Répertoire général du Théâtre Français: composé des tragédies, comédies et drames des auteurs du premier et du second ordre, restés au Théâtre Français; avec une table générale ...

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Mme veuve Dabo, 1822
 

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Page 127 - Je hais ces cœurs glacés et morts pour leur pays Qui, voyant ses malheurs dans une paix profonde, S'honorent du grand nom de citoyens du...
Page 109 - Un peuple doux, sensible... une famille immense, A qui le seul amour dicte l'obéissance ; Qui laisse tous ses droits à son père asservis, Sûre qu'il veut toujours le bonheur de ses fils.
Page 111 - Crois qu'elle y va tomber : ton supplice s'apprête. Sois sûr que l'échafaud où tu seras livré Du trône qui m'attend est le premier degré. Traître! c'est donc par toi, par ta perfide audace Que ma victoire ici devient une disgrâce?
Page 166 - Eh ! que fait sa jeunesse . Lorsque de l'âge mûr je lui vois la sagesse ? Profond dans ses desseins qu'il trace avec froideur, C'est pour les accomplir qu'il garde son ardeur. Il sait défendre un camp et forcer des murailles , Comme un jeune soldat il aime les batailles; Comme un vieux général il sait les éviter.
Page 121 - Que dis-je? votre armée où je porte mes pleurs , Vous fera malgré vous abjurer vos fureurs ; Ses chefs ne voudront pas que de votre injustice Le sanglant déshonneur sur leurs fronts rejaillisse ; Que l'univers accuse un peuple de héros D'avilir sa victoire en servant vos bourreaux: L'Anglois n'obéit plus lorsque son roi l'outrage.
Page 118 - Français réservé. Jamais par d'autres mains ne pût être enlevé; Et si la même loi, mais sans nous faire outrage, De ce trône à mon sexe interdit l'héritage, C'est de peur que l'hymen, qui doit nous engager, Ne couronne en nos fils les fils de l'étranger.
Page 76 - J'espère tout, ami, des destins de l'État. Malheur aux nations qui, cédant à l'orage, Laissent par les revers avilir leur courage, N'osent braver le sort qui vient les opprimer, Et pour dernier affront cessent de...
Page 346 - Philippe, le premier sur la breche élancé, De nombreux ennemis par-tout se vit pressé; Raoul accompagnoit sa superbe imprudence; Dans les rangs enfoncés tous deux brisent leur lance ; Soudain un musulman, plus terrible et plus fort, Porte au roi désarmé l'inévitable mort: Raoul, à qui Philippe a tout ravi peut-être, Se jette sur le coup, le reçoit pour son maître , S'applaudit en mourant que sa constante foi Rende à la France encor la victoire et son roi. GABRIELLE, à part avec force....
Page 86 - La disette, la faim nous ont ravi nos frères; Et la contagion, sortant de leurs tombeaux, De ces morts si chéris fait encor nos bourreaux. Le plus vil aliment, rebut de la misère, Mais, aux derniers abois, ressource horrible et chère...
Page 329 - Opposoit à l'hymen cette douce terreur, Ces modestes refus, si chers à leur vainqueur; Mais j'aperçus trop tard, dans sa tristesse amère, Des regrets de l'amour le brûlant caractère: S'enivrer de ses pleurs étoit son seul plaisir; Elle aimoit ses tourments, cherchoit à les aigrir.

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