Le catholicisme présenté dans l'ensemble de ses preuves, Volume 2Gaume frères et J. Duprey, 1859 |
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Abel Rémusat absolue admirable âmes Apôtres bonheur bonté Bossuet Catholicisme charité choses chré chrétien Christ Christianisme ciel cisme cœur concile conscience conséquences corps créature croire croyance culte déisme démonstration devant développe dévouement Dieu disciples divine doctrine dogme dogme catholique donne doute écoles également Église élevé elle-même enfin époque erreurs esprit Esséniens éternelle eût évêques Fénelon force grandeur hommes idées infinie intel intelligence Jésus-Christ jusqu'à justice l'âme l'Église l'erreur l'esprit humain l'Évangile l'homme l'humanité liberté logique losophiques lui-même lumière magnifique Mahomet ment merveilleuse miracles monde morale mystères nature Néoplatonisme nisme nité notions objections pable païens panthéisme parfois passions péché pensées peuples philosophie philosophie catholique préceptes preuves principe propre protestant Protestantisme puissance pure puséisme raison religieuse religion repousse révélation rien s'est saint Anselme saint Augustin sainteté sance science sectes sent serait seule siècle souverain sublimes surnaturelle système ténèbres terre Tertullien théogonies théories tion vérité vertu vrai
Popular passages
Page 399 - Lisez ce petit livre qui est le catéchisme ; vous y trouverez une solution de toutes les questions que j'ai posées, de toutes sans exception. Demandez au chrétien d'où vient l'espèce humaine, il le sait ; où elle va, il le sait ; comment elle va, il le sait. Demandez à ce pauvre enfant, qui de sa vie n'ya songé, pourquoi il est ici-bas et ce qu'il deviendra après sa mort : il vous fera une réponse sublime qu'il ne comprendra pas, mais qui n'en est pas moins admirable.
Page 332 - Je consultai les philosophes, je feuilletai leurs livres, j'examinai leurs diverses opinions; je les trouvai tous fiers, affirmatifs, dogmatiques, même dans leur scepticisme prétendu, n'ignorant rien, ne prouvant rien, se moquant les uns des autres ; et ce point commun à tous me parut le seul sur lequel ils ont tous raison.
Page 332 - L'un prétend qu'il n'ya point de corps, et que tout est en représentation; l'autre, qu'il n'ya d'autre substance que la matière, ni d'autre dieu que le monde.
Page 392 - Il ya assez de clarté pour éclairer les élus, et assez d'obscurité pour les humilier. Il ya assez d'obscurité pour aveugler les réprouvés, et assez de clarté pour les condamner, et les rendre inexcusables.
Page 329 - Ton nom, si longtemps le dernier mot du savant, la sanction du juge, la force du prince, l'espoir du pauvre, le refuge du coupable repentant, eh bien ! ce nom incommunicable, désormais voué au mépris et à l'anathème, sera sifflé parmi les hommes. Car Dieu c'est sottise et lâcheté, Dieu c'est hypocrisie et mensonge, Dieu c'est tyrannie et misère; Dieu, c'est le mal.
Page 399 - Demandez-lui comment le monde a été créé et à quelle fin? Pourquoi Dieu ya mis des animaux, des plantes ? Comment la terre a été peuplée, si c'est par une seule famille ou par plusieurs? Pourquoi les hommes parlent plusieurs langues? Pourquoi ils souffrent? Pourquoi ils se battent et comment tout cela finira?
Page 433 - Par les principes, la philosophie ne peut faire aucun bien que la religion ne le fasse encore mieux, et la religion en fait beaucoup que la philosophie ne saurait faire.
Page 332 - A les entendre, ne les prendrait-on pas pour une troupe de charlatans criant chacun de son côté sur une place publique : venez à moi, c'est moi seul qui ne trompe point?
Page 370 - Leur raison qu'ils prennent pour guide ne présente à leur esprit que des conjectures et des embarras. Les absurdités où ils tombent en niant la religion deviennent plus insoutenables que les vérités dont la hauteur les étonne ; et pour ne vouloir pas croire des mystères incompréhensibles, ils suivent, l'une après l'autre, d'incompréhensibles erreurs.
Page 365 - ... quelque ressemblance qu'il y ait donc entre l'hottentot et le singe, l'intervalle qui les sépare est immense, puisqu'à l'intérieur il est rempli par la pensée et au dehors par la parole.