Nouveaux lundis, Volume 6Michel Lévy, 1866 |
Other editions - View all
Common terms and phrases
aime Alfred de Vigny amis années assez Balzac beau belle Boissonade bonheur c'était Capitaine Fracasse Charles Nodier charme choses cœur côté coup Cour critique d'autres Denain dessin dire disait discours donner écrit élégant Émaux et Camées esprit eût faisait femme forme Gavarni général genre gens goût heure homme j'ai jamais jeune jeunesse jour Journal jugement l'esprit l'homme l'usage laisse Landrecies langue Lebrun lettres littéraire livre Louis Louis XIV lui-même maire manière maréchal maréchal de Montesquiou maréchal de Villars ment Michel mieux Mme d'Albany Mme de Staël monde Montaigne Montesquiou mots n'avait n'était nature parler parole passé peintre pensée personne philosophie plaisir poëme poésie poëte poétique pourtant premier presque public qu'un raison remarque Renan reste rêve rien roman s'en s'est sais sait savant semble sens sentiment serait seul siècle Sismondi sorte souvent style sujet talent Théophile Gautier tion trouve Vaugelas vérité Vigny Villars volume vrai yeux
Popular passages
Page 390 - On ne montre pas sa grandeur pour être à une extrémité, mais bien en touchant les deux à la fois, et remplissant tout l'entre-deux.
Page 217 - Regardez dans Denain l'audacieux Villars Disputant le tonnerre à l'aigle des Césars, Arbitre de la paix que la victoire amène, Digne appui de son roi, digne rival d'Eugène.
Page 348 - Quand je dis la cour, j'y comprends les femmes comme les hommes, et plusieurs personnes de la ville où le prince réside, qui, par la communication qu'elles ont avec les gens de la cour, participent à sa politesse...
Page 408 - J'ai marché devant tous, triste et seul dans ma gloire, Et j'ai dit dans mon cœur : Que vouloir à présent ? Pour dormir sur un sein mon front est trop pesant, Ma main laisse l'effroi sur la main qu'elle touche, L'orage est dans ma voix, l'éclair est sur ma bouche ; Aussi, loin de m'aimer, voilà qu'ils tremblent tous, Et, quand j'ouvre les bras, on tombe à mes genoux. O Seigneur ! j'ai vécu puissant et solitaire, Laissez-moi m'endormir du sommeil de la terre.
Page 341 - L'un me brûle mon rôt en lisant quelque histoire, L'autre rêve à des vers quand je demande à boire; Enfin je vois par eux votre exemple suivi, Et j'ai des serviteurs, et ne suis point servi.
Page 408 - Sitôt que votre souffle a rempli le berger, Les hommes se sont dit: «II nous est étranger»; Et leurs yeux se baissaient devant mes yeux de flamme, Car ils venaient, hélas! d'y voir plus que mon âme. J'ai vu l'amour s'éteindre et l'amitié tarir; 95 Les vierges se voilaient et craignaient de mourir. M'enveloppant alors de la colonne noire, J'ai marché devant tous, triste et seul dans ma gloire, Et j'ai dit dans mon cœur: Que vouloir à présent?
Page 299 - L'art de rendre la nature est si nouveau , que les termes même n'en sont pas inventés. Essayez de faire la description d'une montagne de manière à la faire reconnaître : quand vous aurez parlé de la base , des flancs et du sommet , vous aurez tout dit. Mais que de variétés dans ces formes bombées , arrondies , allongées , aplaties , cavées , etc. ! vous ne trouvez que des périphrases : c'est la même difficulté pour les plaines et les vallons.
Page 438 - Le Fils de l'Homme ait dit ce qu'on voit rapporté Muet, aveugle et sourd au cri des créatures, Si le Ciel nous laissa comme un monde avorté, Le juste opposera le dédain à l'absence Et ne répondra plus que par un froid silence Au silence éternel de la Divinité.
Page 441 - On n'entendra jamais piaffer sur une route Le pied vif du cheval sur les pavés en feu ; Adieu, voyages lents, bruits lointains qu'on écoute, Le rire du passant, les retards de l'essieu, Les détours imprévus des pentes variées, Un ami rencontré, les heures oubliées, L'espoir d'arriver tard dans un sauvage lieu.
Page 11 - J'ai vu les mœurs de mon temps, et j'ai publié ces lettres. Que n'ai-je vécu dans un siècle où je dusse les jeter au feu!