Les aventures de Télémaque: fils d'Ulysse

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Page 342 - ... c'est plutôt une gloire céleste qu'une lumière; elle pénètre plus subtilement les corps les plus épais que les rayons du soleil ne pénètrent le plus pur cristal ; elle n'éblouit jamais: au contraire, elle fortifie les yeux et porte dans le fond de l'âme je ne sais quelle sérénité...
Page 151 - Quelle folie, disent-ils, de mettre son bonheur à gouverner les autres hommes, dont le gouvernement donne tant de peine, si on veut les gouverner avec raison et suivant la justice"!
Page 146 - Le fleuve Bétis coule dans un pays fertile , et sous un ciel doux, qui est toujours serein. Le pays a pris le nom du fleuve * , qui se jette dans le grand Océan , assez près des colonnes d'Hercule , et de cet endroit où la mer furieuse , rompant ses digues , sépara autrefois la terre de Tharsis d'avec la grande Afrique.
Page 85 - Discorde souffle dans tous les cœurs un venin mortel. Les Crétois, les sages Crétois, oublient la sagesse qu'ils ont tant aimée; ils ne reconnoissent plus le petit-fils du sage Minos. Les amis d'Idoménée ne trouvent plus de salut pour lui qu'en le ramenant vers ses vaisseaux : ils s'embarquent avec lui ; ils fuient à la merci des ondes.
Page 69 - Toutes les colonnes du temple sont ornées de festons pendants; tous les vases qui servent aux sacrifices sont d'or. Un bois sacré de myrtes environne le bâtiment. Il n'ya que de jeunes garçons et de jeunes filles d'une rare beauté qui puissent présenter les victimes aux prêtres et qui osent allumer le feu des autels. Mais l'impudence et la dissolution déshonorent un temple si magnifique.
Page 425 - Télémaque ! que vous tombiez dans ce défaut, qui rend un homme imbécille pour le gouvernement. Vous qui êtes tendre jusqu'à n'oser parler à Idoménée, vous ne serez plus touché de ses peines, dès que vous serez sorti de Salente : ce n'est point sa douleur qui vous attendrit, c'est sa présence qui vous embarrasse. Allez parler...
Page 273 - A mesure qu'il la déchirait, il déchirait aussi sa peau et sa chair ; son sang ruisselait, et trempait la terre. Enfin sa vertu surmontant sa douleur, il s'écria : Tu vois, ô mon cher Philoctète, les maux que les dieux me font souffrir : ils sont justes ; c'est moi qui les ai offensés ; j'ai violé l'amour conjugal. Après avoir vaincu tant d'ennemis, je me...
Page 311 - ... dans les affreuses ténèbres de la nuit. Une pluie abondante qui tomba dans l'instant servit encore à séparer les deux armées. Adraste profita du secours des dieux, sans être touché de leur pouvoir, et mérita, par cette ingratitude, d'être réservé à une plus cruelle vengeance.
Page 404 - La passion d'acquérir du bien pour soutenir une vaine dépense corrompt les âmes les plus pures : il n'est plus question que d'être riche ; la pauvreté est une infamie. Soyez savant, habile, vertueux ; instruisez les hommes ; gagnez des batailles ; sauvez la patrie ; sacrifiez tous vos intérêts : vous êtes méprisé, si vos talents ne sont relevés par le faste.
Page 149 - Ces peuples sont bien malheureux d'avoir employé tant de travail et d'industrie à se corrompre eux-mêmes ! Ce superflu amollit, enivre, tourmente ceux qui le possèdent : il tente ceux qui en sont privés de vouloir l'acquérir par l'injustice et par la violence.

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