Petites causeries

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H,Holt, 1875 - 178 pages
 

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Popular passages

Page 131 - Plus d'amour; partant, plus de joie. Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 133 - Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. A ces mots on cria haro sur le baudet. Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Page 132 - Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune : Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux. Peut-être il obtiendra la guérison commune. L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents On fait de pareils dévoûments.
Page 145 - Lynx envers nos pareils , et taupes envers nous , Nous nous pardonnons tout, et rien aux autres hommes : On se voit d'un autre œil qu'on ne voit son prochain.
Page 133 - L'âne vint à son tour, et dit : J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 69 - D'une manière délicate, Écarte un peu la cendre, et retire les doigts ; Puis les reporte à plusieurs fois, Tire un marron, puis deux, et puis trois en escroque ; Et cependant Bertrand les croque.
Page 131 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le Ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre...
Page 111 - ... J'ai vu l'air du soir Des mers recevoir Ces nuages frais." Oiseau, dis-tu vrai? "Ah! j'ai vu, j'ai vu!" Chante l'hirondelle ; "Ah! j'ai .vu, j'ai vu!"— Oiseau, qu'as-tu vu? "J'ai vu les déserts, J'ai passé les mers; J'ai tout vu dans l'air, Excepté l'hiver.
Page 106 - Bon ange, puisque Dieu l'a dit; Et chaque nuit quand je sommeille, Penchez-vous sur mon petit lit. Ayez pitié de ma faiblesse; A mes côtés marchez sans cesse ; Parlez-moi le long du chemin; Et pendant que je vous écoute, De peur que je ne tombe en route, Bon ange, donnez-moi la main.
Page 149 - ... et blanc ! et fait pour moi ! Quand on a peur du vent, des loups, de la tempête, Cher petit oreiller, que je dors bien sur toi ! Beaucoup, beaucoup d'enfants pauvres et nus, sans mère, Sans maison, n'ont jamais d'oreiller pour dormir ; Ils ont toujours sommeil.

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