Oeuvres complètes de J. F. Regnard, Volume 4Brière, 1823 |
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amant âme amour apothicaire ardeur assez AURÉLIEN avoit BABET beau Besançon bras BREDOUILLE C'étoit cent charmes cher CHOEUR ciel CLISTOR cœur comédie comédien COMTESSE connois coups courroux crime CRISPIN crois cruelle d'Ancier Denis Euvrard dessein dieux dire doux enfin époux ÉRASTE êtes étoit EURIDICE femme fers feux fille FIRMIN flatter foible Fortune Franche-Comté fureur GÉRONTE gloire GRIFFONET GUILLOT haine Hélas hymen ISABELLE ISMÈNE j'ai j'en jaloux jamais jour l'amour l'univers laisse LAQUAIS LÉANDRE légataire LÉONORE lieux LISETTE long-temps m'en madame Argante main malheurs MATHIEU MERCURE mieux mille écus Mme ARGANTE monsieur Boniface monsieur Clistorel mort neveu notaire oncle ORFEO ORPHÉE AUX ENFERS paroît plaisir PLUTON pourroit qu'un raison Regnard rien RODOLPHE Romains s'il vous plaît SABINUS sais sang SAPOR SCÈNE VII SCRUPULE seigneur seroit seul soins sort testament THÉONE THORILLIÈRE TOINON Tontine transports trépas TRIGAUDIN vais vengeance venger veux voilà vois VULCAIN yeux ZÉNOBIE ΤΟΙΝΟΝ
Popular passages
Page 385 - M'apprennent chaque jour quel vent chasse les nues. Le jardin est étroit; mais les yeux satisfaits S'y promènent au loin sur de vastes marais. C'est là qu'en mille endroits laissant errer ma vue, Je vois croître à plaisir l'oseille et la laitue...
Page 420 - Qui joua jour et nuit , fit grand'chère et bon feu ! « Est-ce ainsi qu'autrefois dans ma noire soupente , «A la sombre lueur d'une lampe puante, « Feuilletant les replis de cent bouquins divers, « J'appris , pour mes péchés , l'art de forger des vers ? « N'est-ce donc qu'en buvant que l'on imite Horace ? « Par des sentiers de fleurs monte-t-on au Parnasse ? « Et R cependant voit éclater ses traits, « Quand mes derniers écrits sont en proie aux laquais!
Page 423 - Enfin, midi sonnant, cette lugubre escorte S'est saisie aujourd'hui du défunt sur sa porte ; Et, promenant ses os de quartier en quartier, Le conduit au Parnasse à son gîte dernier. C'est là qu'on va porter ses funèbres reliques , Dans la cave marquée aux auteurs satiriques.
Page 16 - Rome et veut faire son testament, mais qu'ayant auparavant des choses essentielles à lui communiquer, il l'envoie chercher et promet de le récompenser généreusement. Le fermier ne balance pas. Sans parler de son voyage à personne, il se met en route avec le frère, et tous deux se rendent à Rome, dans la maison du Grand-Jésus. » Dès que Denis Euvrard y est entré, deux jésuites viennent à sa rencontre : Ah mon pauvre ami!
Page 130 - (Crispin se fait petit) . GÉRONTE, regardant Crispin : A Crispin ! M. SCRUPULE, lisant : « Pour tous les obligeants, bons et loyaux services « Qu'il rend à mon neveu dans divers exercices, « Et qu'il peut bien encor lui rendre à l'avenir... » GÉRONTE : Où donc ce beau discours doit-il enfin venir ? Voyons. M. SCRUPULE, lisant : « Quinze cents francs de rentes viagères, « Pour avoir souvenir de moi dans ses prières...
Page 98 - Ne perdons point de temps, que l'on m'habille en hâte. Monsieur, mettez la main, s'il vous plaît, à la pâte. La robe: dépêchons , passez-la dans mes bras. Ah! le mauvais valet! chaussez chacun un bas. Çà, le mouchoir de cou. Mets-moi vite ce casque. Les pantoufles. Fort bien. L'équipage est fantasque.
Page 32 - Il faut présentement songer à réparer Les désordres qu'a pu causer la maladie. Vous faire désormais un régime de vie, Prendre de bons bouillons, de...
Page 19 - Tel est ce testament singulier qui a servi de modèle à celui de Crispin, et qui n'est certainement pas moins plaisant. Mais M. d'Ancier ne fit point comme Géronte, il ne revint pas. Sa mort fut annoncée le lendemain; on publia le testament à l'officialité de Besancon; et les jésuites furent mis en possession de cet héritage.
Page 128 - S'il s'en trouvait aucuns au jour de mon décès. GÉROMTE. Comment ! moi, des bâtards? CRISPLN , * Gérante. C'est style de notaire. GÉRONTE. Oui, je voulais nommer Éraste légataire. A cet article-là, je vois présentement Que j'ai bien pu dicter le présent testament. M. SCRUPULE, lisant. » Item. Je donne et lègue, en espèce sonnante,
Page 19 - Celui-ci, qui n'avait point étudié la morale dans les casuistes de la société de Jésus, représenta au moribond l'énormité de son crime. Ce pasteur éclairé lui dit que, devant un notaire, assisté du juge du lieu et de plusieurs témoins, il...