Les oracles sibyllins ou La suite des souvenirs prophétiques: ornés de gravures

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Chez l'auteur, 1817 - 527 pages
 

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Page 318 - J'abolis les faux dieux; et mon culte épuré, De ma grandeur naissante est le premier degré. Ne me reproche point de tromper ma patrie ; Je détruis sa faiblesse et son...
Page 15 - ... qu'il a l'autorité nécessaire, et qu'autrement étant lié dans ses opérations et n'inspirant point de respect, il est plus nuisible qu'utile.
Page 90 - Quoi ! Rome et l'Italie en cendre Me feront honorer Sylla? J'admirerai dans Alexandre Ce que j'abhorre en Attila? J'appellerai vertu guerrière Une vaillance meurtrière Qui dans mon sang trempe ses mains? Et je pourrai forcer ma bouche À louer un héros farouche , Né pour le malheur des humains ? , Quels traits me présentent vos fastes.
Page 273 - Quand une fois on a trouvé le moyen de prendre la multitude par l'appât de la liberté, elle suit en aveugle, pourvu qu'elle en entende seulement le nom...
Page 92 - L'homme superbe est renversé , Ses propres flèches l'ont percé. UNE AUTRE. J'ai vu l'impie adoré sur la terre; Pareil au cèdre , il cachoit dans les cieux Son front audacieux ; II sembloit à son gré gouverner le tonnerre, Fouloit aux pieds ses ennemis vaincus : Je n'ai fait que passer, il n'étoit déjà plus.
Page 432 - Qui n'est que juste est dur; qui n'est que sage est triste Dans d'autres sentiments l'héroïsme consiste. Le conquérant est craint, le sage est estimé : Mais le bienfaisant charme, et lui seul est aimé; Lui seul est vraiment roi; sa gloire est toujours pure; Son nom parvient sans tache à la race future.
Page 34 - De tous les habitants de l'olympe céleste Nul n'est à mes regards plus odieux que toi. Tigre, à qui la pitié ne peut se faire entendre, Tu n'aimes que le meurtre et les embrasements : Les remparts abattus , les palais mis en cendre , Sont de ta cruauté les plus doux monuments.
Page 39 - C'est assez que cinq ans ton audace effrontée, Sur des ailes de cire aux étoiles montée, Princes et rois ait osé défier : La fortune t'appelle au rang de ses victimes, Et le ciel, accusé de supporter tes crimes, Est résolu de se justifier. STANCES (Pour Charles Chabot, comte de Charny.) ENFIN ma patience et les soins que j'ai pris Ont selon me...
Page 42 - J'attendois encor plus de ton adolescence ; Tu m'as trompé. Les cœurs remplis d'ambition Sont sans foi, sans honneur, et sans affection: Occupés seulement de l'objet qui les guide, Ils n'ont de l'amitié que le masque perfide ; Prodigues de serments, avares des effets, Le poison est caché même sous leurs bienfaits. La gloire d'un grand homme est pour eux un supplice , Et pour lui , tôt ou tard , devient un précipice.
Page 284 - Exterminez , grands dieux , de la terre où nous sommes , Quiconque avec plaisir répand le sang des hommes ! SÉIDE.

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