Histoire des croisadesJ.-L.-J. Brière, 1825 - 388 pages |
Common terms and phrases
Allemands Antioche armée arriva Ascalon assiégés avaient ayant Balak bataille Baudouin Béryte bêtes de somme Boémond cent ceux-ci CHAPITRE château chevaux choses Chrétiens Cité sainte combat comte d'Edesse comte de Flandre comte de Maurienne comte de Tripoli comte Raimond Constantinople côté courage croix d'Antioche d'autres députés devant Dieu Edesse effet ennemis ensuite envoya eûmes eurent évêques faim fatigue flèches fleuve force Foulcher foule fuir gens de pied gneur Grecs habitans hâte hommes d'armes hommes de pied Hongrie Infidèles Jérusalem joie Joppé Josselin jour journées de marche jusqu'à l'armée l'émir l'empereur l'ennemi l'évêque Laodicée long-temps louanges massacrés mée ment mille montagnes mort murs navires nombre nuit Païens passer patriarche pays pélerins père peuple Pouille prince promptement Ptolémaïs Ramla rassembla rent route s'étaient Sarrasins Sauveur secours Seigneur sépulcre seul Sidon siége sorte sur-le-champ Syrie Syriens Tancrède tentes terre texte porte Tibériade traverser Très-Haut Tripoli troupes trouver Turcs vaisseaux vivres
Popular passages
Page 365 - Mais , par la volonté de Dieu, sa cuirasse le préserva de l'atteinte des flèches, et de son glaive tout sanglant, défendant son rocher pour défendre sa liberté , il fit tomber les mains et les têtes de beaucoup d'ennemis. Enfin ceuxci , ne le connaissant pas , voyant qu'il serait difficile de le saisir, et craignant qu'il ne survînt d'autres combattans , renoncèrent à l'attaquer , et s'éloignèrent pour aller, avant la nuit, enlever les dépouilles du champ de bataille. LIVRE SEPTIEME....
Page 242 - Celui qui était étranger est maintenant indigène, le pélerin est devenu habitant; de jour en jour nos parens et nos proches nous viennent rejoindre ici, abandonnant les biens qu'ils possédaient en Occident. Ceux qui étaient pauvres dans leur pays, ici Dieu les fait riches; ceux qui n'avaient que peu d'écus possèdent ici un nombre infini de byzantins; ceux qui n'avaient qu'une métairie, Dieu leur donne ici une ville. Pourquoi...
Page 242 - Les idiomes les plus différens sont maintenant communs à l'une et à l'autre nation, et la confiance rapproche les races les plus éloignées. Il a été écrit en effet, « le lion et le bœuf mangent
Page 241 - Rheims ou Chartres se voit citoyen de Tyr ou d'Antioche. Nous avons déjà oublié les lieux de notre naissance; déjà ils sont inconnus à plusieurs de nous , ou du moins ils n'en entendent plus parler.
Page 284 - Vézelai pour les fêtes de Pâques , au moment de la Passion du Seigneur, et pour qu'au jour de la résurrection , tous ceux qui seraient touchés de l'inspiration céleste, concourussent à exalter la gloire de la croix. Le roi cependant, plein de sollicitude pour son entreprise, envoya des députés à Rome au pape Eugène pour l'informer de ces choses. Les députés furent...
Page 285 - Seigneur; de peur, si je n'en disais qu'un petit nombre, qu'on ne crût qu'il y en eut beaucoup plus, ou si j'en disais beaucoup , qu'on ne trouvât que je m'éloigne trop de mon sujet. Enfin , après que l'on eut publié qu'on partirait au bout d'une année, tous s'en retournèrent joyeusement chez eux. Alors l'abbé, portant un esprit intrépide caché sous un corps délicat et comme à demi mort, vola en tous lieux pour prêcher, et en peu de temps les croisés se multiplièrent en un nombre incalculable....
Page 307 - Ce fut là que nous commençâmes à essuyer des affronts. Dans les autres contrées les habitans nous vendaient honnêtement tout ce dont nous avions besoin , et nous demeurions avec eux dans les dispositions les plus pacifiques. Or les Grecs gardaient leurs villes et leurs châteaux, et nous faisaient passer ce qu'ils nous vendaient avec des cordes qu'ils glissaient le long des murailles. Cette manière trop lente de nous fournir des vivres ne pouvait satisfaire la multitude de nos pélerins.
Page 304 - Enfin les évêques et les grands ayant été convoqués , et ayant mis l'affaire en discussion, déclarèrent que le roi devait maintenir la paix avec le roi de Hongrie , mais en même temps sauver la vie de l'homme noble, quoique prisonnier; car il aurait été également criminel, et de vendre la vie d'un homme, et de rompre sans motif des traités conclus avec un ami. Alors le roi de Hongrie, se fiant peu aux nôtres et se retirant accablé de tristesse, alla chercher dans son royaume les retraites...
Page 18 - cela, et c'est ce qui paraît à nos yeux digne d'ad« miration '. » Nous autres Francs occidentaux, nous traversâmes donc toute la Gaule, et prîmes notre route par l'Italie. Quand nous fûmes parvenus à Lucques, nous rencontrâmes près de cette ville Urbain, le successeur des Apôtres, avec qui conférèrent le Normand Robert, le comte Etienne, et tous les autres d'entre nous qui le voulurent. Après avoir reçu sa bénédiction, nous nous acheminâmes pleins de joie vers Rome. A notre entrée...
Page 340 - ... fort dangereux en hiver et qui remplacent les neiges et les Turcs. La route du milieu a moins d'avantages 22. et moins d'inconvéniens que chacune des deux autres : plus longue et plus sûre que la plus courte, elle est aussi plus courte et plus sûre, mais en même temps plus pauvre que la plus longue. Les Allemands qui avaient marché devant nous s'étaient séparés : le plus grand nombre, marchant avec l'empereur par la gauche, s'était dirigé vers Iconium, sous de sinistres auspices. Les...