désir vif de plaire à un Etre aussi parfait; vous connoîtrez le prix de la vertu Vous aurez le sentiment d'être meilleure, et, en effet , en s'identifiant avec la pensée des perfections de Dieu, nous prenons le goût de ce qui est pur, de ce qui est vrai et cela seul est déjà un grand préservatif contre les différentes passions qui nous entraînent au mal. L'accomplissement de nos devoirs est un des moyens que Dieu nous a aussi donnés pour augmenter ce sentiment d'amour pour lui, puisqu'en cherchant à lui obéir, nous avons alors moins de reproches à nous faire; l'on est plus porté à aimer ceux près de qui on n'a pas eu de tort. Ah! si nous pouvions créer en nous un cœur tout de feu pour notre Dieu, tout dériveroit de là, tout seroit bien en nous, tout seroit fait dans le but de lui plaire, tout aideroit à nous perfectionner! nous saurions tirer parti des moindres circonstances pour avancer notre salut, nous rapporterions tout à Dieu, nous le verrions dans tout, nous anticiperions par-là sur les jouissances qui font la félicité des bienheureux dans la vie à venir ! Il ne tient qu'à vous, qu'à vous d'augmenter ce sentiment d'amour pour Dieu; il fait à lui seul la base et l'ensemble de notre religion : avec lui vous gagnerez les promesses de la vie présente et de la vie à venir ! FIN. 22. me me 131 137 Sur les devoirs envers nos infé- rieurs. Ménagemens qu'on doit aux défauts des personnes avec qui l'on vit, et des devoirs qu'ils imposent. 146 |