Le progrès de la conscience dans la philosophie occidentale, Volume 1les Presses universitaires de France, 1927 - 807 pages |
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Common terms and phrases
âme aurait c'est-à-dire caractère cause chose chrétienne commun concept conditions connaissance conscience conséquences considérer contraire corps critique d'autre d'être définit demeure Descartes destinée détermination devait dialectique Dieu dire divine doctrine dogme doit donne doute écrit édit effet elle-même fond forme général Grecs hommes humaine idées infinie intérieure jugement juste Kant l'âme l'esprit l'être l'histoire l'homme l'humanité l'idée l'intelligence l'ordre l'un l'unité l'univers laisse Leibniz Lettre lui-même lumière Malebranche mathématique ment métaphysique méthode monde Montaigne morale mouvement moyen nature naturelle parler passé pensée philosophie physique place plan Platon porte positive pratique premier présente problème progrès propre puissance pure qu'à qu'un raison rapport rationnelle réalité relation religieuse religion représentation rien Rousseau s'est s'il sagesse saint savoir science semble sens sentiment sera seulement siècle simple Socrate sorte spéculatif Spinoza spirituelle Stoïciens suivant système théologie théorie tion Traité trouve valeur vérité vertu volonté vrai XVIIe
Popular passages
Page 149 - ... l'esprit dépend si fort du tempérament et de la disposition des organes du corps que, s'il est possible de trouver quelque moyen qui rende communément les hommes plus sages et plus habiles qu'ils n'ont été jusqu'ici, je crois que c'est dans la médecine qu'on doit le chercher.
Page 283 - Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d'un sage, la vie et la mort de Jésus sont d'un Dieu.
Page 155 - Dieu, l'immortalité de aos âmes et la grandeur de l'univers, il ya encore une vérité dont la connaissance me semble fort utile : qui est que, bien que chacun de nous soit une personne séparée des autres, et dont, par conséquent, les intérêts sont en quelque façon distincts de ceux du reste du monde, on doit toutefois penser qu'on ne saurait subsister seul...
Page 152 - ... notre volonté ne se portant à suivre ni à fuir aucune chose que selon que notre entendement la lui représente bonne ou mauvaise , il suffit de bien juger pour bien faire , et de juger le mieux qu'on puisse pour faire aussi tout son mieux , c'est-à-dire pour acquérir toutes les vertus, et ensemble tous les autres biens qu'on puisse acquérir ; et, lorsqu'on est certain que cela est, on ne saurait manquer d'être content.
Page 281 - ... dogmes se rapportent à la morale et aux devoirs que celui qui la professe est tenu de remplir envers autrui. Chacun peut avoir, au surplus, telles opinions qu'il lui plaît, sans qu'il appartienne au souverain d'en connaître.
Page 129 - Je ne peints pas l'estre. Je peints le passage : non un passage d'aage en autre, ou, comme dict le peuple, de sept en sept ans, mais de jour en jour, de minute en minute.
Page 338 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 281 - L'existence de la Divinité puissante, intelligente, bienfaisante, prévoyante et pourvoyante, la vie à venir, le bonheur des justes, le châtiment des méchants, la sainteté du contrat social et des lois, voilà les dogmes positifs.
Page 163 - Je trouve bon qu'on n'approfondisse pas l'opinion de Copernic : mais ceci...! Il importe à toute la vie de savoir si l'âme est mortelle ou immortelle.
Page 238 - L'esprit s'appuie sur ces principes à tous moments, mais il ne vient pas si aisément à les démêler et à se les représenter distinctement et séparément; parce que cela demande une grande attention à ce qu'il fait , et la plupart des gens peu accoutumés à méditer n'en ont guère.