Les devoirs: essai sur la morale de cicéron

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Perrin, 1893 - 421 pages
 

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Popular passages

Page 296 - Princepsque omnium virtutum illa sapientia, quam <rort,!av Graeci vocant — prudentiam enim, quam Graeci <t,p6vr)<riv dicunt, aliam quandam intellegimus, quae est rerum expetendarum fugiendarumque scientia ; illa autem sapientia, quam principem dixi, rerum est divinarum et humanarum scientia, in qua continetur deorum et hominum communitas et societas inter ipsos ; ea si maxima est, ut est certe, necesse est, quod a communitate ducatur officium, id esse maximum.
Page 219 - ... nécessité de vivre en société, chacun en particulier ne se pouvant passer des autres ; et cette société est conforme à l'ordre de Dieu, puisqu'il permet ces besoins pour cette fin. Tout ce qui est donc nécessaire pour la maintenir est dans cet ordre, et Dieu le commande en quelque sorte par cette loi naturelle qui oblige chaque partie à la conservation de son tout. Or il est absolument nécessaire, afin que la société des hommes subsiste, qu'ils s'aiment et se respectent les uns les...
Page 60 - Nous le définirons l'étude des forces qui appartiennent à la matière, et des conditions ou lois qui régissent ces forces. Nous ne connaissons que la matière et ses forces ou propriétés ; nous ne connaissons ni matière sans propriétés ou forces, ni forces ou propriétés sans matière. Quand nous avons découvert...
Page 272 - Il y a longtemps que cette distinction entre le droit des gens européen et celui des autres races d'hommes a été remarqué par les publicistes. Grotius dit que « le droit des gens a acquis sa force obligatoire par un effet de la volonté de tous les peuples, ou du moins de plusieurs.
Page 109 - Quand dans l'école positive nous philosophons, cela veut dire que nous embrassons dans un ordre hiérarchique les principes généraux de la mathématique, de l'astronomie, de la physique, de la chimie, de la biologie et de l'histoire, tenant ainsi par les sommités tout le savoir humain.
Page 284 - Le droit des gens est naturellement fondé sur ce principe , que les diverses nations doivent se faire dans la paix le plus de bien, et dans la guerre le moins de mal qu'il est possible, sans nuire à leurs véritables intérêts.
Page 216 - Mais il ya certains défauts généraux qu'il faut avoir en vue d'éviter, et qui sont les sources ordinaires de ces mauvaises manières. Le premier est l'ascendant , c'est-à-dire une manière impérieuse de dire ses sentiments , que peu de gens peuvent souffrir, tant parce qu'elle représente l'image d'une âme fière et hautaine , dont on a naturellement de l'aversion, que parce qu'il semble que l'on veuille dominer sur les esprits , et s'en rendre le maître.
Page 86 - On se procure la paix à soi-même en réglant ses pensées et ses passions ; et par cette paix intérieure , on contribue beaucoup à la paix de la société dans laquelle on vit , parce qu'il n'ya guère que les passions qui la troublent. Mais comme cette paix avec ceux qui nous sont unis par des liens plus étroits et par un commerce plus fréquent...
Page 283 - C'est le rapport des choses, et non des personnes, qui constitue la guerre : elle est une relation d'état à état, et non d'individu à individu. Entre deux ou plusieurs nations belligérantes, les particuliers dont ces nations se composent ne sont ennemis que par accident : ils ne le sont point comme hommes, ils ne le sont même pas comme citoyens; ils le sont uniquement comme soldats.
Page 284 - l'incendie des récoltes, la ruine des habitations, « l'enlèvement des hommes et des bestiaux...

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