Morale chrétienne ...

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G. Bridel, 1897
 

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Popular passages

Page 68 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné , mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal , qui rends l'homme semblable à Dieu! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 92 - Cette clémence, dont on fait une vertu, se pratique tantôt par vanité, quelquefois par paresse, souvent par crainte, et presque toujours par tous les | trois ensemble.
Page 191 - Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C'est là le premier et le plus grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Page 91 - Les vices entrent dans la composition des vertus comme les poisons entrent dans la composition des remèdes ; la prudence les assemble et les tempère et elle s'en sert utilement contre les maux de la vie.
Page 88 - What hands are here? ha! they pluck out mine eyes! Will all great Neptune's ocean wash this blood Clean from my hand? No; this my hand will rather The multitudinous seas incarnadine, Making the green one red.
Page 229 - De sorte qu'elle comprend parfaitement que son cœur ne s'étant attaché qu'à des choses fragiles et vaines , son âme doit se trouver seule et abandonnée au sortir de cette vie, puisqu'elle n'a pas eu soin de se joindre à un bien véritable et subsistant par lui-même , qui pût la soutenir et durant et après cette vie.
Page 229 - Elle considère les choses périssables comme périssantes et même déjà péries ; et dans la vue certaine de l'anéantissement de tout ce qu'elle aime, elle s'effraye dans cette considération, en voyant que chaque instant lui arrache la jouissance de son bien, et que ce qui lui est le plus cher s'écoule à tout moment...
Page 13 - Mon Dieu, quelle guerre cruelle ! Je trouve deux hommes en moi : L'un veut que plein d'amour pour toi Mon cœur te soit toujours fidèle. L'autre à tes volontés rebelle Me révolte contre ta loi. L'un tout esprit, et tout céleste, Veut...
Page 361 - Penses-y bien , Jeune homme ; que sont dix, vingt, trente ans pour un être immortel ? La peine et le plaisir passent comme une ombre ! la vie s'écoule en un instant ; elle n'est rien par elle-même, son prix dépend de son emploi. Le bien seul qu'on fait demeure, et c'est par lui qu'elle est quelque chose.
Page 361 - ... elle-même, son prix dépend de son emploi. Le bien seul qu'on a fait demeure, et c'est par lui qu'elle est quelque chose. Ne dis donc plus que c'est un mal pour toi de vivre, puisqu'il dépend de toi seul que ce soit un bien, et que si c'est un mal d'avoir vécu, c'est une raison de plus pour vivre encore.

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