu re- les choses avec trop de sagacité, VAUV. Bon Sens. quand nous nous mettons quelque chose à la tête, viens seul, Hémon; ô sinistre présage! Que je lis Guzman, du sang des miens ta main déjà rougie Que l'homme le plus fin ne soit pas une bête? MOL. d'infortune aux traits de ton visage! ROTROU, Antig. Frémira moins qu une autre à m'arracher la vie, Ec. des M. 1, 2. Moi-même la cherchant aux climats III, 2. Viens, suis-moi, va combattre et montrer à ton VOLT. Alz. III, 5. Ils triomphent à montrer là-dess!'s étrangers, RAC. Baj. 111, 4. Enfin je viens à vous, roi Que ce qu'il perd au comte, il le retrouve en toi, la folie du monde, PASC. Pens. div. 7. Et que devienID. Phèd. 1, 2. Mais enfin à l'autel il est allé tomber, CORN. Cid, III, 6. Et n'est-ce pas depuis ce temps-là dra lors cette publique estime, Qui te vante partout ID. Andr. v, 3. On dit même qu'au trône une brigue qu'Escobar a tant été imprimé de fois en France et pour un fourbe sublime, Et que tu t'es acquise en insolente Veut placer Aricie et le sang de Pallante, aux Pays-Bas? PASC. Prov. 11. Cette pratique est tant d'occasions A ne t'être jamais vu court d'inID. Phèd. I, 4. Et Phèdre au labyrinthe avec vous juste; elle est autorisée aux Pères de l'Eglise, ID. ib. ventions? MOL. l'Étourdi,ш,4. L'allégresse du cœur descendue, ID. ib. II, 5. Mettons le sceptre aux mains A demi-lieue de là, L'Etoile commença de se plain- s'augmente à la répandre, ID. Écol. des F. iv, dignes de le porter, ID. ib. II, 6. J'aurais trop de re-dro, SCARR. Rom. com. II, 12. Cet usage du mot scep- La curiosité qui vous presse est bien forte, Ma mie, grets, si quelque autre guerrier Au rivage troyen des- tre se trouve à toutes les pages de l'Ecriture, Boss. à nous venir écouter de la sorte, ID. Tart. п, 2. I] cendait le premier, ID. Iphig. 1, 2. Le comte d'Har-Hist. 1, 2. Aux bords que j'habitais, je n'ai pu faut avec vigueur ranger les jeunes gens, Et nous court, fortifié par les troupes qui avaient joint son vous souffrir, RAC. Phèd. п, 5..... Ainsi tout mon es- faisons contre eux à leur être indulgents, ID. Éc. armée, se résolut de marcher à M. le Prince, LA RO-poir N'est plus qu'au coup mortel que je vais rece- des F. v, 7. A parler franchement, ID. l'Étourdi, I, CHEF. Mém. 202. Cours, assemble au drapeau nos voir, ID. Iphig. v, 2. Mais ma force est au dieu dont 9. A vous dire la vérité, ID. D. Juan, 1, 3. Imitez son braves combattants, VOLT. Scyth. IV, 4. À ce fatal l'intérêt me guide, ID. Athal. IV, 3. Trempa-t-elle au exemple à ne pardonner pas, MALH. VI, 5. J'entreberceau l'instinct m'a rappelé, ID. Orphel. 11, 3. S'il complot de ses frères perfides? ID. Phèd. 1, 1. De vous prendrais sur elle à l'accepter de vous, CORN. Rod. III, y a une autorité dans le monde à laquelle la raison laisser au trône où je serais placée, ID.Britann. IV, 2.4. J'en ferais autant qu'elle à vous connaître moins, doive céder, c'est à celle de la religion chrétienne, Vous qui gardant au cœur d'infidèles amours, ID. Mi- D. ib. v, 4. À vaincre sans péri on triomphe sans MASS. Vérité. Elle est donc plongée au tombeau! GILB. thrid. IV, 4. Qu'est-ce qu'un nom, pour immortel qu'il gloire, ID. Cid, I, 2. A les défendre mal je les aurais à la Reine. Et je le donnerais à bien d'autres qu'à soit, s'il n'est écrit au livre de vie? FLECH. t. I, p. 53. trahis, ID. ib. v. Je deviendrais suspect à parler damoi De se voir sans chagrin au point où je me voi, Si quelques mariages se faisaient à mon voisinage, vantage, ID. Cinna, 1, 4. À raconter ses maux souMOL. Sgan. 16. Voilà un homme qui veut parler à J. J. ROUSS. Ém. IV. D'Assas, capitaine au régiment vent on les soulage, ID. Poly. 1, 3.... J'aurais en mon vous, ID. Mal. imag. 11, 2. Il est ce que tu dis, s'il d'Auvergne, VOLT. S. de L. XIV, chap.34. Zamore vit malheur Quelque contentement à flatter ma douembrasse leur foi; Mais il est mon époux, et tu parles encore au cœur de son amante, ID. Alz. 1, 4. C'est leur, RÉGNIER, Sat. xv. A commencer par leur fils à moi, CORN. Poly. III, 2. L'hypocrisie est un hom- avec éclat Que je veux aujourd'hui me venger au Hinyas, BOSS. Hist. m, 4. Les apôtres, à les regarmage Que rend le vice à la vertu, AUBERT, II, 10. sénat, ID. Catil. II, 3. Pour languir aux déserts de der par les yeux humains....ID. ib. II, 14. A remonJ'ai conclu que la recherche de la vérité était une l'antique Arabie, ID. Zaïre, m, 1. Unis pour le bu- ter à la source, c'était.... ID. ib. п, 12. À l'entendre, folie, parce que, quand on la trouverait, on ne sau- tin, divisés au partage, ID. Cat. III, 1. Les mendiants rien n'était difficile, FEN. Tél. XVI. Cette prétendue rait à qui la dire, BERN. DE S. P. Ch. ind. groupés dans l'ombre des portiques Ont moins de règle, à la prendre sans restriction, est évidemment 9° Entre un verbe et un verbe. Exhorter à faire. haine au cœur et moins de flamme aux yeux, v. HUGO, fausse, D'OLIV. Prosod. fr. Il est faux qu'à s'en Inviter à venir. Condescendre à traiter. Il en est Voix, 4. Et tout ce peuple ingrat pour qui je périrai, abstraire par vertu l'on se fasse mépriser, J. J. venu à nous dire. Réduire à capituler. Forcer à Viendra, la joie au front, sourire à mes tortures, c. ROUSS. Hél. 1, 57. J'avilirais le sceptre à venger mor mourir de faim. Il incline à prendre ce parti. Se DELAV. V. Sicil. 11, 6. Les choses qui se pratiquaient injure, C. DELAV. V. Sicil. ш, 2. préparer à partir. Apprendre à lire. Enseigner à aux siècles passés, DESC. Méth. C'était au temps même s'exprimer correctement. Cela contribue à augmen- que le roi de Prusse vers la Saxe et le prince de ter le patrimoine. Ce discours le portait à céder. Conti vers le Rhin empêchaient que les forces autriSe décider à comparaître. Sa démarche l'exposait chiennes ne pussent secourir l'Italie, VOLT. S. de à périr. Il se plaît à étudier. Il pense à exécuter son L. XI-V, III, 302. On fit mourir au même mois soixanteprojet. S'accoutumer à obéir. Aimer à donner. Con- dix personnes, ID. ib. III, 389. On vit encore à cette damner à faire amende honorable. Chercher à com-journée quelle était l'inimitié naturelle entre les Suéprendre. Donner à copier une lettre. Donner à dois et les Danois, ID. Hist. de Russ. II, 4. O ciel! porter un fardeau. Il reste à finir le travail. De- qu'aux châtiments ta justice est sévère, Et qu'il est mander à être reçu. Manquer à venir. Répugner à dangereux d'exciter ta colère !. OTROU, Antig. III, travailler. On l'exhorta à avoir courage, SCARR. Rom. 9.... A l'orgueil de ce traitre, De mes ressenticom. II, 12. Et je me vois réduit à chercher dans vos ments je n'ai pas été maître, MOL. Tart. v, 3. Je yeux une mort qui me fuit, RAC. Phèd. u, 2. Essayez n'en serai point cru à mon serment, et l'on dira que un peu, par plaisir, à m'envoyer des ambassades, je rêve, ID. G. Dand. 11, 8. A mon serment l'on peut à m'écrire secrètement de petits billets doux, à épier m'en croire, ID. Amph. I, 1. Aux événements de la les moments que mon mari n'y sera pas, MOL. G. guerre il faut.... HAM. Gramm. 121. Mme de La Tour, Dand. 1, 6. Manquez un peu, manquez à le bien re- à cette scène, venant à se rappeler l'abandon où l'acevoir, ID. Sgan. I. Depuis assez longtemps je tâche vaient laissée ses propres parents, ne pouvait s'emà le comprendre, ID. ib. III, 1. L'œil ébloui se perd pêcher de pleurer, BERN. DE S. P. P. et Virg. Les dans leur foule innombrable [des insectes]; Il en fau-gardes, sans tarder, l'ont ouverte à genoux, RAC. drait un monde à faire un grain de sable, LAMART. Baj. II, 8. Les emportant aux dents, dans les bois se Joc. IV, 34. C'est une chose grande et que tout homme retirent, LA FONT. Fab. ш, 13. A toute peine, il re16° Elliptiquement, entre un substantif et un verbe envie, D'avoir un lustre en soi qu'on répand sur sa gagna le bord, ID. ib. VI, 17. Les mauvais effets qui (équivalent à bon, propre). Chose à dire. Lettre à vie, D'être choisi d'un peuple à venger son affront, en germent à milliers, MONTESQ. Lett. pers. 85. Cette écrire. Homme à pendre. Je ne vous crois pas homme V. HUGO, F. d'aut. 13. déclaration est suivie d'un prompt courroux qui pa- à faire cela. Occasion à ne pas laisser échapper. Af10° Absolument, devant un nom ou un pronom, raft à notre rougeur, MOL. Préc. 5. Ce grand cœur faire à perdre un homme. Procès à ne pas finir. Conte exprimant une circonstance, à la façon d'un adverbe qui paraît au discours que tu tiens, CORN. Cid, п, à dormir debout. Chambre à coucher. Pierre à aigui ou d'une locution adverbiale. A Paris. A la ville. Aux 2. A ce que je puis voir, vous avez combattu, Prince, ser. Arbres à transplanter. Compte à revoir. Travail champs. Au midi. Au nord. A terre. A l'entrée de l'é- par intérêt plutôt que par vertu, CORN. Nic. II, 3. A à refaire. Lettre à porter. Par abréviation : à revoir, glise. À l'armée. Au feu. A l'ombre. Au soleil. A ta- ce que je voi, Chacun n'est pas ici criminel comme à refaire, à porter. Un voile à couvrir d'autres flamble. Au doigt. Porter une bague au doigt. Au front. moi, RAC. Theb. 1, 5. L'échange en était fait aux for- mes, MOL. Dépit am. 1, 1. Un cœur qui jamais n'a fait Blessé au front. À l'oreille. Mal à l'oreille. Je vous mes ordinaires, LA FONT. Fab. III, 13. Faire sa ronde la moindre chose A mériter l'affront où ton mépris dirai cela à l'oreille. A tout âge. A l'âge de trente ans. ainsi qu'à l'ordinaire, ID. ib. IV, 22. Croyant que ces l'expose, ID. Sgan. 16. La couronne n'a rien à me renAu temps que les bêtes parlaient. A neuf heures. A propositions pouvaient être prises au sens de la grâce dre content, MOL. D. Garc. v, 6. Cherchons une maimidi. Au jour fixé. A échéance. Payer à échéance. efficace, PASC. Prov. 17. Pour faire croire que nous son à vous mettre en repos, ID. l'Étourdi, v, 3. Je Au commencement. A la fin de l'année. Au prin- les soutenons au même sens qu'ils ont exprimé par me sens un cœur à aimer toute là terre, ID. D. Juan, temps. A l'année. Louer une maison à l'année. Pen- leurs écrits, ID. ib. Condamner ces propositions au 1, 2. Je n'ai point un courroux à l'exhaler en pasion à vie. Travailler à la journée. A la longue. Au sens de Jansenius, ID. ib. Il s'est fait un miracle à roles vaines, ID. ib. 1, 3. Si je te disais le nom de toupoint du jour. Au mois de mai. A toutes les heures. une religieuse de Pontoise, ID. ib. 6. A ton ordre su- tes celles qu'il a épousées en divers lieux, ce serait À chaque fois. A quelques jours de là. A de longs in-prême, ils se rendent ici, VOLT. M. de Cés. 1, 2. Aban-un chapitre à durer jusqu'au soir, ID. ib. 1, 4. Sous tervalles. A mon arrivée. A l'approche de Xerxès. A donner mon camp en est un [crime] capital, Inexcu- quel astre ton maître a-t-il reçu le jour? Sous un cette vue. À ce récit. Au bruit de sa mort. A la nou- sable en tous et plus au général, CORN. Nic. 11, 2. astre à jamais ne changer son amour, ID. l'Étourdi, velle que.... A la vue du bourreau. A la prière. A l'in- Aux rebelles vaincus il usait de douceur, REGNIER, I, 4. De taille à se défendre hardiment, LA FONT. stigation des ennemis. A grandes journées. Venir à Ép. 1. Lâches aux dangers et perfides dans l'occa- Fab. 1, 5.C'était une clameur à rendre les gens sourds, grandes journées. A la façon des Grecs. A pleines sion, P. D'ABLANC. Tac. 450. Ils s'engagèrent, à peine m. ib. vi, 12. Ce n'était pas un homme à conquémains. A genoux. A pied. Au toucher. Au goût. A de la vie, à.... BOSS. Hist. 1, 9. rir des royaumes, VOLT. S. de L. XIV, IV, 155. dessein. A souhait. A l'huile. Manger des légumes à 11° Absolument, devant un pronom interrogatif. 17° Elliptiquement, devant un verbe. Demain, à l'huile. À l'épée. Se battre à l'épée. A l'aiguille. Bro- | A qui cela? A quoi bon? A quelle fin? A quelle uti-recommencer. Après-demain, à dîner. A revoir,

13° Absolument, devant un nom de nombre ou devant un pronom suivi d'un nom de nombre. A quatre, Ils soulevèrent ce fardeau à quatre. A lui seul. À moi seul. Médée, à elle seule, bravait une armée. Ignominie qui, à elle seule.... À trois que nous étions, nous ne pouvions soulever ce fardeau.

14° Absolument, avec un adverbe de temps. A quand? A quand le rendez-vous? A demain. A demain, je vous attends. A demain les affaires. A jamais. Événement à jamais déplorable. A toujours. Soyez prêt à demain, CORN. Cid, IV, 5.

15° Elliptiquement, devant un nom ou un pronom. Au secours! A moi, citoyens! Au voleur! Aufeu! A la porte, l'insolent! A table, messieurs! A l'ennemi, soldats! A votre santé! A monsieur un tel (sur une adresse). A Jupiter, très-bon, très-grand. Au revoir (revoir est ici un substantif). A ce soir. Adimanche. À la vie, à la mort. A perpétuité. Concession à perpétuité dans un cimetière.A moi, comte, deux mots, CORN. Cid, II, 2. Holà, gardes, à moi! RAC. Iphig. IV, 7.

monsieur. Finissons; mais demain, muse, à recom- | tif ne peut avoir de régime indirect avec à, la locumencer; BOIL. Sat. VII. tion est bonne, l'amphibologie n'existe pas je lui 18° Locutions avec le verbe étre. Cela est à moi.Tout ai vu franchir le fossé on ne dit pas franchir à était à l'ennemi. C'est à vous de prendre garde. Ce quelqu'un; le cas n'est pas douteux; je l'ai vu frann'est pas à nous d'examiner. On ne peut être à soi un chissant le fossé; je lui ai vu faire une action géseul instant. Cet homme est à lui-même une énigme.néreuse; on ne dit pas faire à quelqu'un; le sens est C'est bien fait à vous. C'est à un bon consul de pré- donc, je l'ai vu faisant. 2° Si le verbe à l'infinitif voir ce qui arrivera. C'est à faire à lui. C'est folie à peut avoir un régime indirect avec à, l'amphibolovous de croire. Cinq est à quinze comme vingt est à gie commence réellement je lui ai vu donner un soixante. A cette partie de trictrac, nous étions cinq soufflet pourrait également signifier, je l'ai vu dontrous à dix. Dans cette partie de billard, nous som- nant un soufflet, et j'ai vu qu'on lui donnait un soufmes quatre à six. Je suis ici à l'attendre. Je suis en- flet. On évitera donc cette tournure. core à savoir comment. Cet homme est à craindre. 23° Locutions avec attendre. J'ai attendu à vous Avec ellipse de soit: Honneur aux braves, c'est-à-dire parler que tout le monde fût sorti. Elle.... Attend honneur soit aux braves, et ainsi pour les exemples l'ordre d'un père à choisir un époux, CORN. Cid, suivants: Gloire à Dieu dans le ciel Guerre aux 1, 1. Qu'attendons-nous à nous soumettre? BOSS. Hist. châteaux et paix aux chaumières! Malheur aux vain-11, 13. Attendez à les lui donner quand il aura assez cus! Les fureurs de la terre Ne sont que paille et que de force, FÉN. Tél. xxi. Le feu demeure caché dans les verre À la colère des cieux, MALH. II, 2. L'amour que veines des cailloux, et il attend à éclater jusqu'à ce j'ai pour vous est tout à votre gloire, CORN. D. San- que le choc d'un autre corps l'excite, ID. Exist. de che, 11, 2. Qui n'est point au vaincu ne craint pas le Dieu, 15. vainqueur, ID. M. de Pomp. 1, 4. C'était bien dit à lui; j'approuve sa prudence, LA FONT. Fab. II, 18. L'homme est à lui-même le plus prodigieux objet de la nature. Connaissez donc, superbe, quel paradoxe vous êtes à vous-même, PASC. édit. Cousin. Elle était à la conversation comme si elle n'avait eu autre chose à faire, J.J. ROUss. Hél. VI, 11. Chaque juge est un homme à moi, BÉRANG. M. du S. E. Elle revint long-conde en bizarres portraits, Dans chaque âme est mar-cinq ou six femmes et autant d'enfants qui s'y étaient temps après; J'étais à chanter sous la treille, ID. Print. et Aut. Les clameurs des soldats par la crainte étouf fées sont un faible rempart au chef audacieux, Qui brave le courroux d'un ministre des cieux, c. delav. Paria, I, 1. La bonne grâce est au corps ce que le bon sens est à l'esprit, LA ROCHEF. Réflex. 67. C'est bien à vous, infâme que vous êtes, à vouloir faire l'homme d'importance, MOL. Préc. 14. Il est encore à revenir, SEV. 212. Est-ce donc une chose à dire gaiement? et n'est-ce pas une chose à dire, au contraire, tristement, comme la chose du monde la plus triste? PASC. Pens. II, 2.

|

25° Devant de. Rien ne plaît à des gens malades. Répondez avec fermeté à de telles prétentions. Il se livre à des extravagances. A de plus hauts partis Rodrigue doit prétendre, CORN. Cid, 1, 3. La nature,féquée à de différents traits, BOIL. Art. Poét. п. Cette locution s'explique par la construction partitive (voy. DE).

26° De.... A. De Paris à Rouen il y a trente lieues. D'eux à moi il y a cette différence. D'homme à homme. Elliptiquement: vingt à trente, dix à douze, pour de vingt à trente, de dix à douze. Du matin au soir. De la tête aux pieds. Du jour au lendemain. De vous à moi. De nation à nation. Vivre de pair à compagnon. Traiter de Turc à More. De gré à gré. 27° Locution à qui. C'était à qui partirait le premier. Ils se disputent à qui sera préféré à l'autre. 19. Locutions avec avoir. Avoir affaire à quelqu'un. Tirons à qui jouera le premier. Eh bien! gageons 1l y a de la folie croire que.... Je n'avais rien à nous deux A qui plus tôt aura dégarni les épaules vous écrire. Vous n'avez qu'à parler. J'ai à vous en-Du cavalier, LA FONT. Fab. VI, 3. Hélène adorée vit tretenir. Il y aurait à craindre. Le temps que j'ai à vivre. L'argent que j'ai à dépenser. Ils eurent un peu à souffrir sous ses successeurs, BOSS. Hist. 11, 5. 28° Locutions par pléonasme. A est suivi d'un proSi c'était une paysanne, vous auriez maintenant tou-nom personnel reproduisant le pronom possessif qui tes vos coudées franches à vous en faire la justice à bons coups de bâton, MOL. G. Dand, 1, 3.

20° Locutions avec faire suivi d'un infinitif. J'ai fait faire un habit à mon tailleur. Il a fait accepter un cadeau à son ami. Faire prendre les armes à la troupe. Ils l'ont fait recevoir [la bulle] au clergé,

PASC. Prov. 16.

les peuples et les dieux combattre à qui la posséde-
rait, P. L. COUR. I, 39.

ou

l'acacia. Dans ce cas, on peut mettre le nombre que l'on veut, que l'antécédent soit au singulier ou au pluriel: arbre à fruit ou à fruits, arbres à fruit ou à fruits; mais si le conséquent ne se prend pas habituellement au sens collectif, il faut toujours le mettre au pluriel. Ainsi on ne dira pas fleur à pistil, mais à pistils, fruit à noyau, mais fruit à noyaux, à moins, bien entendu, que la fleur n'ait qu'un pistil, le fruit qu'un noyau. Considérer ces mots-là comme collectifs se peut à la rigueur; mais c'est leur attribuer un usage qu'ils n'ont pas, et dès lors il vaut mieux suivre l'idée naturelle, qui est celle du pluriel. 2. On lisait dans l'avant-dernière édition du Dictionnaire de l'Académie : il y avait sept à huit personnes dans cette assemblée. La dernière édition et tous les grammairiens modernes condamnent cette locution. On ne peut employer la préposition à qu'entre deux nombres qui en laissent supposer un intermédiaire ou qu'entre deux nombres consécutifs, quand il s'agit de choses qu'on peut diviser par fractions. Mais, dans l'exemple 24 Locutions avec trouver. J'ai trouvé à votre ami cité, il faut la conjonction ou, parce qu'une perun air soucieux.Trouver à dire. Ecoutez si vous trou-sonne ne se divise pas. Les bons auteurs ont revez l'air à votre goût, MoL. Préc. 10. connu la règle donnée ici. On a pris ou tué aux Allemands sept à huit cents hommes, RAC. Lett. à Boil. XLI. Les deux jeunes bergères assises voyaient, à dix pas d'elles, cinq ou six chèvres, LA FONT. Psyché. Il y avait dans la maison du paysan où je logeais réfugiés, BERN. DE S. P. Études, 13. Je fus étonné de voir jusqu'à sept ou huit personnes se rassembler sous ce même toit, LA BRUY. 13. La faute vulgaire provient d'une extension non raisonnée du cas où la locution convient, sept à huit livres, au cas où elle ne convient pas, sept à huit hommes. || 3. C'est à lui à qui on en veut. Dites c'est à lui qu'on en veut, c'est lui à qui on en veut. L'usage actuel condamne la répétition de à; et c'est en effet un pléonasme. Ainsi on trouve une faute dans ce vers de Boileau : C'est à vous, mon esprit, à qui je veux parler, Sat. IX. Mais si Boileau y avait vu une faute, il lui était bien facile de l'éviter, en mettant : Oui, c'est vous, mon esprit, à qui je veux parler. Le fait est que de son temps cela n'était pas considéré comme une faute. Ses contemporains ne se font aucun scrupule de répéter à. Que de son cuisinier il s'est fait un mérite, Et que c'est à sa table à qui l'on rend visite, MOL. Misanth, II, 5. Ce sera à vos oreilles à qui j'ajusterai la cadence de mes périodes, BALZ. liv. VII, lett. XXI. Les auteurs plus anciens usent également de cette façon de parler. Aujourd'hui on rejette absolument ce pléonasme. || 4. On dit, à Paris, à Bordeaux, quand il s'agit de la demeure, soit fixe, soit passagère. Il est à Paris, il réside à Paris, il passera quelques jours à Paris; autrement, on peut dire dans: il y a douze cent mille habitants dans Paris || 5. A devant les noms de lieux. 1° On se sert toujours de à devant les noms de villes ou de villages: aller ou résider à Paris, à Meudon, à SaintCloud; 2o de en devant les noms de continents, de pays, de provinces, quand ils sont féminins. Aller ou résider en France, en Afrique en Algéric en Angleterre, en Normandie; 3° de d, s'ils sont masculins: aller 'ou résider au Japon, au Mexique, ou à fruits? Il y a quatre cas: 1° L'antécédent est au au Canada, au Perche, au Maine. Cependant on singulier ou au pluriel, et le conséquent n'est pas dit en Portugal, en Danemark, en Béarn, bten susceptible de pluralité; alors on met toujours qu'ils soient masculins; 4° autrefois la distinction le singulier pomme à cidre et pommes à cidre; entre l'emploi de à et celui de en n'était pas faite, mouche à miel et mouches à miel; machine à va- et l'on disait aller à l'Amérique. L'un des trois joupeur et machines à vapeur; une arme à feu, des venceaux Se noya dès le port, allant à l'Amérique, armes à feu; un moulin à eau, des moulins à eau; LA FONT. Fab. xi, 8. Solon passa à Chypre, FEN. Soune rente à perpétuité, des rentes à perpétuité; lon. De cet ancien usage il est resté, à la Chine: aller | 2o l'antécédent est au singulier ou au pluriel, et le à la Chine; mais on commence à dire de préférence, conséquent indique la pluralité : une bête à cornes, en Chine. | 6. C'est à vous à faire cela; c'est à vous des bêtes à cornes; un serpent à sonnettes, des de faire cela. Ces deux tournures s'emploient l'une et serpents à sonnettes; un homme à projets, à pré- l'autre et sont équivalentes; il est impossible de fixer jugés; 3° le conséquent est nécessairement singu- entre elles une nuance réelle et fondée sur l'usage. lier; alors quand l'antécédent est mis au pluriel, C'est au prince à juger de ses ministres, D'ABLANC. on peut maintenir le conséquent au singulier, at- dans BOUHOURS. Ce n'est pas à vous d'élire quelle tendu qu'il est unique pour chaque antécédent, charge et quelle fonction vous devez faire, l'abbé ou le mettre au pluriel en considérant qu'il y en a REGNIER dans BOUHOURS. C'était à lui à vous faire enautant que d'antécédents : une comète est un astre tendre.... BOSS. Hist. п, 6. Ces deux tournures, auà queue; les comètes sont des astres à queue ou à torisées par l'usage, n'ont pas un titre égal devant queues; manchette à dentelle, manchettes à den-la grammaire. C'est à vous de parler s'explique gramtelle ou à dentelles; couteau à ressort, couteaux à maticalement: de parler est à vous. Mais c'est à vous à ressort ou à ressorts; cuiller à pot, cuillers à pot parler ne s'explique pas; faut y voir une incorrecou à pots. L'usage le plus ordinaire est de mettre tion causée par l'oreille, que le premier à décida à le singulier; mais, comme on voit, le pluriel n'est en vouloir un second. || 7. On doit répéter la préposipas une faute; 4° le conséquent, bien que mul- tion à devant chacun de ses compléments: il écrit tiple, peut être considéré comme un nom collectif, à Pierre et à Jean, et non, il écrit à Pierre et Jean; par exemple, fruit, feuille, fleur, puisqu'on dit le il aime à lire et à écrire, et non à lire et écrire. fruit de cet arbre, la fleur du poirier, la feuille de | Ainsi on n'imitera pas ces exemples de Molière : On

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précède. C'est mon opinion à moi. Votre devoir à vous, est de partir. Sa manière à lui, c'est de parler par sentences. Leur gain à eux est de cent francs. 29° Locution populaire, la barque à Caron. Cette tournure n'est plus usitée que dans cette locution, et ce serait une faute que de s'en servir autre part. Pourtant elle n'est qu'un archaïsme, et, aujour21° Locutions avec se laisser et un infinitif. Se lais-d'hui encore, on dit parmi les ouvriers et les gens de ser séduire aux voluptés. Se laissant conduire à leurs campagne: la femme à Jean, la fille à Thomas, la inclinations et à leurs désirs. Ne nous laissons passœur au bedeau. abattre à la tristesse, PASC. édit. Cousin. J'avance REM. 1. A étant entre deux substantifs où le cette opinion; mais, parce qu'elle est nouvelle, je conséquent détermine l'antécédent, le conséquent la laisse mûrir au temps, ID. Prov. 6. Ce peuple se doit-il prendre le pluriel, quand l'antécédent change laissait conduire à ses magistrats, BOSS. Hist. II, 7. de nombre, ou quand le conséquent peut représenter On se laissait dominer à l'amour, ID. ib. II, 14. Et une pluralité? En d'autres termes, si l'on écrit ue vous laissez pas séduire à vos bontés, MOL. F. Sav. fruit à noyau, faut-il écrire, au pluriel, fruits à v, 2. Et que j'aurais cette faiblesse d'âme De me lais-noyau ou à noyaux; et faut-il écrire arbre à fruit ser mener par le nez à ma femme, ID. ib. v, 2. Vous vous laissez tenter à l'envie de causer, SEV. 402. Quand je vous écris, je me laisse conduire à ma plume, BALZ. liv. Xv, lett. xv. Ne vous laissez point abattre à la douleur, FEN. Tél. XXII. Ne vous laissez point vaincre à votre malheur, ID. ib. II.... Ce héros Laisse aux pleurs d'une épouse attendrir sa victoire, RAC. Iphig. IV, 4.

22 Locutions avec ouir dire, voir faire, entendre dire, etc. J'ai ouï dire à des vieillards.

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REM. Des lexicographes ont critiqué cette locution, comme étant amphibologique et pouvant signifier: j'ai entendu qu'on disait à des vieillards; ils voulaient que l'on mît: « J'ai oui dire par des vieillards. Mais ce scrupule est excessif; oui dire est une locution inséparable et on ne peut jamais intercaler quelque chose entre ouî et dire, ni supposer, j'ai oui quelqu'un dire à des vieillards. Cela étant impossible, le sens de la locution ne prête à aucune amphibologie. On dira de même j'ai entendu dire à votre frère que vous viendrez, c'est-àdire j'ai entendu votre frère qui disait l'ai vu faire à ces hommes une action généreuse, c'est-àdire j'ai vu ces hommes faisant. Mais il n'en serait plus de même si un pronom intervenait au lieu d'un nom je lui ai entendu dire; je lui ai vu faire; je lui ai vu donner; l'amphibologie commence, et il y a à distinguer deux cas : • si le verbe à l'infini

au roi Gibon, ib. p. 120. Garez en vous, gentils fils
à baron, ib. p. 140. Si estes suer [sour] al mar-
quis Olivier, ib. p. 161. [I] mit jambe à terre du
bon destrier corant, ib. p. 152. Las! quel amour à
duel est departie! ib. p. 163. A Marsile en alai, ad
enviz ou de gré, ib. p. 199. À ces paroles li'saint
anges descent, ib. p. 173. Ne m'i laissez mourir à
tel tourment, Couci, XI. Car vostre [je] sui, et serai
à tous dis [jours], ib. xvII. Et nule riens [chose]
n'est tant à mon desir, ib. xix. Ou cil qui aime du
cuer à son pooir, ib. xx. A la douçor du tens
qui raverdoie, Chantent oisel et florissent verger,
ib. XXI. Mais il convient qu'à sa volenté [je] soie,
ib. xxI. Que me partir [je] n'en pourroie à nul jor,
ib. XVII. Tuit [tout] mi penser sont à ma dame
amie, ib. 1. Vous pouvez bien savoir par ma chan-
son Et à mes diz, que je n'aim se vous non, ib.
II. Tant s'est amors afermée En mon cuer à long
sejor, ib. 1. Or à mari autre que vous n'aurai, Ro-
mancero, p. 72.

sait bien que Célie A causé des désirs à Léandre et drons, car ils cuisent bien leur chair au cuir des Lélie, l'Étourdi, v, 3. Comme si j'étais femme à bestes memes, quand ils les ont escorchées, ID. violer la foi que j'ai donnée à mon mari et m'éloi1, 34. C'est à vous à qui je boy, BASSELIN, XX. Far gner jamais de la vertu, ID. G. Dand. II, 10. Excepla croix où Dieu s'estendy, C'est à vous à qui je tions Parmi tous les romans de l'antiquité, jo vendy Six aunes de drap, M P. Patelin. Cherchant donne la préférencé à Théagène et Chariclée, parce rompre le dit voyage à leur pouvoir [autant qu'ils que ces deux mots Théagène et Chariclée, étant le pouvaient], COMM. v, 17. Il pourroit sembler au titre d'un ouvrage, ne font qu'une expression unilecteur que je disse ces choses pour quelque haine que. Par la même raison on dira, il aime à aller particuliere que j'aurois à eux, ID. VII, 4. Il preset venir, parce qu'aller et venir forment une locuchoit que l'estat de l'Eglise seroit reformé à l'espée tion. On pourra semblablement supprimer à quand ID. VIII, 2. Ceste povre et jeune princesse, car deux verbes placés l'un à côté de l'autre ressemainsi se povoit elle bien appeller, non point seulebleront à une locution; ce qui est délicat à appré ment pour la perte qui.... mais à se trouver entre cier. On pourra encore supprimer à, du moins les mains des persecuteurs de sa maison, ID. v, 17. en poésie, quand la phrase est longue, comme ici: Et n'estoient point les trous entre les barreaux plus Pour de l'esprit, j'en ai, sans doute, et du bon grans que à y bouter ung bras à son aise, ID. IV, goût A juger sans étude et raisonner de tout, A faire 9. A peu de defense fut desconfit le dit duc et mis en aux nouveautés, dont je suis idolâtre, Figure de safuite, ID. V, 3. La quelle chose lui fut à très grant prevant sur les bancs d'un théâtre, Y décider en chef judice et desplaisir, ID. v, 7. Et aux paroles d'homet faire du fracas A tous les bons endroits qui mémes insensés il delibera d'attendre la fortune, ID. V, ritent des ah! MOL. Misanth. III, 1. Supprimer à -XII s. Là trouverent il le comte Looys à moult 8. La joie fut très grande au roi de se veoir au desn'est point une faute contre la logique ou la gram- plenté de bone gentet de moult bone chevalerie, VIL- sus de tous ceux qu'il hayoit [haissait], ID. V, 12. X maire; c'est seulement une faute contre un usage LEH. XXXII. Il s'agenoilla tout plorant et leur jura sur ceste cause tindrent conseil les dits Pisans, ID. VII, 7. qui, dans le fait, est favorable à la clarté. C'est sains que il à bonne foi tenroit les convenances [con- Au temps que le roi Henri regnoit, ID. I, 2. Ce povre avec cette remarque que l'on appréciera les phra-ventions], ib. xIx. Quar à si grant chose convient rey de Portugal, qui estoit très bon et juste, mist à ses suivantes de bons auteurs: Moïse qui m'a dit moult à penser, ib. xi. Et sachez qu'il n'avoient son imagination qu'il yroit devers le duc de Bourgoque j'étais fait à l'image et ressemblance de Dieu, viandes entre aus [eux] tous à plus de trois semaines, gne, ID. V, 47. A toute diligence, ID. I, 3. Il se metBOSS. Connaiss. de D. IV, 8. La disposition qu'a le ib. LXXIV. Et les gens du païs vindrent à merci au toit à chemin, ID. 1, 3. Il avoit esté dit que l'on se corps, dans les passions, à s'avancer ou se recu- fil de l'empereur de Constantinople, et tant lui don-reposeroit deux fois au chemin pour donner haleine ler, ID. ib. IV, 3. Il ne songe plus qu'à vivre et nerent que paix firent à lui, ib. LX. Adonc issi li em- aux gens de pied, ID. 1, 3. Les autres ont trop d'aavoir de la santé, LA BRUY. 8. Une animosité pereres Alexis par une autre porte, à [avec toute sa mour à leurs biens, à leurs femmes et à leurs enqui commençait à aigrir et troubler votre cœur, force, ib. LXX. Au roy [ils] aporterent divers joiaus à fants, ID. IV, 14. Il avoit eu à espouse et à femme la MASS. Profes. relig. Serm. 4. || 8. A se répète avec present, JOINV. 279. Je te donrai victoire de descon-sœur du dit roi Ferrand, ID. VII, 11. Ceulx qui sont l'un et l'autre. Cela convient à l'un et à l'autre, fire l'empereur de Perse, qui se combatra à toi à aux grans auctoritez vers les princes doivent bearet non à l'un et l'autre. Cependant, en poésie, la tout [avec] trois cent mille hommes, D. 264. A un coup craindre.... 19. III, 4. Les langages dont ils règle ne s'observe pas. A l'une ou l'autre enfin coup je ferai la teste trebucher, Berte, XIX. A ses devront user à ceux qui les enquerront, ID. 1, 9. Il votre âme à l'abandon Ne lui pourra jamais re- mains [elle] avoit trait [tiré] un petit [peu] de fou- estoit né et marié au dit pays de Guyenne, ID. Ir, fuser ce pardon, CORN. Perth. iv, 4. 9° Locut. vic. Le fils à Guillaume. Loc. corr. Le fils de Guil-gere, b. XL. Me gardez que [je] ne soie prise à 15. À ceste fois, ID. III, 7. [par] beste cuiverte [malfaisante], ib. XXXVI. À laume. Le rapport d'origine n'est plus marqué par l'issue d'avril, un temps dous et joli, ib. 1. Car la prép. à. Ne dites pas non plus, la maison à mon nuls ne vient à vie, ne conviene [qui ne doive] finer père. Loc. vic. Je suis l'ainé à mon frère qui est [finir], ib. 1. A Pepin [ils] orent guerre qu'avez à Paris. Loc. corr. Je suis l'atné de mon frère qui oui conter, ib. I. Car il ne plot à Dieu, qui tout est à Paris. Loc. vic. Je suis cousin à votre apothi-a à garder, ib. III. A tous se fit aimer Berte, tant caire. Loc. corr. Je suis cousin de votre apothicaire. vous en di, ib. LXIX. Que jamais ne dirai que soie Loc. vic. Sept ôtés de dix, reste à trois. Loc. corr. fille à roi, ib. XLIII. Mais de lui vous lairons ore Sept ôtés de dix, reste trois; comme s'il y avait, à parler ici, ib. LIX. Les dismes furent establies et il reste trois. Loc. vic. Il demeure à la grande rue. donées anciennement à sainte eglise soustenir, Avez-vous votre mouchoir à la poche? Loc. corr. BEAUM. XI, 39. Il demeure dans la grande rue. Avez-vous votre mouchoir dans votre poche?

—— HIST. IXo so. Et ab Ludher nul plaid nunquam prindrai, Serment.

-xs. Chi [qui] rex eret à cels dis sovre pagiens, Eulalie. Ad une spede [épée] li roverent tolir le chief, ib. Jonas propheta habebat mult laboret e mult penet à cel populum, Fragm. de Valenc. p. 468. Dunc si rogavit Deus ad un verme que percussist cel edre [lierre], ib. p. 468.

III.

-XIV S. Mais à ce que je voy.... N'estes pas asseûr [en sûreté], du Guesclin, 8455. Et à ceux qui sont en eage moyen, amis leur sont necessaires à leurs bonnes actions acomplir, ORESME, Éth. 229. A ce que dit est s'acorde ce que disoit un philosophe appellé Eudoxus, ID. ib. 28.

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xve's. Le duc de Bourgogne y [à Aire] establit à demeure le vicomte de Meaux, FROISS. II, II, 1. Le roi de France, qui tint à bonne et belle ceste che

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XVI s. A ce qui me peut souvenir, Fut un bruit comme l'empereur Devoit vers Pesquiere venir, J. MAROT, V, 164.... en leur faisant à cognoistre et sentir que.... ID. V, 298. J'attends à ce soir M. de Villars et ma niece, MARGUER. lett. XCVII. Per sant vous voir à ces pasques, ai attendu à vous etcrire, ID. lett. CVII. Le comte de Carman, à ce que j'ai entendu, vous mene une bande de bons hom mes et bien esperimentés, ID. lett. CXIV. Le roy de Navarre, lequel je pense estre à chemin.... ID, lett. CXXII. Si est-ce qu'il se resolut d'en avoir raison, à peril que ce fust, ID. Nouv. 44. Elles estoient belles A l'œil et delitieuses on goust, RAB. Pant. ¤, 1. À les veoir, eussiez dit que c'estoient..... ID. ib. II, 4. Donnez dessus à [avec] vostre mast, ID. ib. II, 28. Puis à tout son baston de croix, guaigna.... IP. Garg. 1, 27. Toutes les langues ont esté formée d'un mesme jugement à une mesme fin, DU BELLAY, 1, p. 3, verso. Je laisserai cest argument choisir Auk plus savants et aux plus de loisir, ID. VII, p. 29

1

- x 5. Car fut l'espée à moult noble vassal, Ch vauchée..., ID. II, II, 1. Edouard II, qui fut pere verso. Afin qu'à son retour le malheureux se voj au gentil i Edouard, ID. I, I, 2. Quand ils eu- Manger aux avocats, ID. VIII, p. 50, verso. Ilu'y t de Roland, LXxxvi. Trahi vous a, qui à garder vous rent bien considéré toutes leurs besognes et la dure jour auquel les personnes soient si tristes qu'à celu ot, ib. xcr. Or je sai bien, n'avons gueres à vivre, guerre qu'ils avoient aux Anglois, ID. 1, 1, 75. Mes-là, AMYOT, Numa, 18. Il fut si effrayé qu'il se pa ib. CXLI. Sire, à pied estes, et je sui à cheval, ib. sire Thomas avoit escrit aux seigneurs qu'ils ne tit à la plus grande diligence qui luy fut possible, CLVII. Conseillez moi à dreit et à honur, ib. CLXXIV. vinssent à Bordeaux à [avec] toute leur puissance, ID. Thém. 32. Subjuguant toutes les nations qui pa Puis il s'escrie à sa voiz grant et haute : Baron fran- ID. II, 11, 4. Il leur avoit donné à capitaine un avant ne recognoissoient point les Romains à sexceis as chevals et as armes! ib. ccxu. Seigneur ba-moult gentil prince, ID. I, 1, 34. Les Hainuyers se gneurs, ID. Cés. 14. Il se teint sans rien entreron, à Charlemagne irez, ib. v. Sa coustume est logerent assez près de la ville et considererent au prendre dedans sa maison, comme personne qui 9× qu'il parole à loisir, ib. x. Que nous seions conduit quel lez [côté] elle estoit plus prenable, ID. I, 1, 102. deliberoit de vivre à soy petitement, sans plus s'en à mendier, ib. III. Quand [l] le dut prendre, si Ils furent moult esbahis neanmoins ils se mirent tremettre d'affaires quelconques, ID. Gracq. 32 lui cheit [tomba] à terre, b. xxv. Tant vous [mon à defense, ID. 1, 1, 110. Il l'appela et dit : Sire de Ilz ne pensoient à autre chose qu'à prendre les plus épée] [je] aurai en court à rei portée, b. XXXIII, Maubuisson, parlez à moi, ID. 1, 1, 449. Ils sentoient precieux meubles qu'ilz eussent pour s'enfouir à En France ad Ais s'en doit ben repairer [aller], ib. le comte de Foix à trop cruel.... Mieux leur valoit à touz es deserts de la Scythie, D. Crass. 40. Il ne estre ses prisonniers que là mourir honteusement fut pas si tost retourné à Sparte que Aratus lui prit -XII's. La nuvele vint al rei Salomun que Adonias par famine, ID. II, II, 7. Une treve fut accordée à du- à son dos la ville de Caphyes, ID. Agés, et Cléom. fud al tabernacle, Rois, p. 26. David parla à nostre rer quatre mois tant seulement, ID. 1, 1, 159. Vo- 28. C'est à Dieu, auquel il faut avoir tout son reSeigneur al jur qu'il l'out delivred de tuz ses ene- lontiers il eust attendu à bataille le roi d'Angleterre, cours, LANOUE, 30. A ceux qui cheminent encore mis, ib. p. 205. É sis peres le fist al ostel porter, ib. ID. 1, 1, 164. Là il monta en mer, et cinglerent tant par les sentiers des doctrines estranges, ils leur p. 317. Entrer vuel [je veux] en sa terre à [avec] au vent et aux estoiles qu'ils arriverent au havre de donnent des noms ignominieux, ID. 71. 11 suffit mon barnage fier, Sax. 6. Qui donc veïst le duc sor Bayonne, ID. I, 1, 216. Et il atourneroit tel le pays donc, à ce que [pour que] quelqu'un soit nostre un cheval gascon, Poindre parmi les rues, à sa main que, à quarante ans après, il ne seroit pas recouvré, prochain, qu'il soit homme, ID. 72. À ceux qui un bastor..., ib. 8. Quant li dux fu ocis à duel et àm. 1, 1, 202. Monseigneur mon frere et madame la plus sont despourvus des facultés de nature, c'est à tourment, b. 12.... il ot fait asembler Touz les prin- comtesse de Hainaut vous recevront à grand joie, ceux-là auxquels il faut plus adjouster d'art, in. ces qu'il pot à sa terre trover, ib. 13. Et si escrie: Or ID. I, I, 14. Et souvent y avoit des chevauchées, des 112. J'ai assez dit c'est à vous à penser, ID. 156. à eux [allons sur eux], chevalier, Ronc. p. 57. A ces rencontres et des faits d'armes des uns aux autres, Les hommes brulés à centaines dedans les granges, paroles [ils] font les grailles [trompettes] sonner, ID. 1, 1, 143. Et fit dire à sa sœur qu'elle vuidast tost D'AUBIGNE, Hist, 66. A cachettes, MONTAIGNE, ib. p. 67. Au duel [deuil] qu'il ot, li cuens [comte] et hastivement son royaume, ou il l'en feroit vuider 1, 4. Blecé à mort, ID. 1, 16: Un homme qui cheît pasme, ib. p. 93. A icest mot l'a Roland coneu, à honte, ID. I, 1, 41. Le roi Philippe de France, qui chascun avoit veu bien faire en la meslée, ID. I, 8. b. p. 93. Vous fustes fils au bon comte Reynier, ib. avoit grands alliances au roi d'Escosse, ID. I, 1, 304. A jamais, ID. I, 270. À celui qui en estoit requis, p. 99. A voiz escrie: Car chevauchez, baron, ib. p. 71. A saillir un fossé, le coursier trebucha et rompit à c'estoit titre de gaing, ID. 1, 15. Au hasard du comFreins à or, ib. p. 5. A toute vostre vie, ib. p. 14. son maistre le col, JD. I, I, 326. Et à ce temps là, bat, ID. ib. Un tabourin à porter à la guerre, ID. I, 15. A honte et à vilté, ib. p. 16. A une lieue erent[étaient les Escots [Ecossais] aimoient et prisoient assez peu Reverence à la religion, ID.1, 17. Les choses mortes jà li glouton, ib. p. 47. A (avec] mil franzois [il] s'est les Anglois, et encore font ils à present, ID. I, 1, 34. ont encore des relatio os occultes à la vie, ID. 1, 20. À de Rolant partis, ib. p. 67. Vers le palais qui fut Les Escots n'ont que faire de chaudieres ne de chau- belles dents, ID. 1, 21. A pleine bouche, ID. 1, 24

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