Épitres, stances, et odes, Volume 1L. de Bure, 1823 - 442 pages |
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à-la-fois adorable aimable aime Alcibiade amants Amours Apollon appas arts avez beauté beaux esprits beaux jours belle brillant cent chanter charmant château de Vincennes cher ciel cieux Cirey cœur combats COMTE ALGAROTTI COMTE DE TRESSAN cour Cythère Daignez déesse Déja desirs destin dévots dieu dieux divine doux duc de Richelieu Épicure épître êtes Fontenoi Génonville gloire goût guerriers Hélas héros heureux homme humains immortelle J'ai jaloux jamais l'amour l'art l'ennui l'envie l'esprit lauriers Louis lyre MADAME DENIS madame la marquise main maître maîtresse marquise du Châtelet Maupertuis Melpomène mérite monde mortels Muse et Grace neuf Sœurs Newton Pallu parler Parnasse peuple peux philosophie plaire plaisir plaisirs pleurs Pluton président Hénault PRUSSE qu'un quelquefois raison rois sage sagesse saint Saint-Lambert sais sait SAMUEL BERNARD satire seul sots sur-tout talents tendre tour-à-tour tranquille TRESSAN triste trône vainqueur vains vertu veux victoire vivre voilà vois voix volupté yeux
Popular passages
Page 65 - Qu'a tissus la Savonnerie, Ceux que les Persans ont ourdis, Et toute votre orfèvrerie, Et ces plats si chers que Germain A gravés de sa main divine, Et ces cabinets où Martin A surpassé l'art de la Chine; Vos vases japonais et blancs, 23...
Page 189 - Lieux sacrés du repos, je n'en ferais pas tant ; Et, malgré les deux clefs dont la vertu nous frappe, Si j'étais ainsi pénitent, Je ne voudrais point être pape.
Page 100 - Confidents du Très-Haut, substances éternelles, Qui brûlez de ses feux, qui couvrez de vos ailes Le trône où votre maître est assis parmi vous, Parlez: du grand Newton n'étiez-vous point jaloux?
Page 116 - Qui n'est que juste est dur; qui n'est que sage est triste Dans d'autres sentiments l'héroïsme consiste. Le conquérant est craint, le sage est estimé : Mais le bienfaisant charme, et lui seul est aimé; Lui seul est vraiment roi; sa gloire est toujours pure; Son nom parvient sans tache a la race future.
Page 178 - Je m'affaiblis , et vous croissez ; Mais je descendrai du Parnasse Content, si vous m'y remplacez. Je jouis peu , mais j'aime encore; Je verrai du moins vos amours ; Le crépuscule de mes jours S'embellira de votre aurore.
Page 77 - Écoutez-moi, respectable Emilie : Vous êtes belle; ainsi donc la moitié Du genre humain sera votre ennemie : Vous possédez un sublime génie; On vous craindra : votre tendre amitié Est confiante, et vous serez trahie. Votre vertu, dans sa démarche unie, Simple et sans fard, n'a point sacrifié A nos dévots; craignez la calomnie.
Page 63 - Philis, qu'est devenu ce temps Où dans un fiacre promenée, Sans laquais, sans ajustements, De tes grâces seules ornée, Contente d'un mauvais soupe Que tu changeais en ambroisie, Tu te livrais dans ta folie A l'amant heureux et trompé Qui t'avait consacré sa vie ? Le ciel ne te donnait alors, Pour tout rang et pour tous trésors, Que les agréments de ton âge, Un cœur tendre, un esprit volage...
Page 101 - Que ces objets sont beaux ! Que notre âme épurée Vole à ces vérités dont elle est éclairée ! Oui, dans le sein de Dieu, loin de ce corps mortel, L'esprit semble écouter la voix de l'Eternel.
Page 64 - Ce large suisse à cheveux blancs, Qui ment sans cesse à votre porte, Philis, est l'image du Temps : On dirait qu'il chasse l'escorte Des tendres Amours et des Ris; Sous vos magnifiques lambris Ces enfants tremblent de paraître.
Page 103 - T'inspirent tes aimables sons, Avec toi dansent aux chansons, Et ne daignent plus me sourire. Dans l'heureux printemps de tes jours, Des dieux du Pinde et des amours Saisis la faveur passagère ; C'est le temps de l'illusion. Je n'ai plus que de la raison : Encore, hélas! n'en ai-je guère. Mais je vois venir sur le soir, Du plus haut de son aphélie, Notre astronomique Émilie Avec un vieux tablier noir, Et la main d'encre encor salie.