Bossuet et la société française sous le règne de Louis XIVBloud, 1910 - 284 pages |
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1817 LIBRARIES Anne Anne d'Autriche assez auditeurs auditoire beauté Bossuet Bossuet lui-même Bossuet parle Bossuet pouvait Bourdaloue Bruyère c'était carême Carmel chaire cœur Colbert Condé Cour de Louis courtisans d'abord d'ailleurs d'Henriette Dauphin devant Dieu dire disgrâce doctrine dogme duchesse expressions famille femmes Fénelon génie gloire Gonzague grandeur Henriette Henriette d'Angleterre hommes humbles intrigues jeunes filles jour juger l'Eglise l'histoire l'oraison funèbre l'orateur libertins Louis XIV luxe Madame de Maintenon Madame de Montespan Madame de Sévigné Mademoiselle Mademoiselle de Fontanges majesté mariage Marie-Thérèse ment Michel Le Tellier MICHIGAN misère mœurs monde morale mort n'était nobles noblesse parole de Bossuet passions pauvres penser peuple philosophes politique prêché précisément prédicateur Prince princesse qu'un raison reine religieuse religion reste rien royale royaume saint Saint-Germain Saint-Simon sait scandale sens sermons de Bossuet seulement sœur Louise souvent suet surtout terre teur théâtre tion tique toire Turenne UNIV Vallière Versailles vertu vrai XVIIe siècle
Popular passages
Page 102 - O nuit désastreuse ! ô nuit effroyable où retentit tout à coup, comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : MADAME se meurt ! MADAME est morte ! Qui de nous ne se sentit frappé à ce coup, comme si quelque tragique accident avait désolé sa famille?
Page 274 - Archimède, attentif à quelque nouvelle découverte, en oublier le boire et le manger ; qui voit Platon célébrer la félicité de ceux qui contemplent le beau et le bon, premièrement dans les arts, secondement dans la nature, et enfin dans leur source et dans leur principe qui est Dieu; qui voit Aristote louer ces heureux moments, où l'âme n'est possédée que de l'intelligence de la vérité, et juger une telle vie seule digne d'être éternelle , et d'être la vie de Dieu ; mais...
Page 167 - Je dirai que l'amour sied bien à vos pareils , Que ce tribut qu'on rend aux traits d'un beau visage De la beauté d'une âme est un clair témoignage , Et qu'il est malaisé que, sans être amoureux, Un jeune prince soit et grand et généreux. C'est une qualité que j'aime en un monarque : La tendresse du cœur est une grande marque Que d'un prince à votre âge on peut tout présumer, Dès qu'on voit que son âme est capable d'aimer.
Page 274 - Qui voit Pythagore, ravi d'avoir trouvé les carrés des côtés d'un certain triangle, avec le carré de sa base, sacrifier une hécatombe en actions de grâces; qui voit Archimède, attentif à quelque nouvelle découverte, en oublier le boire et le manger ; qui voit Platon célébrer la félicité de ceux qui contemplent le beau et le bon, premièrement dans les arts, secondement dans la nature, et enfin dans leur source et dans leur...
Page 188 - L'on mange ailleurs des fruits précoces, l'on force la terre et les saisons pour fournir à sa délicatesse ; de simples bourgeois, seulement à cause qu'ils étaient riches, ont eu l'audace d'avaler en un seul morceau la nourriture de cent familles.
Page 274 - ... leur principe qui est Dieu : qui voit Aristote louer ces heureux moments, où l'âme n'est possédée que de l'intelligence de la vérité, et juger une telle vie seule digne d'être éternelle, et d'être la vie de Dieu : mais qui voit les saints tellement ravis de ce divin exercice, de connaître, d'aimer et de louer Dieu, qu'ils ne le quittent jamais, et qu'ils éteignent, pour le continuer durant tout le cours de leur vie, tous les désirs sensuels : qui voit, dis-je toutes ces choses, reconnaît...
Page 165 - Il ya un Dieu dans le Ciel qui venge les péchés des peuples, mais surtout qui venge les péchés des rois. C'est lui qui veut que je parle ainsi et si Votre Majesté l'écoute, il lui dira dans le cœur ce que les hommes ne peuvent pas dire.
Page 201 - Il ya ailleurs six vingt familles indigentes qui ne se chauffent point pendant l'hiver, qui n'ont point d'habits pour se couvrir, et qui souvent manquent de pain ; leur pauvreté est extrême et honteuse : quel partage ! Et cela ne prouve-t-il pas clairement un avenir...
Page 86 - Ni l'art, ni la nature, ni Dieu même, ne produisent pas tout à coup leurs grands ouvrages ; ils ne s'avancent que pas à pas. On crayonne avant que de peindre, on dessine avant que de bâtir, et les chefs-d'œuvre sont précédés par des coups d'essai.
Page 201 - ... et leur grandeur au contraire les rend dédaigneux, leur abondance secs, leur félicité insensibles; encore qu'ils voient tous les jours non tant des pauvres et des misérables, que la misère elle-même et la pauvreté en personne, pleurante et gémissante à leur porte.