Extrait d'un dictionnaire inutileA 500 lieues de l'Assemblée nationale, 1790 - 286 pages |
Common terms and phrases
affez affreux ainfi anglois ardens aristocrates armée assignats auffi avoient avoit bafer barbare Barnave befoin brave brûler c'eft c'eſt c'étoit carnage cent CHANT chofe citoyens civisme Cléon clergé cœur coeurs combats complots conferver conftitution crife crime Dampierre décrets defpotifme députés despotisme dévorant efprits Eft-ce enfans enfin ennemis eſt étoient étoit fage falut fans femblée fentiment fera feroit fervir feul fiecles fiers foible foit fommes font forfaits foudre fous françois fujets fumans fureur glaive gloire Gorfas guerriers héros hommes jamais joug jour journaliſtes jufte l'Affemblée Nationale l'efprit l'état légiflateurs liberté loix long-tems Louis Louis XVI malheureux maux mille millions miniftres Mirabeau monfieur monstre mort mortels n'eft nation nobleffe paffer par-tout patrie pere Amiot peuple poëme politique pouvoir prefque prêtres qu'un rage raifon refte RÉPUBLICAINE révolution rivaux rois s'eft sang sanglans Sénat seul soudain sublime tems toyens trône tyrans vainqueur vengeance venger vengeurs vertu voilà voit
Popular passages
Page 133 - S'IL y avoit dans le monde une nation qui eût une humeur sociable, une ouverture de cœur, une joie dans la vie, un goût, une facilité à communiquer ses pensées ; qui fût vive, agréable, enjouée, quelquefois imprudente, souvent indiscrète; et qui eût avec cela du courage, de la générosité, de la franchise, un certain point d'honneur, il ne...
Page 198 - Cucullati qui remplissent leurs provinces , en même temps la facilité de payer en partie leurs dettes en y appliquant les trésors de ces communautés qui n'ont point de successeurs, je crois qu'on les déterminerait à commencer cette réforme ; et il est à présumer qu'après avoir joui de la sécularisation de quelques bénéfices , leur avidité engloutira le reste. Tout gouvernement qui se déterminera à cette opération sera ami des philosophes, et partisan de tous les livres qui attaqueront...
Page 207 - La liberté est un aliment de bon suc, mais de forte digestion ; il faut des estomacs bien sains pour le supporter. Je ris de ces peuples avilis qui, se laissant ameuter par des ligueurs, osent parler de liberté sans même en avoir l'idée et, le cœur plein de tous les vices des esclaves, s'imaginent que, pour être libres il suffit d'être des mutins.
Page 44 - Le célibat fut un conseil du christianisme : lorsqu'on en fit une loi pour un certain ordre de gens, il en fallut chaque jour de nouvelles" pour réduire les hommes à l'observation de celle-ci. Le législateur se fatigua, il fatigua la société, pour faire exécuter aux hommes par précepte, ce que ceux qui aiment la perfection auroient exécuté comme conseil.
Page 105 - Il chérit à la fois la gloire et l'esclavage. Ses exploits et sa honte ont rempli l'univers : Vainqueur dans les combats, enchaîné par ses maîtres, Pillé par des...
Page 198 - ... la Vérité et par la séduction de l'intérêt. Si vous voulez que je développe cette idée, voici ce que j'entends : J'ai remarqué, et d'autres comme moi, que les endroits où il ya le plus de...
Page 116 - Anglois, pour favoriser la liberté, ont ôté toutes les puissances intermédiaires qui formoient leur monarchie. Ils ont bien raison de conserver cette liberté ; s'ils venoient à la perdre ,. ils seroient un des peuples les plus esclaves de la terre.
Page 58 - Barrière toujours bonne , lorfqu'il n'y en a point d'autre : car , comme le defpotifme caufe à la nature humaine des maux effroyables , le mal même qui le limite eft un bien. Comme la...
Page 198 - J'ai remarqué, et d'autres comme moi, que les endroits où il ya le plus de couvents de moines sont ceux où le peuple est le plus aveuglément livré à la superstition; il n'est pas douteux que, si l'on parvient à détruire ces asiles du fanatisme, le peuple ne devienne un peu indifférent et tiède sur ces objets, qui font actuellement ceux de sa vénération.
Page 132 - Et du public attends ta récompense. Qui ? le public ! ce fantôme inconstant, Monstre à cent voix, Cerbère dévorant, Qui flatte et mord, qui dresse par sottise Une statue, et par dégoût la brise...